[Detroit] There's something wrong (ft. Barry & Angie)

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Mari Barry & Angie
Who is who ?« There's something wrong »
Nouvelle mission qui se passe à Détroit. Comme ma relation avec Barry, cela fait aussi quelques mois maintenant que je fais partie de la Ligue des Justiciers. Nous avions été envoyés en binôme dans ma ville. Super, après avoir fait le boulot on pourra toujours se poser au Grove. Toujours voir le côté positif ! Nouvelle méthode pour ne pas me laisser emporter par mes émotions et l'instinct primal... Je m'en voulais de faire supporter mes sautes d'humeurs toujours plus fréquentes à Barry. Je me demande encore comment il fait. Enfin là n'est pas notre histoire du jour. Non ce jour fut celui de notre première dispute... Violente, brutale, et qui a sans doute briser bien des choses...

- Bon sang BARRY ! TU NE M’ÉCOUTES JAMAIS ! TOUJOURS A COURIR PARTOUT SANS TE SOUCIER DU RESTE !

Nous étions en plein milieu d'un carrefour proche du lac, le coupable menotté, sonné, attendant d'être amené en cellule. Et les alentours ? Des voitures cabossées ou en miettes, des immeubles aux fenêtres brisées, des feux de circulations au sol. Ah non, en arrivant sur les lieux à ce moment, bien sûr qu'on pense à l'apocalypse pourtant il n'y avait que nous trois. Et j'étais plus que remontée, le tigre en moi rugissant toujours plus contre Barry et sa façon d'être toujours aussi speed !

- T'as toujours besoin d'être aussi impatient ? Je t'avais dis que j'allais l'attirer vers les quais ! C'est toujours la même chose ! Ne pas écouter, n'en faire qu'à ta tête, vouloir à tout prix me protéger. Je bouillonne. - JE SUIS UNE GARDIENNE ! JE SAIS ME DÉFENDRE BON SANG !

Et oui en plus d'une bonne bagarre entre criminel et justicier, la population à le droit à une belle scène de ménage. Voilà trop longtemps que je contenais. Barry est un homme adorable mais trop protecteur, trop serviable, trop... dans mon ombre ! Mon besoin de louve solitaire se retrouvait plus que bafoué. J'étais fatiguée de devoir lui expliquer avec gentillesse que je pouvais arriver à me débrouiller et que je n'avais rien d'une demoiselle en détresse. Il le sait pourtant ! J'aurai pu lui briser le crâne avec mon pied lors de notre première rencontre. C'est quand même un comble de s'entêter à ce point à me faire passer pour une poupée de porcelaine.

- J'en ai assez Barry ! Chaque fois c'est pareil ! Tu me dis que tu écoutes puis ton naturel de chevalier servant revient au galop. Arrête de vouloir me sauver tout le temps ! Arrête d'avoir peur de me perdre ! Car ça va vraiment arriver si tu continues ! Mon collier n'est pas qu'un bibelot tu sais ? J'aimerais que tu te rendes compte que ce n'est pas un simple grigri d'Afrique ! Certes ça me fait perdre parfois mes moyens mais si tu étais à ma place tu comprendrais sûrement tout ce qu'il représente et ses capacités !

Les mots dépassaient ma pensée bien sûr mais je ne savais pas qu'à ce moment là on nous écoutait avec grande attention. Qu'à ce moment làs on nous préparait un tour auquel on ne s'attendait pas. J'étais juste bien énervée, trop énervée contre le criminel qui a tenté de tuer plusieurs innocents et Barry qui n'en fait parfois qu'à sa tête. C'est comme si on se comprenait de moins en moins ces derniers temps, et cela m'inquiète...

[Detroit] There's something wrong
[Feat. Mari & Angie]

Je m’appelle Barry Allen et je suis l’homme le plus rapide du monde. A onze ans, j’ai vu ma mère se faire tuer par une chose inimaginable. Mon père fut accusé du meurtre et emprisonner. Mais un accident fit de moi un être inimaginable. Aux yeux du monde, je ne suis qu’un technicien de la police scientifique mais j’ai un secret, avec l’aide de mes amis de la Justice League, j’utilise ma vitesse pour combattre le crime et sauver le monde. Je m’appelle Flash.

