[Détroit] Open your eyes... (pv Barry Allen)

Je m’appelle Barry Allen et je suis l’homme le plus rapide du monde. A onze ans, j’ai vu ma mère se faire tuer par une chose inimaginable. Mon père fut accusé du meurtre et emprisonner. Mais un accident fit de moi un être inimaginable. Aux yeux du monde, je ne suis qu’un technicien de la police scientifique mais j’ai un secret, avec l’aide de mes amis de la Justice League, j’utilise ma vitesse pour combattre le crime et sauver le monde. Je m’appelle Flash.




Je ne peux m’empêcher de penser à ce moment. A cette bataille où j’ai failli la perdre parce qu’elle m’a sauvé ma vie. J’ai vraiment eu peur à cet instant. Elle est devenue si importante pour moi. Je sais qu’elle est assez forte et qu’elle n’a besoin de personne pour gérer sa vie mais pourtant j’ai eu peur pour elle. Cette peur reste là enfouie en moi depuis bientôt trois semaines. Depuis ce drame. Chaque jour, je passe la voir même si elle est dans le coma et je dépose un bouquet de fleur. D’ailleurs, les infirmières ne savent plus où les mettre tellement il y en a. Mais là, il faut que je parle de ce que je ressens, de cette peine. Il faut que j’en parle à quelqu’un. Et ce quelqu’un se trouve depuis quelques années en prison, mon père, Henry Allen. Même si celui-ci n’aime pas que je vienne le voir dans ces lieux, il est toujours heureux de me voir. C’est ainsi que je l’attendais, derrière cette vitre épaisse comme souvent.  Un petit sourire s’afficha sur mon visage quand il arriva. Il s’asseyait et prit le téléphone, je fis de même.

- Alors champion, comment tu vas ? me demanda-t-il.

- J’ai connu de meilleurs jours, je dois bien te l’avouer.

- Ah… Que se passe-t-il ?

- Disons que … j’ai une amie …proche qui … qui a eu un accident et elle est dans le coma et je ne peux m’empêcher de me dire que c’est ma faute.
Mon père ne sait pas que je suis Flash, enfin je crois qu’il ne le sait pas.

- Pourquoi tu dis ça, fils ? Tu n’es pas responsable de son accident ? Tu ne pouvais rien faire ? Je ne connais pas exactement les circonstances mais ne t’en veux pas, les choses devaient malheureusement se faire comme ça. C’est pour ça, continue d’aller la voir car je suppose que tu dois y aller tous les jours, elle va sentir ta présence et elle saura que tu es là près d’elle. Mais une question me taraude l’esprit, c’est une amie-amie ou plus ?

- Pa’, arrête , rétorquais-je en souriant et rougissant.

- D’accord, champion, donc ne te culpabilise pas et tout ira bien.  Courage et tu verras, elle se réveillera bientôt.

Le garde annonça la fin des visites. J’avais à chaque fois l’impression que les visites étaient de plus en plus courtes. Je raccrochai le téléphone et sourit à mon père avant que celui-ci ne se lève et retourne dans sa cellule. Je quittai la prison et me retrouva à l’extérieur. Je me mis à courir et pris la direction de l’hôpital en prenant bien soin comme à chaque fois de passer chez le fleuriste et prendre un bouquet de fleurs avant d’aller retrouver Mari. Chaque jour, j’espérais qu’elle se réveille de ce long coma. Moi-même, j’avais passé un certain temps dans le coma et je connaissais la sensation qu’on pouvait avoir. J’arrivai finalement à l’hôpital et Gideon m’indiqua que l’électrocardiogramme de Mari s'était agité. Je me précipitais alors à vitesse humaine dans les couloirs jusqu’à sa chambre. Et là, je la vis, redressé sur son lit. Je sentis alors mes larmes montées.

- Eh bien c'est à cette heure-ci que t'arrives ? Je pen...

Une grosse émotion me traversa et c’est rapidement que je vins la prendre dans mes bras. Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase que je l’avais contre moi. Je sentais son cœur battre si fort. Je la relâchais ensuite pour ne pas non plus l’étouffer, ça serait dommage non ?

- Dé...Désolé mais je suis tellement heureux que tu sois enfin réveillé. J’ai eu tel…. Je ne finissais pas ma phrase, mon regard plongé dans le sien.

