[FLASHBACK] Stories of the non yet Wonder Girl and the Future Blue Beetle.

Avec Brenna et Paco, nous venions de prendre notre plateau, et nous partions en quête d’une table. Nous avions l’habitude de prendre la même, mais cette fois-ci Brenna apercevait une table où une jeune fille blonde s’était installée toute seule. Elle avait l’air d’aimer sa solitude et j’étais pour l’idée de la laisser tranquille. Mais Paco, charmeur qu’il était, et Brenna, curieuse de son côté, voulait tous deux allers la rejoindre. Alors que les deux s’approchaient de la table, j’emboîtais le pas. Nous arrivons à sa hauteur. Et Paco prit la parole. « Hey ! Salut ! Cassandra, c’est ça ? ».  Puis, lui et Brenna s’installaient alors que la jeune fille semblait un peu prise de surprise. Puis, ce fut à la blonde de parler. "Cassie. Mes amis m’appellent Cassie. Puis c’est beaucoup moins long, » Même si je preférais Cassandra, Cassie était pas mal non plus. Puis, ce fut au tour de Brenna de se présenter, et de nous présenter aussi par la même occasion. "Moi c’est Brenna ! Le grand dadais, là, c’est Paco, et lui c’est Jaime. On voulait pas te laisser toute seule pour ta première journée. » Je faisais un petit signe de main et un sourire lorsque mon nom était mentionné. Et puis, même si je le montrais pas forcément, je plussoyais.

La jeune blonde rétorquait une ou deux phrases pendant que je commençais à entamer mon repas. J’eut le temps de prendre trois bouchées avant de prendre un petit coup de coude qui fit s’envoler quelques petits pois. « On est pas comme ça ici, on se serre les coudes. Tu viens d’où, déjà ? » C’était vrai. Même si ce n’était pas tout beau tout rose tout les jours, sa petite bande était tout ce dont j’avait besoin. Je ne voulais rien de plus, je connaissais Paco et Brenna depuis un paquet de temps, et je ne les échangerais pour rien au monde. Gateway City, pas très loin de Coast City. Paco m’arrachait les mots de la bouche lorsqu’il lui demandait. Puis, la jeune femme parlait du justicier masqué Green Lantern, le fameux. Et elle nous sortait même une photo avec lui dessus. Je m’étais levé et avais fait le tour de la table pour mieux contempler la photo, et elle avait raison. Dessus, on pouvait bel et bien apercevoir la lanterne verte de la côte Ouest. Puis, elle racontait la rencontre. Même si je le laissais que très peu transparaître, j’étais comme un enfant qui écoutais une comptine. J’adorais les super-héros et tout ce qui en touché. Alors avoir le recit d’une personne qui en a vu un en vrai, c’était de l’or. J’écoutais chaque mot qui sortait de la bouche de la nouvelle avec délice. Puis, elle nous retournait la question. Je prenais la réponse pour ne pas faire le garçon renfermé. « Ici, à El Paso, il se passe rien, y’a jamais de super-héros qui vient ou qui protège la ville, alors on est vite limité. Et que ce soit pour ma part ou pour celle de Brenna et de Paco, à part sur les vidéos youtube, on en a jamais vu… Peut-être qu’un jour on en verra, qui sait. Peut-être même qu’il y en aura un pour El Paso. » finissais-je avec un sourire. Puis, je reprenais entre deux bouchées « T’es ici pour combien de temps ? » Je l’avais compris, et mes compères aussi, elle ne resterait pas, alors autant savoir tout de suite combien de temps la jolie blonde restait ici. « C’est bien vrai, ça combien de temps on t’a avec nous » disait Brenna en tournant la tête vers elle avec un sourire immense.

J’attendais sa réponse. Quelques secondes suffisaient pour avoir le fin mot de l’histoire. Quelques mois. Je retournais tranquillement à ma place, m’asseyant de la même manière qu’il y avait quelques minutes. Une fois bien installé, je baissais la tête pour prendre quelques bouchées de mon repas, pendant que Cassie racontait son histoire. Elle racontait une histoire sur le fait que sa mère travaille dans l’archéologie, et qu’elle a des théories sur le fait que les héros ne datent pas d’aujourd’hui, mais qu’ils existaient depuis bien longtemps. Et que ces mêmes héros étaient prit pour des dieux à leurs époques. Cette théorie me semblait bien tirée par les cheveux, mais bon avec ce qu’on voyait de nos jours, je n’étais plus sûr de rien du tout. Puis, une statue à l’effigie de Superman. J’aimais bien l’idée, on donnait des statues pour des héros de guerre ou des hommes important aux pays, alors pourquoi pas lui ? S’il nous sauve la mise plus d’une fois, un peu de gratitude n’était pas de trop. Et puis le but d’une statue était de se remémorer de la personne en question. Pas que l’édifice soit un bout d’acier indestructible. Sur ce point, mon opinion différait totalement de la jeune fille. Cassie nous demandait maintenant si nous étions de la même classe. Je prenais la parole avant mes deux compères.