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Dans toute relation quelle qu’elle soit, il y a des hauts et des bas. On se dispute, on se réconcilie pour le bonheur des deux. Ma mère m’a toujours dit qu’une relation sans disputes n’est pas une bonne relation. Elle a raison mais comment dire, je n’aime pas les disputes surtout avec les personnes que j’aime et de plus avec la femme que j’aime le plus au monde. Mais aujourd’hui, notre première dispute vient de débarquer comme un orage, une tempête qui ne prévient pas. Tout se passait vraiment à merveille depuis que nous étions ensemble, bien que nos premiers rencards ont été un peu mouvementé surtout le premier lors du concert mais par rapport à notre dispute de ce jour, c’est du pipi de chat. Cette fois-ci, celle-ci est bien forte. Depuis quelques temps, il y a comme de la tension entre nous, surtout depuis que Mari a intégré la Justice League.

Et il y a sans doute beaucoup de ma faute, je suis peut-être beaucoup trop protecteur avec elle. Je sais qu’au fond de moi, elle peut se débrouiller toute seule, elle l'a toujours fait avec notre rencontre mais depuis …. Ce combat contre Reign, je ne peux l’expliquer mais j’ai peur pour elle. J’ai cette peur continuelle de la perdre et je sais qu’en réagissant comme cela, je pourrais la perdre d’une autre façon et ça je ne veux pas, je l’aime trop pour cela. Mais c’est plus fort que moi, je n’y peux rien. Comme je vous le disais plus haut, aujourd’hui est notre première grosse dispute et Mari est énervée contre moi, comme jamais elle ne l’a été. Notre ennemi était inconscient, menotté et elle me hurlait dessus parce qu’une fois de plus j’avais été trop vite et j’en avais fait qu’à ma tête. Seulement cette fois-ci, je pense que c’est la goutte qui a fait déborder le vase et ça la vraiment énervé.

Je ne l’écoute jamais, me dit-elle. SI je l’écoute, je l’écoute tout le temps seulement même si je n’ai pas suivi le plan, on a arrêté le vilain et même si on a fait un peu de dégâts… Ou beaucoup, pensais-je en regardant autour de nous. C’est vrai que là j’ai peut-être été fort. On aurait certainement pu éviter tout ça si pour une fois, j’avais suivi le plan qu’on avait établi. Elle continue de me hurler dessus de plus belle. J’ai l’impression à cet instant d’être un gamin qui se fait engueuler parce qu’il a fait une connerie. Je me prends un savon et pas le petit savon.

- Je sais très bien que tu peux te défendre, mais il allait s’attaquer à toi. Tu crois que je pouvais rester là les bras croisés en attendant qu’il te frappe ou je ne sais quoi ? Non je ne crois pas. Je n’ai peut-être pas suivi le plan et pris une fois de plus un raccourci mais au moins, regarde on l’a arrêté non ? Ce soir, il va dormir dans une cellule au chaud pendant que nous on ….

Je n’eu pas le temps de finir ma phrase qu’elle me coupa la parole en hurlant encore plus fort à mon encontre. Elle me dit alors qu’elle en a assez. Humm je n’aime pas ces mots. A chaque fois c’est la même chose, elle me dit que je l’écoute mais que mon naturel de chevalier servant revient au galop, que je dois arrêter d’avoir peur de la perdre et de vouloir la sauver tout le temps. Elle sait se protéger elle-même. Je le savais mais pourtant. Je le savais que son totem n’est pas qu’un grigri d’Afrique, j’en étais plus que conscient, je savais qu’il renfermait des pouvoirs extraordinaire. Humm si j’étais à sa place ? Mari chérie, ne fait pas de souhait comme cela à haute voix, ce n’est jamais bon signe et je crois que mes pensées ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd. Enfin à cet instant, je ne pensais pas non plus que quelque chose nous arrivera bientôt.