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Je m’appelle Barry Allen et je suis l’homme le plus rapide du monde. A onze ans, j’ai vu ma mère se faire tuer par une chose inimaginable. Mon père fut accusé du meurtre et emprisonner. Mais un accident fit de moi un être inimaginable. Aux yeux du monde, je ne suis qu’un technicien de la police scientifique mais j’ai un secret, avec l’aide de mes amis de la Justice League, j’utilise ma vitesse pour combattre le crime et sauver le monde. Je m’appelle Flash.




Je suis tellement heureux qu’elle soit réveillée que je ne peux contrôler mes émotions et la serre contre moi. Je sens qu’elle est surprise et troublée à la fois. Je sens alors ses mains dans mon dos pour m’éteindre à son tour. Je souris. J’avais tellement eu peur pour elle depuis cette bataille. Elle m’avait sauvé la vie quand notre ennemie avait fait tomber cette façade de l’immeuble. Si elle ne m’avait pas sauvé, je serais certainement mort à cette heure-ci. Et c’est elle qui aurait amené des bouquets de fleurs sur ma tombe. Humm un peu glauque non ?

Je la relâche et m’écarte un peu, la laissant respirer et m’excuse pour ma réaction. Elle laisse échapper un rire amusé de me voir comme ça, moi qui suis plutôt toujours dans l’humour, je venais de lui montrer une nouvelle facette de moi, une facette plus fragile, plus humaine. Je sentis alors sa main sur ma joue et nos regards plongèrent l’un dans l’autre à nouveau. Alors que je continuais de parler, elle fit un petit « shhh » doucement pour que je me taise. Je lui souris de nouveau quand elle prit la parole avec un air malicieux.

- Monsieur Allen j'ai besoin de sortir... peut-on partir incognito sur le toit de ce bâtiment histoire que je respire plus l'air que toutes ses fleurs qui ont envahies ma chambre ?

- Humm bien sûr, Mademoiselle McCabe, répondis-je en souriant. J’avoue qu’il y a beaucoup de fleurs ici, auriez-vous un admirateur secret ?

Elle retira alors tout ce qui la relié aux machines et enfila la robe de chambre à côté d’elle tandis que je jetai un œil à l’entrée de la chambre en jetant un œil dans le couloir. Le champ était libre. Alors que je me retournais vers Mari, je la vis se lever et ses jambes lâchèrent. En super vitesse, je la rattrapais.

- Tout doux, je suis là. , dis-je en la rattrapant et la serrant contre moi en la tenant par la taille. Prête ?  

Elle n’eut pas vraiment le temps de répondre que nous étions déjà sur le toit. De l’air pur. Et la chaleur du soleil. Ça faisait vraiment du bien. Les rayons du soleil jouaient sur sa peau. Elle était si rayonnante même après avoir passer trois semaines dans le coma. Je ne pouvais pas m’empêcher de sourire comme un Idiot…. Et je me souvins de ce que mon père m’avait dit quelques temps plutôt …. De garder espoir qu’elle se réveille. Comment savait-il qu’elle allait se réveiller ? Serais-tu devin, papa ?

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Je la regarde. Elle est toujours dans mes bras, les yeux fermés, profitant du soleil qui caresse sa peau. Elle se sent bien et je me sens bien avec elle. Barry, tomberais-tu amoureux de la belle Mari McCabe ? J’en ai bien l’impression. Ce sentiment que je ressens… Je ne l’ai jamais ressenti et j’aime ce sentiment. Mari ouvre de nouveau les yeux et me regarde. Je souris comme un idiot et elle n’hésite pas à me le faire remarquer en fronçant les sourcils et prenant un air un peu plus dur.

- Je ne me moque pas. Juste que je suis heureux que tu sois saine et sauve, et d’être là avec toi. J’aime ça. J’aime ta présence. Barry n’en dit pas trop, tu vas la faire fuir.

Je la vois alors regarder tout autour de nous, cherchant surement le lieu de la bataille. Heureusement, nous avions réussi tant bien que mal à vaincre notre ennemie, même si c’était très difficile, nous l’avions repoussé et envoyé dans la Zone Fantôme, cette prison créait par la famille de Superman. Je remarquai que Mari tenait son totem dans sa main.

- Je vois que tout n'est pas détruit... Tu m'expliques ce qu'il s'est passé depuis que tu m'as amenée ici ?   me demanda-t-elle.