« Non, ‘je pointais Paco du bout de la fourchette’ Paco est une classe en dessous de nous. Brenna està conmigo que pour quelques matières. Comme la physique ou l’histoire. Mais c’est tout. Le reste, nous sommes tous séparés. »Alors que je finissais, Brenna ajoutait avec un sourire « Ah, et oui, Jaime à tendance à mélanger l’anglais et l’espagnol. Encore que là, il se retient, des fois, même nous, on le comprend pas » finissait-elle accompagné d’un rire. Puis, la jeune fille demandait qu’elle héros on choisirait si on avait l’occasion d’en rencontrer un. Paco fut le premier à répondre. « Superman, il est grand, fort, il nous a déjà sauvés, c’est lui le meilleur. Et c’est lui que je choisirais ». Puis, ce fut autour de Brenna. « Moi, je pense aussi à Superman. Mais pour les idéaux, pas pour sa carrure comme l’autre dadet le pense. ». Sans une hésitation, je prenais la parole. « Batman. Pour le tout. Son costume, le fait qu’il combat le crime dans une des pires villes des USA. Qu’il n’ait pas de pouvoir y que él es un humano y no un extraterrestre. C’est plus simple quand on a des pouvoirs. Lui, il en a pas et pourtant il est toujours là et toujours aussi efficace. Et puis.. » Je fus coupé par la sonnerie qui signalait que la pause repas venait de se finir. J’attrapais mon plateau, j’allais le poser sur un emplacement prévu pour cet effet. Puis, je faisais une tape de main à Paco avant qu’il ne s’éloigne. « Hast a luego amigo ». Puis, je regardais Cassie. « Reviens demain à notre table et on pourra finir la conversation » lançais-je avec un petit sourire avant de prendre la direction des salles d’histoires accompagnées de Brenna.

Quelques jours plus tard


J’étais dans la salle de classe, je me tournais les pouces. Le cours ne m’ intéressait mais le moins du monde. C’était un cours d’anglais. Alors que Brenna était totalement captivé, comme toujours, je ne faisais que regarder ma montre. Attendant avec impatience le moment où la cloche allait retentir et signaler la pause. Je manquais de m’effondrer sur la table quand le fameux son rugissait en écho dans le bâtiment. Ni une ni deux, je quittais en trombe la salle. J’attendais à la porte que Brenna vienne me joindre. Puis, nous prenions la direction de la classe de Paco. Il était là. « Je vous jure, encore une minute de plus mathématique et ma tête va exploser ». Je riais avec Brenna. Puis je lui donnais un coup de coude. « desgraciadamente, tu en as pour encore quelque temps » Puis avec quelques discussions, nous prenions la route de la cantine. Quelques instants plus tard, nous avions nos plateaux en mains et nous nous dirigions vers la table où se trouvait déjà Cassie. Brenna fut la première à parler.


« Encore perdue dans tes pensées, Cassie ? » Je m’installais à ma place habituelle tout comme mes amis, avant de regarder Cassie essayer de dire bonjour dans ma langue. Je souriais et lui rétorquais son salut. Paco essayait aussi, mais c’était catastrophique. Je commençais à entamer mon repas lorsque Cassie brisa le silence qui venait de s’installer. L’affaire Batman. Rien que d’en entendre parler je sentais l’excitation qui arrivait. « J’ai pas tout suivi, mais je vais attendre que les informations soient exactes, j’aime pas quand c’est pas sûr, ça laisse toujours place à des ‘on dit’ et je trouve ça nul.- » Paco l’interrompait « Tu te rend comptes, Harley Quinn en taule, c’est pas croyable ça non ? » disait-il en me regardant. Je répondais presque instantanément. « C’était sûr, c’est pas une criminelle déjantée comme elle qui allait faire peur au chevalier noir. J’suis même sûr que le combat à duré quelques secondes. Avec ses bat-gadgets. ‘je refaisais la scène dans ma tête’. Et puis, elle est bien là où elle ira. C’est toujours une folle en moins dans les rues. » Finissais-je sèchement. Je continuais de manger lorsque Paco commençait. « Vous vous voyez plus tard en héros ? » il nous regardait tous les trois. « Paco, no loco... » mais il me coupait, toujours plus sérieux. « Nan mais je le pense vraiment, ‘il se tournait vers Cassie’ tu penses ressembler à quoi ? Ou faire quoi si tu devenais une héroine ? »

La question de Paco semblait avoir surprise la jeune fille. Il fallut à la jeune fille quelques secondes et deux reprises. Puis, elle nous racontait son avis la dessus. Un opinion qui en quelques sens rejoignait le mien. Dans le sens où je ne comprenais pas l’intérêt d’avoir des pouvoirs ou capacités hors normes si c’était pour ne pas les utiliser. Bien-sûr, je préférais qu’une personne ne les utilisent pas plutôt que de les utiliser en mal. Cela me débectais. Au plus haut point même. Je ne supportais pas ça. Encore que quelques fois, la personne à ses raisons, mais même avec ça, s’adonner à ce procéder, c’était s’adonner à la facilité. C’était bien plus simple de devenir méchant plutôt que de serrer les dents et continuer d’aller de l’avant, de chercher un futur plus ensoleillé et plus prometteur. « Rappelle-moi d’acheter un t-shirt à ton effigie quand tu seras devenue une héroïne, Cassie! » ajoutais Brenna. Tout le monde lâchais un rire suite à cette remarque. « Ouai, moi aussi ! ». Puis, Cassie me retournais la question, en quelques sortes.