Mais que se passait-il en ce moment pour nous ? Serait-ce un test du destin ? Tout ce que je sais, c’est que je ne veux pas la perdre et si je continue comme ça c’est ce qui risque d’arriver. Et ma vie sans Mari, ce n’est plus possible. Je m’approche d’elle pour tenter de la calmer, je prends sa main mais elle la retire soudainement. Cette fois-ci, elle est vraiment et extrêmement énervé contre moi. Aie aie. Ça sent vraiment mauvais.

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There’s something wrong.

L’ennui nous fait faire beaucoup de choses et, sincèrement, tu n’aurais pas songé à te mêler aux trivialités des mortels si tu avais mieux à faire – du moins, quelque chose de plus intéressant. Tu étais venue à Detroit uniquement pour mettre fin au contrat avec un pactisant récalcitrant. Il ne restaient que quelques heures avant que votre pacte ne s’achève, que sa marque se complète et que tu récupères son âme. Toutefois, alors que tu errais en ville à la recherche de nouveaux jouets, tu t’étais arrêtée à observer ce que deux membres de la Justice League faisaient : Flash et Vixen. Si le speedster avait écouté sa compagne, ça n’aurait pas été aussi amusant et tu aurais sans doutes continué ton chemin.

Les voilà qu’ils se prenaient le bec et, hm !
Ça chauffait, huhuhuhuu~♪

Installée sur une lampadaire, transformée en tourterelle, tu te penchas sur eux. Une idée traversa ton esprit : et si tu jouais un peu avec eux ? Tu ne savais pas encore quoi faire, exactement, mais… quelque chose te disait que tu n’allais pas tarder à t’en décider. Maintes idées affluaient dans ton esprit, les unes plus tordues que les autres. Toutefois, avant de faire quoi que ce soit, il fallait que tu t’en rapproches. En piaf ce ne serait pas très drôle, alors, tu optas pour quitter ton perchoir et prendre l’apparence d’une petite enfant des plus normales. Brunette, peau hâlée et d’apparence latino-américaine. Qui se méfierait d’un enfant qui pleurniche dans tout ce dawa et qui tente d’aider ses héros à faire la paix ?

Ils avaient peut-être fait leur travail...
Mais ils avaient mis une sacrée pagaille.

Sortant d’entre les quelques courageux – ou stupides ? – témoins de la scène, tu t’approchas du binôme, les regardant avec insistance et curiosité. Tu cachais ta présence et ton odeur, sachant dûment que ce n’étaient pas personnes lambda – tu ne pouvais pas les sous-estimer, comme tu faisais avec les vulgaires humains, sans quoi, tes petits projets seraient aussitôt anéantis.

— Les grands ne doivent se disputer, c’est mal... lanças-tu, timidement. Tu gardais une certaine distance envers eux, pour ne pas paraître trop audace – tu mesurais chacun de tes gestes et, pourtant, tu semblais on ne peut plus naturelle : tu étais et seras toujours une comédienne innée. Vous faites un peu peur quand vous criez comme ça. Vous ne pouvez pas faire la paix et emporter le méchant ?

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Mari Barry & Angie
Who is who ?« There's something wrong »
Mon sang bouillonne, j'enrage de plus en plus et peu importe ce que fait Barry pour tenter de me calmer, rien ne fonctionne. D'habitude, son regard, son calme, ses mains, tout chez lui me ramenait à une certaine humanité mais là impossible. J'avais seulement envie de fuir, d'aller très loin de lui. Mais à quoi bon ? Il me rattraperait aussi vite. L'inconvénient d'avoir un speedster comme petit ami... Perdue dans mes pensées, il se rapproche, me prend la main que je retire aussitôt en le fusillant d'un regard noir lourd de sens.

Je me retourne et vois alors une gamine pleurnichant qui était arrivée de je ne sais où. Elle nous regarde et nous implore de nous calmer. Faire peur ? Nous ? Je me sens soudain coupable d'inspirer de la crainte aux civils qu'on sauve tous les jours. Je m'accroupis et souris à la gosse tout en lui caressant le haut de la tête, comme une mère le ferait pour calmer son enfant.