- Effectivement, on a pu l’arrêter même si je dois t’avouer que c’était très difficile mais heureusement avec un peu de magie et accès à la Zone Fantôme, on a pu l’envoyer là-bas. On a commencé la reconstruction de la ville. Et comme tu as pu le voir, chaque jour, je venais te voir avec un bouquet de fleurs et ne t’inquiètes pas, j’ai aussi été voir ton père qui est venu aussi te voir le plus souvent possible. D’ailleurs, je ne sais même pas s’il sait que tu es réveillé.  

Je continuais de la regarder dans les yeux tandis qu’elle était toujours appuyée contre moi. Il lui fallait du repos enfin du moins le temps que son corps reprenne des forces. Et même si je sais qu’elle est une battante, elle doit prendre son temps pour redevenir Vixen.

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Je m’appelle Barry Allen et je suis l’homme le plus rapide du monde. A onze ans, j’ai vu ma mère se faire tuer par une chose inimaginable. Mon père fut accusé du meurtre et emprisonner. Mais un accident fit de moi un être inimaginable. Aux yeux du monde, je ne suis qu’un technicien de la police scientifique mais j’ai un secret, avec l’aide de mes amis de la Justice League, j’utilise ma vitesse pour combattre le crime et sauver le monde. Je m’appelle Flash.




Je vis alors dans ce regard de l’inquiétude avant qu’elle me tâte mes bras puis mes cotes en me demandant si j’allais bien. Je souris en la voyant faire car malgré son caractère, elle s’inquiétait pour moi et c’était touchant et mignon. Elle pose ensuite son oreille contre mon torse pour écouter les pulsations de mon cœur qui à cet instant battait fort. Elle me regarde de nouveau et je vois à travers ses yeux un regard inquiet. Me demandant si c’est normal que mon cœur batte si fort, je la rassure en lui disant que oui c’est tout à fait normal. Les pulsations cardiaques d’un bolide sont plus fortes que la normal et le fait aussi d’être avec elle les fait accélérer encore plus.


- Tu vas bien ? C'est normal si ton pouls va à une allure folle comme ça ? C'est proportionnel à ta vitesse ?  

- Oui c’est normal, les pulsations cardiaques d’un bolide sont plus fortes que la normal. Ne t’inquiète pas et tu sais que j’aime que tu t’inquiètes pour moi comme cela, dis-je en lui posant ma main droite sur sa joue et la caresse sans la lâcher du regard.


Autant au début de notre rencontre, elle m’aurait repoussé mais pas là. Là, elle restait contre moi dans mes bras. Je la sentais bien mais fatigué en même temps. Je lui proposais de s’assoir et qu’elle reprenne un peu de force. Je me souviens de notre première rencontre, dans cette banque. Cette première rencontre était un peu mouvementée mais la suite fut agréable enfin sauf le moment où au début du concert elle m’a fait la tête. Mais quand elle m’a fait découvrir son endroit favori, c’était la meilleure soirée de ma vie et en sa compagnie quoi de mieux. Il est certain que j’ai eu un coup de foudre pour elle dès que mon regard s’est posé sur elle et je peux vous dire que ce coup de foudre fait moins mal que celui qui m’a donné mes pouvoirs. Elle est pour moi plus qu’une amie et ça je le sens, je le sais au plus profond de mon cœur.

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Sa réaction changea du tout au tout une fois que j’eus dit que j’aimais qu’elle s’inquiète pour moi, son mauvais caractère reprenait le dessus, ce qui m’attrista légèrement avant qu’elle ne retire ma main de sa joue. Elle me demanda ensuite comment allez les autres. Je la rassurai en lui disant que les autres allaient bien aussi même si on a tous morfler. Je lui fis alors la remarque que dans tous les cas, même moi ou n’importe quel autre super héros, seul, nous n’aurions rien pu faire et qu’elle ne devait pas s’en vouloir de ne pas avoir été forte. On est tous passé par là malheureusement et c’est comme cela qu’on avance, qu’on grandit. Malgré tout ça, son visage s’assombrit et je sentais la peine, ou plutôt la colère sur son visage. Une colère contre elle-même car elle n’avait pas été pour elle à la hauteur de l’héroïne qu’elle est. Elle me demanda par la suite de la ramener dans sa chambre, prétextant qu’elle était fatiguée. Je lui fis un signe de la tête et la ramenai dans sa chambre.