Je commençais donc. « Je sais pas. J’aime bien Batman, mais l’idée d’être son sidekick n’est pas ce qui m’enchante le plus ves lo que quiero decir ?J’aime bien évoluer en solo, alors en héros ? Encore plus. Mais je pense être plus du style de Batman comparé à Superman. Dans le sens où Superman, on sait que c’est un gentil, il se cache pas, et on voit en lui un homme bon. Enfin homme… Mais voilà, alors que Batman, les criminels en ont peur, ils ont peur de tomber sur lui, c’est cette peur, réticence à vouloir commettre le crime que je lui envierais. » Finissais-je avant de piquer une fritte dans mon assiette et l’amener à ma bouche. Suivit de cela, quelques petites discussion entre amis sur les cours de la journée, des devoirs, les dernières rumeurs qui circulaient dans le coin, comme par exemple l’énorme rassemblement de la section sport qui voulait aller faire un raid dans l’académie voisine pour se venger de l’humiliation subis pendant le match la veille. Ou encore que Madison à encore été larguée, alors qu’elle pensait que c’était encore le bon. Pauvre d’elle. Comme chaque fin de midi, la sonnerie retentissait et nous indiquait tous que notre pause était fini. Nous nous saluèrent tous avant de prendre la direction des prochains cours. Aussi ennuyeux étaient-ils.

Je matraquais le bouton x de la manette, bouton qui servait à mon personnage de donner un coup de poing à mi-hauteur. Je ne me souciais pas de l’état de la manette, c’était la victoire qui devait primer. C’était un derby même, contre El Paco, El Famoso Paco. Je ne devais pas perdre ce match. Les derbys ne se jouaient pas, ils se gagnaient. Tout du long de la partie, je continuais de me donner au maximum pour qu’au final, Paco l’emporte de peu. C’était prévisible, il avait le jeu et je n’y jouais que chez lui… Mais bon, je n’aimais pas les excuses, alors j’attendrais la prochaine rencontre pour lui rendre la monnaie de sa pièce. Alors que nous finissons notre partie, la mère de Paco l’appelait à manger. Je descendais les marches avec lui pour me rendre jusqu’à la porte pour m’en aller. Alors que je me posais au sol pour enfiler mes chaussures, la femme me demandait si je voulais rester dîner avec eux. D’abord réticent à l’idée de gêner la famille de mon ami, je finissais par accepter suite à l’insistance de sa mère. Quelques instants plus tard, j’étais à table. Elle avait préparé une salade de pâte dont elle seule avait le secret. Elle devait réussir à y ajouter un ou deux ingrédients secret qui rendaient la mixture si bonne. Tellement bonne que j’en reprenais, un délice que de pouvoir l’amener à ma bouche et ensuite le mâcher pour finir au fond de mon ventre. A la fin de ce somptueux repas, je remerciais plusieurs fois sa mère avant de tourner les talons et prendre la direction de ma maison. Même si nous étions encore en vacance scolaire depuis quelques jours, il n’était clairement pas envisageable de prendre déjà de mauvaises habitude. Je m’empressais donc de rejoindre ma résidence.