- Les grands ont parfois des désaccords petite. Mais ne t'inquiète pas, on va faire la paix. Tu devrais retrouver tes parents, on va faire partir le vilain monsieur pour que tu sois tranquille d'accord ?

Je lance un regard à Barry et me relève avant de me rapprocher de lui. Je réfléchis à vive allure et je commence à me décider à dire les mots les plus difficiles quand on est dans une relation et qu'on partage la vie de quelqu'un.

- Barry... murmurai-je alors. On devrait peut-être... faire une pause tu ne crois pas ? prendre du recul... arrêter de toujours prendre des missions en duo, trouver un autre partenaire... Je...

Les mots ne veulent plus sortir s'étouffant dans ma gorge à cause de la boule qui s'y forme. J'essaie d'être forte mais j'aimerais tellement qu'il comprenne que peu importe le danger, il doit aussi se protéger plutôt que toujours venir à mon secours. J'aimerais qu'il ait confiance en moi comme j'ai confiance en lui... Je commence à fuir alors son regard pour ne pas craquer et me retourne. Cette gamine me fout les jetons ! Elle est toujours là à nous fixer ! Mes sens sont tous en alertes, comme les poils dressés !

- Tu t'es perdue en fait petite ?

[Detroit] There's something wrong
[Feat. Mari & Angie]

Je m’appelle Barry Allen et je suis l’homme le plus rapide du monde. Enfin… Vous connaissez le refrain non ? Mais cette fois-ci, il va légèrement changer même si ce n’est que provisoire. Je m’appelle Barry Allen et j’étais l’homme le plus rapide du monde. En effet, suite à une première dispute avec l’amour de ma vie, on nous a échangé nos pouvoirs. Elle peut désormais courir en super vitesse et moi invoqué les esprits des animaux et je peux vous dire que …. Bah ce n’est pas facile de gérer tout ça. Serait-ce une leçon qu’on veut nous donner ? Allons voir ça. Je m’appelle Flash.

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Je remarque quand elle retire sa main que cette fois-ci je n’arriverai pas à la calmer comme d’habitude. J’aurais beau tout faire et même m’excuser, je crois que là c’est mort. Elle est vraiment en colère contre moi, une colère que je n’ai jamais ressentie auparavant. Je mentirai si je vous disais que ça ne me peine pas. Je commence à réaliser que mes erreurs vont bientôt me retomber sur le coin du nez. Ce regard noir qu’elle me lance, me fait encore plus de peine. Je le cache derrière mon masque mais la tristesse continue de m’envahir encore plus. Je recule d’un pas puis un deuxième. Je m’éloigne d’elle.

C’est alors qu’une petite fille sort de nulle part et nous dit que les grands ne doivent pas se disputer et qu’elle a peur. Faire la paix et emmener le méchant ? Elle avait raison. La vérité sort toujours de la bouche des enfants. Pour emmener le méchant ça sera fait en un rien de temps, par contre pour faire la paix, le chemin sera dur cette fois-ci. Mari s’agenouille alors devant la fillette et lui sourit avant de lui dire que parfois les grands ont des désaccords mais qu’on fera la paix. A cet instant, un mauvais pressentiment parcoure mon corps. Et j’avais raison. Après que Mari ait rassuré la petite et lui dit qu’elle devrait retrouver ses parents et qu’on allait emmener le vilain monsieur, elle se relève et se retourne vers moi avant de s’avancer. Et ce que je redoutais se produisit maintenant. Une pause. Sérieusement ?! C’est ce qu’elle voulait. Prendre du recul. Mon cœur accéléra tout comme ma respiration. Ses mots venaient de me faire mal. J’avais l’impression d’avoir pris un coup de poignard en plein cœur. Mon expression faciale changea sous mon masque. C’était sa décision. Elle venait de la prendre. Bien.