Chuck, son père adoptif entra dans la chambre quelques secondes plus tard. Il nous regarda d’un air suspicieux et me lança un regard un peu noir. Il devait continuer de m’en vouloir pour ce qui était arrivé à sa fille car je lui avais dit tout ce qui s’était passé et comment elle m’avait sauvé la vie. Et je peux vous le dire qu’après cela, il ne me porte pas dans son cœur mais j’espère un jour lui faire changer d’avis à mon égard. Il me fit comprendre alors que je devais partir car il souhaitait passer un moment avec sa fille. Je pense aussi que ne l’ayant pas prévenu tout de suite que Mari, le pauvre homme l’ait mal pris. Outch !! C’est ainsi que dans un ton sec, il me remercia de ma visite. Mari me regarda dans les yeux avant de me lancer discrètement un petit « A demain », sa main posée sur la mienne. Je lui souris tout en la regardant dans le blanc des yeux et lui dis à mon tour « A demain ». Je saluais poliment Chuck d’un signe de la tête et quitta la pièce.


Deux semaines étaient passées. Deux semaines où j’avais été très discret, pas que je ne voulais pas la voir mais son père m’avait bien fait comprendre de garder mes distances avec elle. Il la protégeait, je comprenais très bien mais elle était assez grande, assez adulte pour prendre ses décisions. Malgré le fait que j’étais loin d’elle, j’avais gardé un œil sur elle pendant tout ce temps. Elle m’avait envoyé un message par le biais de Gideon avec le jour de sa sortie. Il fallait que je sois là, même avec l’interdiction de Chuck. Je voulais lui réserver une surprise et quoi de mieux qu’un petit diner dans son endroit favori, le […]. J’avais tout réservé, tout préparé de A à Z et Gideon allait m’aider à l’amener jusqu’à moi avec une sorte de petit jeu de piste. Et le jour J était enfin arrivé. C’est à travers une caméra que je la voyais, seule sur le trottoir, son père n’était pas là. Je savais qu’en ne me voyant pas, elle serait en colère contre moi mais la surprise en valait la peine et je suis quasi certain voir même complètement certain que son sourire reviendrait rapidement sur ses lèvres.

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Je m’appelle Barry Allen et je suis l’homme le plus rapide du monde. A onze ans, j’ai vu ma mère se faire tuer par une chose inimaginable. Mon père fut accusé du meurtre et emprisonner. Mais un accident fit de moi un être inimaginable. Aux yeux du monde, je ne suis qu’un technicien de la police scientifique mais j’ai un secret, avec l’aide de mes amis de la Justice League, j’utilise ma vitesse pour combattre le crime et sauver le monde. Je m’appelle Flash.




Je peux suivre tout son parcours grâce à Gideon qui me retransmet toutes les images des caméras de surveillance. Je souris car je la vois suivre chacune des étapes et je vois son sourire quand les gens la remercient de veiller sur eux et sur la ville. La voilà arriver à destination, le Grove. Le gérant lui dit alors qu’il a apprécié les deux semaines qui venait de passer à tout préparer. Je pense qu’elle commence à comprendre ce qui se passe et que c’est moi qui lui ai réservé cette petite surprise. C’est le moment pour moi de sortir de l’ombre. Je m’avance, passant à travers le rideau de plantes tombantes et je la regarde dans les yeux sans la lâcher du regard. Le gérant nous laisse en nous souhaitant une bonne soirée, même si dehors c’était la pleine journée. Je la vis s’assoir et je m’avançais vers elle, faisant un pas, puis deux. Je sortis comme par magie un bouquet de roses rouges.

- J’espère que ma petite surprise te plait. Je sais que je n’ai pas été très présent durant ta rééducation et je tenais vraiment à passer un moment seul avec toi. Une soirée dans le seul endroit où tu te sens bien, libre et sans poids sur tes épaules. Et j’aime cet endroit depuis notre premier rendez-vous. Et j’aime quand on est ensemble. Et puis on a deux semaines à rattraper enfin cinq semaines même je dirais.