Alors que j’étais en chemin, une voix lointaine m’interpellais. Au voleur, que proclamais cette voix.   Ne voulais pas m’attirais d’ennuis, je voulais rentrer au plus vite, je décidais donc de prendre un raccourci, fameux raccourci qui serait un mauvais présage pour les films d’horreur. Je faisait quelques pas avant d’entendre une personne parler, c’était étrange, j’entendais la voix devant moi, mais pour autant, il n’y avait personne. Un bruit sonore et un hurlement strident me faisait lever la tête, je voyais une personne s’écraser au premier étage avant de presque s’empaler sur la poubelle situé en dessous de lui. La personne ne bougeais plus, je décidais donc de m’approchais doucement, tel une personne tentant d’apprivoiser un animal sauvage. « Por favor, soit pas mort » répétais-je. Je n’étais plus qu’à une dizaine de mètres. Puis, la personne mystérieuse reprenais vie pour se décaler et s’écraser une nouvelle fois, mais cette fois ci sur le sol. Je réduisais l’espace entre la fameuse personne. Avant de me rendre compte que la personne était une femme et qu’en plus, elle connaissait mon nom. Je mettais quelques secondes avant de réaliser que c’était Cassandra. Pris de panique, je reculais de deux pas avec mes mains sur ma bouche. « Cassie ?! Mais qu’est-ce qui t’as pris de jouer les yamakasi comme ça ? » je me rapprochais et m’agenouillais à côté d’elle. « Ne bouge pas, tu as sûrement des côtes de cassées, ou d’autres fractures. » Une fois dit, je commençais à regarder un peu le corps de Cassie mais rien de folichon. Je palpais le sol à recherche de potentielle gouttes ou mares de sang, mais rien. Rien du tout. La faible lueur du lampadaire n’était pas assez puissant pour que toute la scène soit totalement lisible. Je prenais donc cinq seconde pour mettre le mode lampe torche et pouvoir inspecter un peu mieux l’amatrice de parcours. « Bouge pas trop, je vais essayer de te retirer ta veste pour voir si tu as des bleus ou si tu saignes. Mais il n’y a pas de sang ni sur la poubelle, ni autour de toi. Pour l’instant, je dirais que tu es très très chanceuse, amigo. ». Suite à cela, je l’aidais délicatement à retirer son haut de jogging. Tout doucement, le but n’était pas de lui casser quelque chose d’autre. Elle était déjà assez mal en point comme ça. Une fois la jeune femme dénudé de sa veste, elle avait réussi un petit flip malgré mes réticences. Je profitais de ce moment pour passer méticuleusement chaque cm² de des bras. Pas un bleus. Encore une fois rien. C’était troublant au point où si je ne l’avais pas vu chuter, je ne l’aurais probablement pas imaginé. J’aurais plus vu un autre scénario plutôt que celui-ci. « Tu dois avoir un puissant ange gardien. Tu n’as rien aux bras, pas un bleu, même pas d’écorchures". Je retirais ma veste et prenais la sienne, je compactais le tout pour faire un giga mini coussin. Le héros de la série qui passait le matin serait fier de moi, c’était quoi son nom, Macmachin là. Peu importait, je tournais autour de mon ami, pour me positionner au niveau de sa tête. Avec un petit décompte, je soulevais tout doucement cette dernière pour placer le coussin de fortune. Je m’asseyais à côte. « T’as mal quelque part ? Ca te tourne ? Tu m’entends bien ? » Je posais ces questions machinalement, ma mère travaillé dans le domaine médicale, je l’avais déjà vu quelques fois sortir ces quelques phrases. Je me penchais plus au dessus de Cassie, et je la regardais droit dans les yeux et je mettais ma main avec deux doigts de fermés. « J’ai combien de doigts ? » disais-je finalement. J’en faisais peut-être un peu trop, mais je ne voulais prendre aucun risque, Elle m’avait l’air pour le moment hors de danger, la seule chose qui me faisait peur était l’hémorragie interne, mais je ne pouvais pas le déceler de moi-même. Bien que malgré la chute, elle n’avait pas l’air d’en avoir. Je me reculais et me repositionnais en position assise, je me passais la main dans les cheveux avant de la regarder une nouvelle fois. Que fesait-elle là ? Je n’en avait aucune idée, je lui demanderais plus tard, une fois que je serais sûr qu’elle aille bien.

Voyant que Cassie commençait à reprendre un peu ses esprits, je décidais de bouger un peu et examiner la scène un peu plus en détails. Je lâchais un petit soupire suite à sa blague, et me relevais toujours avec mon téléphone à la main. Pendant que la jeune fille se mettais en position assise, j’inspectais un peu. Tout d’abord, je regardais en l’air, cherchant d’où elle venait. Je trouvais sans mal, c’était sur le toit en face du sinistre. Même si la distance entre les deux bâtiments se réduisait au fur et à mesure que qu’ils montaient en hauteur, il fallait être fou pour tenter une cascade pareille. Pourquoi faisait-elle ça ? Je lui poserais plus tard. J’augmentais la luminosité pour mieux voir, et je pointais sur l’endroit où Cassie s’était écrasé avant d’atterrir sur la poubelle. Quelque chose m’interloquais. Un balcon situé en dessous de la poubelle avait un morceau arraché. Comme un gros bout de béton volatilisé. Ma question était : Est-ce que cela datait d’il y a quelques minutes ou de plus longtemps ? La solution numéro deux faisait plus sens jusqu’à ce que je fasse deux pas en avant et me frappais le pied dans quelque chose de dur. Tout d’abord, je pensais que c’était un plot, une borne pour les pompiers, quelque chose de solide et tout à fait normalement placé. Mais rien de tout cela. C’était un morceau de roche. Il était plus petit que le morceau manquant, mais il y avait de petits gravats tout autour. Je m’abaissais pour essayer de prendre le morceau et se fut avec énormément de mal que je le soulevais un peu du sol. Avant de le laisser retomber. Même si cela pouvait faire aucun sens, et que ce n’était pas logique, j’avais le sentiment que c’était lié de près ou de loin à Cassie. Mais comment ? C’était impossible que ce soit elle qui l’ait brisé ? Non ? Je continuais mon inspection vers la poubelle. Elle avait l’air plutôt en bonne état. J’essayais de l’ouvrir et le mécanisme s’actionnait. Elle fonctionnait encore bien malgré une bosse bien prononcée. Je cherchais d’autres indice autour de la scène avant de voir quelque chose de bizarre. Je m’approchais et m’abaissais pour l’examiner de plus près. Je le prenais dans mes mains et le tournais quelques fois avant de réaliser que c’était une perruque. Soudain, je me souvenais de la rumeur de l’héroïne dans les rues. Un poil agacé, je fixais quelques secondes la fameuse perruque avant de me relever et retourner voir Cassie. Je faisais le lien dans ma tête et tout faisait sens. Le fait que cette rumeur apparaisse quelques temps après sa venue, les conversations… Et sa présence ici. Je retournais à côté d’elle avant de lui jeter la perruque sur ses jambes. « A quoi tu joues ? C’est toi pas vrai ? Tu veux te faire tuer ma parole ? » Je n’attendais que la confirmation de mes accusations. C’était sûr et certain, je ne voyais pas d’autres explication à cela.