Je sentais pourtant dans sa voix une boule. Comme si, elle ne le voulait pas, elle ne voulait pas me perdre comme je ne voulais pas la perdre. Mais j’ai peut-être été trop loin une fois de plus ce soir. A cause de ma peur de la perdre, j’allais la perdre. Une pause le plus souvent est mauvais signe. Quelquefois non. Et j’espère sincèrement que non. Elle fuit alors mon regard et se retourne vers la fillette. Cette gamine est très étrange, je ne la sens pas. Mari lui demande alors si elle est perdue. Et avant que la gamine ne réponde, je prends à mon tour la parole, un peu sèchement.

- Je vais amener notre ami aux forces de l’ordre et je reviendrai nettoyer tout ce que j’ai détruit.

En une fraction de secondes et avant qu’elle ne me réponde, je venais de quitter les lieux avec notre méchant du jour. Je le déposai au DPD. Sur le chemin du retour, je m’arrêtai sur le toit d’un immeuble et retirai mon masque. Les larmes coulèrent. Je me dirigeai vers le bord du toit et posai mes poings. Cette douleur, cette peine avait envahi tout mon être. Comment on en était arrivé là sérieusement ? Arrivé jusqu’à une pause ? Qu’avais-je pu faire ? Ok je n’avais pas suivi le plan établi mais est-ce vraiment la vraie raison ? Je levais les yeux aux ciels, une autre larme coula le long de ma joue. Je prends une grande respiration puis une seconde. Le silence régnait alors. Seul les bruits de circulation régnaient en fait. Il fallait que j’y retourne. J’essuyais mes yeux puis remis mon masque. Je quittais le toit en super vitesse et retrouvais Mari et cette mystérieuse fillette. Un autre silence régnait désormais ici.

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There’s something wrong.

Comme une sage petite fille, tu te laissas faire, arrêtant progressivement de chouiner. Tu essuyas tes yeux d’un revers de main, secouant doucement la tête pour dire que tu n’étais pas perdue. Tu ne mentais pas, mais tu étais seule : tu pouvais très bien avoir l’air d’une enfant qui mentait pour ne pas se faire engueuler, ou bien, au vu de ton accoutrement, tu étais une SDF ou que tu t’étais échappée de quelque part, plutôt qu’une simple enfant de famille pauvre. On pouvait penser plein de choses à ton sujet, mais… on serait toujours loin de la vérité.

Quoi qu’il en soit, tu avais fini par voir que Vixen n’était pas tout à fait rassurée en ta compagnie. Erf. Les l’instinct animal la prévenait du danger sans même être consciente de ce dernier. Tu t’en doutais et tu étais contente d’avoir eu l’idée de cacher au mins ta présence et ton odeur très caractéristique. Tu n’eus le temps de dire quoi que ce soit, mais… désormais, tu savais ce que tu allais faire d’eux. Intérieurement, tu trépignais d’impatience. Comme la vilaine belle-mère de Blanche Neige qui attendait le moment où sa rivale croquerait le fruit de sa perdition, tu avais opté pour leur faire un coup fourré – non pas pour te débarrasser d’eux, mais pour les emmerder un peu et voir ce qui passerait s’ils n’avaient pas leurs pouvoirs respectifs. Peut-être qu’ils ne s’engueuleraient pas comme ils ont fait ou, bien, ça serait encore plus virulent ? Tu n’en savais rien et, une lueur de curiosité et d’intérêt traversa ton regard faussement naïf. Un petit sourire fendit tes lèvres quand Flash partit.

— Tu sais ? Je vous aime bien, vous deux. Même si les grands sont parfois contrariés, ce n’est pas bien de se disputer quand on s’aime. Tu l’aimes, non ? Tu as le même regard que maman. lui dis-tu, marquant une courte pause, baissant les yeux.

Le sourire aux lèvres, tu glissas une main dans la seule poche de ta petite robe verte, sale et un abîmée. Là-dedans, tu fis discrètement apparaître quelques bonbons, simples, de ceux qu’on pourrait offrir dans n’importe quelle banque ou pharmacie aux enfants. Rien d’extraordinaire et… tout à fait innocent. Tu en sortis trois : un pour toi, deux pour eux. Tu en mangeas un, pour montrer que ce n’était pas dangereux, mais… même s’ils ne le mangeaient pas, à l’instant même où ta cadette en donnera un à son coéquipier et amant, ta farce se déclenchera.