Je m’agenouillai devant elle, non pas pour la demander en mariage si c’est à cela que vous pensez, vous qui lisez ces lignes, mais pour être plus proche d’elle. Elle ne me lâchait pas du regard et moi non plus d’ailleurs. J’avais eu si peur de la perdre. Je ne sais pas ce que j’aurais fait sans elle honnêtement. Vous allez me dire « oui mais tu faisais comment avant qu’elle n’entre dans ta vie ? » , je vous répondrais « bonne question, je ne sais pas, j’étais seul mais maintenant elle est là, bien présente dans ma vie et pour rien au monde, je voudrais qu’elle la quitte, je crois, non j’en suis sûr, je tiens à elle plus que vous pouvez l’imaginer »

- Mari McCabe, veux-tu diner avec moi, rien que toi et moi, ici dans ce lieu de paix intense, sans super vilains, sans extra-terrestre, sans méta humains, rien que nous ?

Alors là si elle me dit non et qu’elle s’en va, je serais dépité. Allez Barry, elle va rester en ta compagnie et dans son lieu fétiche qui plus est. Je la regardais dans les yeux, lui faisant un peu la moue tout en lui souriant. Elle avait vraiment fait chaviré mon cœur la toute première fois et ce n’est que le début.

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Je m’appelle Barry Allen et je suis l’homme le plus rapide du monde. A onze ans, j’ai vu ma mère se faire tuer par une chose inimaginable. Mon père fut accusé du meurtre et emprisonner. Mais un accident fit de moi un être inimaginable. Aux yeux du monde, je ne suis qu’un technicien de la police scientifique mais j’ai un secret, avec l’aide de mes amis de la Justice League, j’utilise ma vitesse pour combattre le crime et sauver le monde. Je m’appelle Flash.




Je vis la panique sur son visage quand je m’agenouillai devant elle. Son visage avait pris une allure de marbre. Je la vis toucher son totem. Qu’allait-elle faire ? Allait-elle faire une invocation ? Je commence alors à prendre la parole. Elle se met alors à rire, je la sens d’un coup plus détendu. Elle accepte finalement mon invitation tandis qu’elle prit le bouquet de roses et je m’installe face à elle.  C’est alors qu’elle prit la parole et me taquina. Oui oui vous avait bien lu, Mari me taquine.

- Tu as préparé tout ça en deux semaines ? Tu n'es pas censé être l'homme le plus rapide du monde ? et j'imagine que le repas se sera frites et hot dog vu l'heure... Oh à moins que tu saches cuisiner !  Tu sais faire ça ?

- Je le suis, je suis l’homme le plus rapide du monde mais ça m’arrive aussi de prendre mon temps. Et oui cela m’a pris deux semaines car je voulais que tout soit parfait. Humm non ça ne sera pas frites hot dog mais bien tenter. Humm je te laisse découvrir.

Je savais que d’avoir fait silence radio, elle allait avoir une petite rancune à mon égard. Après faut dire que Chuck, son père ne m’a pas laissé vraiment le choix avec son mauvais caractère, il me la bien fait comprendre. Il pense toujours que c’est ma faute ce qui lui ai arrivé. Seulement, Mari est une héroïne et il devrait savoir mieux que personne que même si on l’empêche de faire une chose, elle le fera quand même. J’ai eu du mal pendant les quinze jours qui se sont écoulés mais à force de persévérances, lui et moi avions parlé. Il m’avait demandé pourquoi, pourquoi je m’acharnais à vouloir la voir. Je pense qu’il avait très bien compris qui j’étais en réalité. C’est alors que je lui dis la vérité, j’appréciais énormément Mari et je voulais faire parti de sa vie et elle de la mienne. Mais revenons à nos moutons. C’est en souriant que je m’excuse et en super vitesse m’éclipse avant de revenir avec l’entrée de notre repas : Carpaccio de tomate ananas, glace chèvre basilic.

- J’espère que cette entrée te plaira. OH j’ai oublié le champagne, j’espère que tu aimes le champagne ?  lui demandais-je.

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Je vois sur son visage quand je reviens avec l’entrée de la stupéfaction et une réelle surprise. Comment pouvais-je savoir qu’elle était végétarienne ? J’avais reçu un peu d’aide à force de persévérance par Chuck. Il finira par m’apprécier à force de me connaitre. Nos regards se perdent à nouveau l’un dans l’autre. Après lui avoir demander si elle aimait le champagne et qu’elle me le confirma d’un signe positif de la tête, je partis en super vitesse chercher la bouteille et revins. Elle va penser que je suis une vraie pile ambulante et j’avoue que je le suis. Il faut vraiment me suivre. Je peux être ici et une seconde plus tard ailleurs.  