Je regardais Cassie avec un regard à moitié furieux et à moitié déçu de son comportement. Je pouvais comprendre l’envie de vouloir être comme eux, faire comme eux. Pour plusieurs raisons comme la notoriété, le fait d’être reconnu à chaque coin de rue. Ou alors tout simplement par pur envie d’aider les autres. Mais ce n’était pas à la portée de chacun. Sûrement pas elle et encore moins moi. Elle prenait une voix enjoué pour protester contre moi, ce qui me rendais encore plus énervé contre elle. Je n’aimais pas que l’on se foute de ma tronche de la sorte. Elle avait quelque part raison là dessus, mais elle avait aussi complètement faux. Lorsqu’elle ajouta qu’elle voulait juste être utile, j’ajoutais à haute voix. «  C’est sûr qu’être enterrer six pieds sous terre est la meilleure façon de te rendre utile... » on pouvais sentir facilement mon agacement.La jeune fille proposait d’en parler chez elle, pas ici c’était imprudent. Je n’étais pas convaincu de vouloir en savoir plus. Puis un téléphone sonnait dans le sac qu’elle avait. Un première fois, puis une deuxième fois. C’était alors qu’elle se décidait à vouloir répondre pour pouvoir rendre les affaires volées à son propriétaire. Elle décidait donc de prendre la fuite, se heurtant à un bloc décroché. Je soupirais quand elle parlais du bloc. Je ne savais pas si elle le pensait vraiment ou si elle essayait juste de changer le sujet. Quoi qu’il en était, quelques secondes plus tard, Cassie s’en allait. Mon humeur n’avait pas changé. Pour me calmer un peu, je récupérais tout les blocs que je pouvait transporter pour les mettre dans la fameuse poubelle de plus tôt. Les quelques bouts trop gros, je les laissait pour les travailleurs de la ville. Je ne pouvais rien y faire de plus. Je m’asseyais quelques minutes pour et le contre. Puis je décidais donc de prendre la direction de chez Cassie. Je prenais mon téléphone pour envoyer un message à mes parents pour qu’ils ne s’inquiètent pas. Que je rentrerais un peu plus tard. Une fois fait, je me mettais en route, en quête de réponse et surtout entendre sa version entière. Je lui devais au moins cela. Et puis ça ne me coûterais rien que de lui laisser le bénéfice du doute. C’était donc avec une air dubitatif et une humeur un peu plus calme que plus tôt que je m’y rendais. J’arrivais à destination plus tôt que prévus. Je n’était jamais rentré, mais je savais où Cassie habitait. Je m’asseyais sur une des nombreuses marches devant son pavillon en attendant le retour de la jeune fille.

Le temps que Cassie arrivait me servait à me calmer, diriger ce qui venait de se produire, et retrouver mon côté chill que j’aime tant. A peine deux minutes plus tard, la jeune blonde apparaissait. Déjà ? Elle n’avait pas rendu le sac pour être déjà présente ? Le fait qu’elle n’avait rien dans ses mains me confirmait qu’elle l’avait bel et bien fait. Je mettais donc cet exploit sur le fait qu’elle avait peut-être, sûrement une très bonne condition physique. Même apparemment après avoir chuté de deux étages. Je me levais et regardais la porte lorsqu’elle m’indiquait qu’elle n’avait pas les clefs, et qu’il fallait donc monter par la cage d’escalier extérieur. Un peu perplexe à l’idée de monter sur quelque chose qui avait l’air si peu solide, je faisais confiance à mon amie qui disait que ça ne casserait pas. Bien. Arrivé à sa fenêtre, elle chuchota quelque chose de presque inaudible, mais j’avais réussi à capter ce qu’elle venait de dire. Pouffant un peu de rire, je la suivais dans sa chambre. Elle me disait de ne pas parler fort, sa mère était là. Mais je n’écoutais qu’à moitié, fasciné de voir à quoi ressemblait l’entre de Cassie-baba. Je scrutais tout ce que je pouvais apercevoir. Mais à peine trois secondes d’observation que Cassie diminuait de taille pour se retrouver au sol. Encore une fois, je lâchais un rire étouffé. « Faire attention où je marche, noté » taquinais-je la jeune fille.