— Tiens, ce n’est pas grande chose, mais je suis sûre que ça vous aidera, Flash et toi. Tout le monde aime les bonbons, c’est bien. Tu lui en donneras un, hm ? Dis, tu le lui donneras ? ajoutas-tu, bonbon en bouche. J’ai l’impression que tout le monde se dispute quand je suis là… Comme papa et maman le faisaient.

Tu détestais parler comme ça, comme une attardée, mais… les gamins étaient ainsi. Tu ravalais ton orgueil et jouais ton rôle sans accrocs. Ce ne fut que quelques minutes plus tard que l’autre justicier revint. Alors, tu repris la parole une dernière fois. Tu semblas moins timide quand le speedster était absent, mais… ton comportement changea de nouveau et tu vins même à reculer quand il arriva en un clin d’œil. Ainsi, tu avais un semblant d’excuse pour ne pas lui donner directement la friandise, toi. Il fallait un contact entre eux, pour que le sort se déclenche.

— J’aimerais vous voir faire la paix, tout le monde dit qu’on doit suivre votre exemple, mais ce n’est bien se disputer… D’accord ? terminas-tu, tirant un peu sur les habits de la brunette.

Au moment même où on fera ce que tu veux…
Ce sera trop tard et tu disparaîtras avec un sourire malicieux aux lèvres.

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Mari Barry & Angie
Who is who ?« There's something wrong »
Le ton sec de sa voix me transperce alors que je fais face à la gamine. Je sens que je l'ai blessée. Je le suis moi-même. J'essaie de ne pas montrer mes émotions à la fillette, me cachant derrière un sourire bienveillant. Barry file avec le méta-humain laissant alors la fillette me répondre.

- Bien sûr que je... l'aime. Ce n'est pas le problème petite, c'est plus compliqué que ça...

Les enfants ont une vie tellement plus simple, ou alors c'est nous à l'âge adulte qui compliquons tout... Je la vois alors fouiller dans sa poche et elle en sort trois bonbons. Elle mange un et me donne les deux autres. Elle veut absolument que je partage avec Barry. Un symbole de réconciliation peut-être pour elle... Puis ce qu'elle dit pas la suite me toucha.

- Mais noooon, tu n'y es pour rien ! Ne t'en fais pas, ça ira mieux ! Un peu de sucre fait toujours sourire. Ça va aller !

Barry revint et bizarrement je l'ai trouvé long pour une fois. La petite recule comme surprise je suppose et insiste tout de même pour qu'on fasse la paix. J'accepte, et me rapproche de Barry, plus calme, mais la mine attristée quand je croise son regard. On s'est mis dans un sale état... Je prends un des bonbon et lui tend le second.

- C'est pour m'excuser... mais il va falloir qu'on en parle un peu plus tous les deux, seul à seul. D'accord ?

Je lui laisse l'autre friandise tandis que je croque dans la mienne. Je me sens étrange. Je regarde Barry mais je ne sens plus son odeur si familière qui me piquait toujours les narines. Je ne sais pas ce qu'il se passe. Je croque une seconde fois et tous mes sens reviennent à la normale. Je ne me méfie plus autant. Je cherche la fillette et elle avait disparu. Peut-être dans la ruelle là bas. Je regarde Barry tandis que ma main se met à trembler. La gamine nous aurait drogué.

- Barry ? Qu'est-ce qui se passe ? lui dis-je en me tournant vers lui.

Mon collier se détache alors de mon cou. Je veux le rattraper mais il traverse ma main vibrante. Il tombe alors sur le sol tandis que je fais quelque pas en arrière en regardant mes mains.

- J'ai l'impression de faire un mauvais trip... Je vais essayer de rattraper cette gamine

Je cours alors dans la direction qu'elle aurait pu prendre mais tout semblait ralenti, puis sur le point de s'arrêter alors que je continuais à courir, des éclairs violets m'entourant. Étrange drogue. Et si je ne regarde pas devant moi je vais !!! Finir dans ce tas de poubelles...