- Hum... euh... Barry, tu me fais quoi en fait là ? Tu veux m'annoncer une mauvaise nouvelle pour que je le prenne bien ou...

-  Mais non rohhhhhh ... Bien au contraire, on n’a pas pu passer beaucoup de temps ensemble ces derniers temps depuis … tu sais quoi et faut qu’on fête ton rétablissement non ? Et je dois t’avouer que tu m’as énormément manqué. , dis-je en prenant sa main car j’avais remarqué son regard angoissé et craintif. J’ouvris quelques minutes plus tard la bouteille de champagne avant de remplir nos verres.


Elle ne m’avait pas quitté du regard et je pu apercevoir un petit sourire sur le coin de ses lèvres même si elle ne le montre pas. Après avoir trinqué, on commença à manger nos entrées. C’était vraiment bon je dois dire, j’avais bien réussi l’entrée. Il faut dire Darryl m’avait bien appris à cuisiner durant mon adolescence. On enchaina sur le plat principal : Gnudi à la ricotta et aux épinards, sauce tomate. Un vrai délice aussi et Mari semblait vraiment apprécié ce repas. Tout en mangeant, on discutait de tout et de rien. On rigolait tout en se lançant des petits regards. J’aimais vraiment passer du temps dans ce lieu avec elle, c’était le paradis. Je me sentais tellement bien sans le poids du monde sur les épaules.

-  J’espère que tu as apprécié ce repas ? Je vais aller chercher le dessert, tu m’en diras des nouvelles ? dis-je en me levant et lui souriant sans lâcher son regard.

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J’aimais tellement nos moments ensemble. Je me sentais vraiment bien et ça faisait longtemps que je n’avais ressenti ce sentiment de plénitude. Mais avec elle, je le sentais jusqu’au plus profond de mes entrailles. Et même si ça faisait quelques heures que nous parlions de tout et de rien, il y a un seul sujet qu’on n’a pas abordé, enfin deux : pourquoi j’ai été « distant » durant ces deux semaines et mes sentiments pour elle. Autant l’un est facile à parler, l’autre un peu plus complexe. Je partis chercher le dessert et cette fois-ci en vitesse normal. Oui pour une fois. Je revins quelques minutes plus tard. Je la vis plongé dans ses pensées et je souris. Elle est tellement ravissante et me fait encore plus craquer. Il n’y a pas de doutes sur ce que je ressens pour elle et je continue de sourire. Je la sortis de ses pensées une fois que je posai les desserts devant elle et je repris place face à elle.

- Alors pour le dessert, nous avons ce soir un Velouté Mont Blanc à la framboise. Leger et frais pour bien terminer la soirée. Et pour répondre à ta question, oui je pourrais t’amener demain à la Ligue. Il faut juste que je vois pour que tu es un accès invité à la Watchtower. Mais il ne devrait y avoir aucuns soucis.

On commença alors à manger le dessert tout en continuant de parler. Allez Barry lances-toi sur le sujet « pourquoi tu n’es pas venu pendant deux semaines ». Je pris une grande inspiration et calmement, je lui dévoilai la raison.


- Mari, il faut que je te dise quelque chose. Tu dois certainement te demander pourquoi j’ai été autant discret pendant tes deux semaines de rééducation. Alors je ne vais pas te mentir, ou trouver n’importe quel prétexte mais ton père m’a bien fait comprendre de rester loin de toi. Que je n’étais pas une bonne personne pour toi car je pense que ce qui t’es arrivé, il pense que c’est ma faute. Je l’ai ressenti comme cela. J’ai essayé de lui parler plusieurs fois et finalement, on a eu un terrain d’entente sur quelques sujets. Après je peux comprendre qu’il veuille te protéger mais je pense que ça ne servira à rien, tu es une héroïne et tu feras toujours ce que tu veux. Je crois qu’il a compris que j’étais un super héros aussi.

On continua de manger le dessert, un silence s’était installé soudain. Je ne sais pas comment elle allait réagir à mon discours. Allait-elle avoir une discussion avec son père ? La chose que je ne souhaitais pas c’est qu’ils se disputent à ce sujet. Maintenant, allais-je lui parler de l’autre sujet, mes sentiments pour elle ? Non attendons un peu.