Cassie se reprenait et commençait alors à parler, j’écoutais mais d’une oreille distraite, mon regard s’était posé sur un globe. Je m’approchais doucement du globe quand soudain, une idée folle me passait à l’esprit. Je faisais comme dans les jeux télévisés, je tournais la pièce de collection pour l’arrêter avec mon doigt. Le pays qui se trouverait sous ce dernier serait le pays de ma soit disant prochaine destination. Le globe tournait lorsque je l’arrêtais net. Le pays en question était la Chine. Je soupirais avant de lâcher à haute voix. « Mais, j’aime pas la Chine moi… » D’une bond, j’entendais Cassie pester et m’arracher des mains l’objet. Elle le tenait haut dans ses mains si bien qu’on aurait dit un gourdin prêt à l’action. Instinctivement, je faisais un pas en arrière avant de me prendre à mon tour les pieds dans son sac et partir à la renverse. Ma main agrippa quelque chose de doux pour le tenir fermement, tentant de freiner ma descente. Mais l’objet en question ne résistait pas sous la pression du poids et lâchais prise. Un bruit sourd suivi avant que mes fesses entraient en contact avec le sol. Un drap venait me recouvrir. C’était alors que je comprenais que c’était le rideau. Le bruit d’une voix que je ne connaissais pas retentissais. Ce à quoi Cassie répondait avec un peu d’agacement. Je me dégageais du rideau maléfique pour me relever. « Tout est dangereux dans ta chambre, entre le sac fourbe et le rideau maléfique. » Alors qu’elle soupirait, elle m’ordonnait de me tenir correctement et de ne plus faire de bruit. Elle partait dans la salle de bain se changer. Étant probablement la personne qui avait le plus de difficulté à se tenir en place. Une nouvelle idée farfelue passait à mon esprit. Voyant que la blonde possédait une chaise à roulette. J’allais donc m’occuper avec. Je m’asseyais dessus avant de faire un petit test. Parfait. Ni une, ni deux, je poussais avec mes pieds pour aller de l’autre côté de la pièce. Mais lorsque je passais devant la porte de la salle de bain, un reflet m’attirais l’œil. C’était alors que je remarquais que la porte n’était pas fermé mais qu’en plus j’eus l’impression de décerné lors d’un très court moment Cassie, mais plus dénudé que d’habitude. Ma course se finissait au niveau du mur opposé. Avec les joues qui commençait un peu à rougir, j’appelais pour lui demandais si elle avait un t-shirt sur elle. J’attendais plus qu’elle me le confirme pour ensuite faire une théorie comme quoi c’était avec l’obscurité et tout plein de chose qui m’aurait trompé, fort heureusement. Du moins je l’espérais Quoi qu’il en soit, moi qui pensais que ça allait être tout sauf amusant, j’étais plutôt content de me rendre compte que c’était le contraire.

Lorsqu’elle dépassait la tête pour me demander ce que je venais de dire, je pouvais voir qu’elle n’avait rien sur le tout petit bout d’épaule qui dépassait. Mes joues devenait rouge pivoine, et je tentais de cacher ça. Mais je me doutais que cela se voyait. Elle fermait la porte, j’en profitais donc pour faire le tour du propriétaire. Je me levais de la chaise et je regardais autour de moi. Il y avait énormément de babiole et d’artefact. Tous plus anciens et plus mystérieux les uns les autres. Lorsqu’un autre objet vieux sautait à mes yeux, je le prenais et discernais facilement que c’était un doudou. Je commençais à sourire. Avant de dire à voix haute ‘souris’. Soudain, Cassie sortait de la pièce presque en furie, ce qui me faisait sursauter. D’un geste non contrôlé, je faisais glisser une babiole qui venait s’écraser au sol. La voix de la maman de Cassie reprenait de plus belle alors que des bruits de pas annoncés qu’elle arrivait. Ni une, ni deux, je plongeais sur le côté du lit. Je me cachais alors que j’entendais converser Cassandra et la maman. On aurait presque crût à un remake d’un film à moindre budget d’ados américain. Sauf que là c’était réel. Je pouffais de rire alors que Cassie tentait de faire croire à sa mère que c’était de la maladresse et de la fatigue qui provoquait les bruits. J’avais à présent deux nouveaux noms alors. Alors que la porte se refermait, je prenais le cousin, et attendais que la jeune fille se retourne. Lorsqu’elle était face à moi, je lui lançais droit dans la figure avant de rigoler à plein poumon. Même si c’était un peu atténué. J’attrapais le second coussin quand la blonde me chargeait. Un combat de quelques minutes s’était lancé. Je la frappais, puis c’était à son tour. Il fallait dire qu’elle frappait vachement fort la bougre. Le combat se terminait par un coup droit dans ma face, qui me faisait tomber à côté de son lit. J’essayais de reprendre mes esprits quand quelque chose de rouge se trouvait sous le lit, mais aussi à quelques centimètres de mon nez. Je l’attrapais et je l’approchais de moi pour examiner. Les joues rouges revenait lorsque je comprenais que c’était un soutien-gorge à Cassandra. Je le tenais avec deux doigts, puis je me relevais. « Heu Cassie... » Lorsqu’elle voyait le sous vêtements, elle me l’arrachait de mes pour le ranger, elle semblait autant gêné que moi. Avec tout le bazar, et les plumes qui volaient encore un peu, je n’avais pas réalisé que j’avais tâché mon pantalon et un bout de mon t-shirt avec la lampe à lave qui était au sol. Ce n’était pas trop grave. J’espérais juste que ça ne tâchait pas trop fort, auquel cas j’allais prendre un sermon digne de ce nom lorsque ma mère l’apprendrait. Alors qu’il faisait plus chaud que plus tôt, j’attrapais la chaise et me laissais tomber dessus, j’étais dos à la fenêtre, et je commençais à reprendre un peu de sérieux. Je commençais même à ressasser pour trouver une solution. Mais je ne m’étais pas préparé pour ce qui allait suivre.