- Beuah... Super... dis-je en me dépatouillant pour sortir de ces immondices. Ne te moques pas tu veux ? ajoutai-je alors Barry me rejoint...

Je ne comprends pas ce qui se passe... C'est aux adultes qu'on nous dit toujours de ne pas faire confiance. Pas des gosses ! Bon sang...

[Detroit] There's something wrong
[Feat. Mari & Angie]

Je m’appelle Barry Allen et je suis l’homme le plus rapide du monde. Enfin… Vous connaissez le refrain non ? Mais cette fois-ci, il va légèrement changer même si ce n’est que provisoire. Je m’appelle Barry Allen et j’étais l’homme le plus rapide du monde. En effet, suite à une première dispute avec l’amour de ma vie, on nous a échangé nos pouvoirs. Elle peut désormais courir en super vitesse et moi invoqué les esprits des animaux et je peux vous dire que …. Bah ce n’est pas facile de gérer tout ça. Serait-ce une leçon qu’on veut nous donner ? Allons voir ça. Je m’appelle Flash.

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Me revoila revenu. Elle semble plus calme quand elle s’approche de moi mais je vois de la tristesse dans son regard quand elle croise le mien. Je n’ai pas décroché un mot depuis mon retour, toujours blessé de ces mots de tout à l’heure. Je remarque qu’elle semble avoir quelque chose dans la main. Effectivement, elle me tend un bonbon. Elle me dit alors que c’est pour s’excuser et qu’on en parlera quand on ne sera rien que tous les deux. Je lui fais un signe de la tête mais ne parle toujours pas et prends la friandise.

Mari croque alors dans son bonbon. Elle me regarde étrangement comme s’il venait de se passer quelque chose. Et bien accrochez-vous, il venait de se passer quelque chose. Je vois alors sa main vibré comme moi la première fois. La première chose que je me dis c’est « ce bonbon lui a donné des pouvoirs ». Et bien en fait, non il lui a donné mes pouvoirs. Comment je m’en suis rendu compte ? Quand j’ai voulu m’avancer en super vitesse vers elle. J’ai avancé c’est sur mais en vitesse humaine.

- Mais qu’est-ce qui se passe ? m’exclamais-je haut et fort. Pourquoi je peux plus courir en super vitesse ?

Je vis alors son totem se détacher de son cou et la voit tenter de le rattraper. Celui-ci tombe sur le sol. Elle recule, faisant plusieurs pas en arrière et me regarde puis regarde ses mains sans comprendre ce qu’il se passe. En fait, on est deux à ne pas comprendre. Enfin j’ai compris seulement qu’elle avait mes pouvoirs et que je ne les avais plus. Elle me dit alors qu’elle va essayer de rattraper la gamine qui a mystérieusement disparu. Alors que j’allais lui dire qu’elle avait en fait mes pouvoirs, je la vis partir en courant, laissant une trainée d’éclairs violets. C’est d’ailleurs la première fois que je voyais cette couleur pour les éclairs. Je ramasse le totem et me mets alors à courir pour la rattraper. Et c’est un peu … beaucoup essoufflé que je la rejoins et je souris en la voyant où elle s’est arrêtée. J’ai l’impression de me voir à ma découverte de mes pouvoirs sauf que je n’ai pas atterri dans les poubelles mais dans un camion de ramassage de linges.

- Je n’oserai pas me moquer tu le sais bien chér… Je ne finis pas ma phrase et l’aide à se relever. Je retire de ses cheveux des déchets. Je crois que cette gamine nous a joué un mauvais tour. Comment ? Je ne sais pas mais je compte bien le découvrir. C’est alors que je me rappelle ce que je tiens dans ma main. Non pas le collier mais le bonbon que Mari m’a donné.

- Tu crois que… ça vient de ça ? dis-je en lui montrant le bonbon. J’ai plus l’impression que c’est de la drogue qu’un bonbon. Tiens d’ailleurs c’est à toi ça ? ajoutais-je en lui tendant le totem.