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Durant mon discours, je sentais bien la colère de Mari envers Chuck. Enfin colère est un bien grand mot, je dirais plutôt de l’énervement envers lui car il est super-protecteur et ça ne changera pas surtout si elle rejoint les rangs de la Ligue. Elle partirait encore plus en mission et pas seulement des missions terrestres. Heureusement, j’avais réussi à la détendre. Quoi qu’il en soit, on continua de manger le dessert avant que nos bols soient vides. Elle le fixait et jouait avec sa cuillère dans celui-ci. Le silence était vraiment pesant d’un coup et soudain, elle se racla la gorge avant de prendre la parole. Elle me remercia pour ce repas qu’elle avait apprécier et aussi apprécier le fait que j’ai pris le temps de le cuisiner. Et oui même si j’utilise beaucoup ma vitesse au quotidien, il y a certaines choses que j’aime faire à vitesse normale, à vitesse humaine et quelque fois, cela faisait du bien, tout comme être ici au Grove. Tout en souriant et ne me lâchant pas du regard ou moi ne la lâchant pas du regard, elle continua en disant qu’elle allait me laisser et y aller et aller discuter avec Chuck. Hum j’espère que ça sera une discussion calme et sereine entre eux. Et surtout le préparer à l’idée qu’elle allait se mettre encore plus en danger mais pour la bonne cause.

Je lui souris tandis qu’elle s’approchait de moi pour me déposer un baiser sur ma joue. Je ne sais pas si une force quelconque s’est manifesté à ce moment là mais machinalement ou peut-être pas, ma tête se tourne vers elle. C’est alors que ses lèvres au lieu de se poser sur ma joue, se pose sur mes lèvres. Surpris tout les deux et pensant qu’elle allait stopper et se reculer, nos lèvres ne se séparèrent pas. Mon cœur battait la chamade à ce moment là et je pense que le sien battait tout aussi fort. Je posai ma main sur sa joue tandis qu’on continuait le baiser. Je sentais qu’elle ne quittait pas mes lèvres et moi je ne voulais pas quitter les siennes. Quelques minutes passèrent avant que finalement, on se sépare. Je la regardais une nouvelle fois dans ses yeux. Un nouveau silence s’était installé.

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Ce premier baiser était juste magnifique. L’amour nous traversa pendant plusieurs minutes, je dirais même tout le temps du baiser. Je sentais tout comme moi qu’elle ne voulait pas se retirer et continuer ce moment de tendresse passionné. Les yeux fermés, je continuais de l’embrasser tendrement, ma main sur sa joue, je sentis la sienne se posait dans mon cou, ses doigts agrippèrent légèrement le haut de ma nuque. Je savais qu’un baiser serait échangé tôt ou tard mais je n’aurais pas imaginé là de suite. Mais si on n’y regarde bien, ça conclue bien notre rendez-vous. Et que vous dire à part que j’aime ses lèvres, j’aime ce contact, j’aime être encore plus avec elle et je n’ai pas envie qu’on se laisse, je n’ai pas envie de la quitter mais malheureusement, elle doit aller voir Chuck et avoir cette discussion.

Nos lèvres finirent par se quitter et je sentis alors un petit moment de gène de sa part. Je pense qu’elle a été surprise et tout comme moi, elle ne s’attendait pas à ce qu’on s’embrasse. Elle se redresse et sans vraiment me regarder, elle s’excuse tout en frottant son bras et finit par dire qu’elle doit y aller tandis qu’elle recule. . Je me lève et me racle la gorge, un regard à gauche, à droite avant de la regarder de nouveau.

- D’accord… humm… , dis-je alors. Devais-je la retenir ou la laisser partir ? M’approchant d’elle, je saisissais alors sa main et de l’autre leva sa tête pour qu’elle me regarde de nouveau. J’ai passé un très bon moment avec toi et j’aim…j’aimerai vraiment qu’on se revoit comme ça rien que nous deux. Je ne la lâchais pas du regard avant de poser mon regard de nouveau sur ses lèvres. Quelques secondes s’écoulèrent avant qu’elle ne quitte les lieux avec regrets. Je me retrouvais seul dans le Grove, le sourire aux lèvres et des papillons dans le ventre et des étoiles dans les yeux. Barry Allen, es-tu amoureux ?

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