Je restais quelques secondes silencieux. J’essayais de faire fonctionner mes neurones pour comprendre et trouver une explication logique. Mais rien ne venait. Rien de logique en tout cas. J’allais ouvrir la bouche pour proposer une hypothèse quand la jeune fille se rapprochait de moi. Mais dangereusement. Plus elle approchait, plus je commençais à stresser. Mais elle veut faire quoi là ? Me disais-je intérieurement. Lorsqu’elle était à quelques centimètres de mon visage, la panique pouvait se lire dans mes yeux. Je ne savais toujours pas quelles étaient ses intentions. Mais je restais figé. J’attendais de voir la suite. Mais lorsque quelques unes de ses mèches tombaient sur mon visage et me bloquait la vue, je prenais tout mon courage à deux mains pour lever la main et tout doucement les retirer. La voix de Cassie me faisait presque sursauter. Lorsqu’elle me demandait ce que je faisais. Un peu pris au dépourvue, je répondais presque au tac au tac. « heu, rien c’est juste qu’elles étaient dans mes yeux, c’est chiant pour voir tu vois, et ça pique, et... » Tu t’enfonces là Jaime. Valait mieux que je m’arrête là. Je faisais n’importe quoi plus qu’autre chose. Lorsque la jeune fille me faisait une remarque sur le fait que je n’étais pas très coopératif, c’était alors que je comprenais qu’elle voulais ouvrir la fenêtre. Je lui répondais donc. « Surtout dis le pas, j’aurais pus me décaler hein ». Une fois que l’air pouvait rentrer, je sentais une brise caresser mon cou et mes cheveux. Ce me faisait tant de bien que j’en oublierais presque la situation d’il y a quelques secondes. Puis la jeune fille me menaçais de ne pas bouger, et de rester bien sage le temps qu’elle nettoie le bordel présent. Je profitais de cette pause pour une nouvelle fois retenter le puzzle mais toujours rien. j’ajoutais à l’oral. « Il nous manque quelque chose, c’est impossible qu’un humain survive à ça nan ? » regardais-je Cassandra comme si elle allait me donner les réponses à mes questions. Elle se mettait elle aussi à parler lorsqu’elle trouvait une tache de sang. Puis, elle me demandais si je saigné. Instinctivement je lui disais que non, mais je regardais en même temps. Un coupure avait percé ma peau au niveau de la jambe et je ne l’avait ni vu ni sentis. « C’était sûrement suite à la chute avec le polochon ‘disais-je alors que j’examinais la plaie’ ça va, rien de trop grave, c’est pas très grand » Je me levais pour aller prendre un gant dans la salle de bain, puis ensuite j’appuyais sur la plaie. Aucune douleur, j’avais de la chance sur ce coup. Alors que j’avais reposé les fesses au même endroit qu’avant, je lui confirmais à l’orale ce qu’elle disait. « Je pense aussi, mais tu penses que ça veut dire quoi ? Que quelqu’un t’as protégé ? Ou... » que tu es un don ? Finissais-je dans ma tête. « Nan oublie, ça doit pas être ça, il y avait peut-être déjà une grosse fissure sur le mur, ce qui aurait permis que ça casse aussi facilement, et peut-être que la poubelle était pleine, ce qui aurait encaisser ton choc ? » Finissais-je toujours autant troublé par si peu de réponse.  

Alors que je tenais le gant sur mon genou, elle me prenait le gant des mains pour le faire elle même. J’étais d’abord surpris par ce geste, puis j’étais plutôt content. Puis, elle sortait quelque chose d’insensé. « Comment ça tu ne serais plus la même, j’suis sûr qu’il y a une explication tout à fait logique derrière. » J’essayais autant de convaincre Cassandra que moi même à ce moment. Puis, elle me demandais si je pouvais garder ça que pour moi. Je lui hochais de la tête en signe de oui, bien sur que j’allais le garder. La question ne se posait même pas dans ma tête. Puis, elle s’excusa pour mon pantalon, ce à quoi je lui répondais que ce n’était pas de sa faute. Elle me passait ensuite un jogging, disant qu’il était trop grand pour elle. Perplexe, je me rendais donc dans la salle de bain pour me changer. Une fois arrivé dedans, je fermais bien la porte pour éviter tout soucis comme plus tôt, et je commençais à me changer. Puis, quelque chose me frappait. L’odeur de la pièce. C’était l’odeur de Cassie, mais à ma surprise une nouvelle fois, elle ne me déplaisait pas. Au contraire, je trouvais que cette senteur était plus agréable à renifler. Perturbé par cette nouvelle découverte, je loupais le trous pour mettre ma seconde jambe, et je me rétamais une nouvelle fois au sol. ‘c’est pas possible, elle veut ma mort cette maison...’ me disais-je intérieurement. Avec un peu d’effort, j’arrivais à enfiler le tout, je mettais en boule mon pantalon avant d’ouvrir la porte et voir la jeune fille sur le lit.

Je posais donc l’affaire sur le bureau, avant de m’approcher et de me placer à ses côtés, sur son lit. Je répondais au tac’o’tac à ses questions. « Je sais pas, j’aurais voulu te donner tes réponses, mais je sais pas non plus. C’est... » et mes mots se perdaient, je ne savais pas quoi ajouter. Puis, elle proposait que c’était à cause de moi. Interloqué, je ne comprenais pas trop la liaison. Je n’avais strictement aucun pouvoir, cette hypothèse était donc forcément fausse. Puis c’était autour d’une autre hypothèse. Le fait qu’elle ne connaissait pas son père. Mon visage se figeait, avant de commencer à bégayer. « attends. Ton… Me dis pas que ton père… est Superman ? » bouche bée. C’était ça la solution, ça expliquait tout. Jusqu’à ce qu’une petite claque suivit d’un petit ‘mais non’ de la jeune fille venait faire couler cette nouvelle théorie. J’étais à cours d’hypothèse. J’allais en formuler une nouvelle quand les deux bras de la fille m’entourais pour me faire ce qui semblait être un câlin. Pris au dépourvu, et n’était pas un adepte de cette pratique, je me laissais faire sans bouger. Sur ce qui paraissait être une éternité, mais une éternité moitié agréable, j’allais faire un mouvement lorsque la fille m’entraînait dans sa chute. C’était une situation pour le moins originale, et auquel je n’aurais jamais parié en entrant dans cette chambre. 

Avec le manque d’équilibre de Cassandra, elle nous avait fait tomber à la renverse sur son lit. Elle avait à présent sa tête sur mon torse, et ne bougeait pas. Dans un moment normal, ou n’importe qu’elle moment, j’aurais très certainement pris peur, avant de me relever et partir en courant, mais ce n’était pas la cas pour cette situation. Je restais là, sans bouger. Le fait que la jeune blonde me demande si on peut rester comme cela quelques instants confirmé mes interrogations. Je faisais un léger signe de menton pour lui confirmer. Une remarque sur lequel je faisais un bon oreiller fusait, ce auquel je répondais. « Et toi, tu fais une bonne peluche, peut-être un peu trop agitée ceci dit.. » Puis, plus un mot. Un certain moment passait, je n’aurais su dire combien de temps. Avant que Cassie se remette en position assise. «  Je pense pas non plus, mais faut pas perdre espoir, les réponses vont venir d’elles même, j’en suis sûr. » lui répondais-je. Oh mon dieu, mes parents, j’avais complément oublié, j’allais me faire trucider en rentrant, mais bon, c’était pour la bonne cause.  Sa proposition me faisait sourire, bien-sûr que j’étais partant. « J’suis okay seulement si tu me laisse choisir le nom » la taquinais-je. Puis, je me relevais, je repris le pantalon avant de me diriger vers la fenêtre. Je l’enjamber et m’arrêter à mi chemin. « J’suis sûr que tu auras tes réponses assez tôt. » puis je reprenais mon mouvement. Je me loupais une énième fois pour m’écraser sur le sol métallique. Je lâchais un soupir de douleur, avant de me frotter le dos. Je me relevais pour entrevoir la chambre de Cassandra et la chercher des yeux. « C’est définitivement pas normal ce qu’il s’est passé, à demain. » finissais-je difficilement. Je faisais un signe de main avant de descendre les escaliers. Je faisais le retour perdu dans mes pensées. Cherchant à comprendre. Mais je n’avais pas les réponses. Enfin, pas encore. Qui l’aurait cru que Wonder Girl venait de naître ? Qui l’aurait cru que quelques années plus tard, elle serait totalement okay avec ça. Tout comme moi, être okay d’avoir un alien dans le dos. Totalement fou, incroyable même si vous voulez mon humble avis. Ces choses, jamais le moins du monde je l’aurais deviner. Mais personne l’aurait fait non plus. Tout ça, restais après tout ‘stories of the non yet Wonder Girl and the future Blue Beetle.’