Mais une nouvelle fois, le totem tombe sur le sol. Je le ramasse une nouvelle fois et lui dit que là il y a un énorme problème. Bon comme si perdre mes pouvoirs n’en était pas un énorme déjà. D’ailleurs, je n’ai plus besoin de porter mon costume pour le moment. J’appuie sur l’emblème de mon costume qui se dématérialise dans ma bague.

- Bon on fait quoi maintenant ? Tu as une idée ? lui demandais-je en la regardant dans les yeux avant de regarder le sol.

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There’s something wrong.

Ces gamins ne comprenaient qu’à peine ce qui venait de se passer ! En plus, ils n’avaient peut-être pas une idée de ce qu’ils allaient faire, là, tout de suite, mais toi, si. Même si tu avais disparu de leur champ de vision, tu continuais de suivre le moindre de leurs faits et gestes via les surfaces réfletantes. Tu ne comptais pas intervenir directement, pas tout de suite : tu avais opté pour rendre visite à ton pactisant pour lui proposer un marché.

Quel genre de marché ?
S’il acceptait de suivre tes instructions, tu prolongeras le temps qui lui restait à vivre – tu lui donnais un délai extra et cet idiot ne se méfia même pas de toi. Ce qu’il ne savait pas, c’est que tu allais lui donner juste du temps jusqu’à ce qu’il fasse ce que tu voulais qu’il fasse : faire tourner en bourrique Vixen et Flash, leur donner une fausse piste et tout ce qu’il pourra pour faire gagner du temps. Il ne pouvait pas les tuer, ni essayer, mais il avait ta permission pour les blesser. Plus de temps il parviendra à les faire rester dans leur situation actuelle, plus drôle ce sera. Des minutes, des heures, des jours ? Tu ne savais pas combien de temps ça prendra, mais tu avais hâte de voir la suite de cette histoire.

Ricanant, tu transformas, lui faisant prendre l’apparence de la petite fille que t'avais utilisé tantôt, avant de te transformer en moineau et t’installer dans les hauteurs, d’où tu pouvais les deux superhéros. Arriveront-ils à comprendre qu’il s’agit de la magie ancienne avant que ton joujou les trouve ? En tout cas, ce n’était certainement pas ton seul mauvais tour de la journée ! Tu risquais de causer quelques petits accidents et embarras sur leur chemin~ uhuuhu !

Le jeu ne faisait que commencer !
Et tu comptais bien suivre tes victimes de près.
Ils allaient être tes pantins pour un temps indéterminé.

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Mari Barry & Angie
Who is who ?« There's something wrong »
J'étais complètement paumée. Je me laisse faire par Barry qui retires quelques ordures de mes cheveux tout en me parlant. Mais je ne l'écoute qu'à moitié, mon regard analyse tout à une vitesse incroyable. La gamine n'a pas pu disparaître aussi rapidement. Et mon collier qui ne me reconnaît plus. Je ne peux même pas la pister. Je regarde alors le bonbon que j'avais laissé à Barry.

- Il n'y a qu'un moyen de le savoir, on devrai aller au labo du zoo pour l'analyser avec l'aide de Gideon.

Il me tend mon totem, mais ma main vibre à nouveau. Des hypothèses se forment et fusent dans ma tête. Sans parler de calculs et de certains symboles que je visualise sans comprendre encore leur signification. Je prends ma tête dans mes mains avant de lâcher un juron.

- Barry... Comment tu fais pour supporter toutes ces données ? j'ai l'impression que mes pensées vont à mille à l'heure. Le pire... c'est que ça à l'air naturel !

Je me redresse et le regarde. Je me souviens des mots que j'ai pu dire quand j'étais en colère. "Être à ma place"... "voir ses capacités"... Qui était cette gamine ? Comment a-t-elle fait ? ou faisait-elle diversion pendant que quelqu'un préparait son coup ? J'avais crié si fort que ça sur lui ? Je... Barry... Je ne quitte pas ses yeux et je me sens soudainement bien minable. Je sais pourtant qu'il veut juste me protéger, qu'il tient énormément à moi. Je devrais être heureuse non ? Pourquoi en faire toute une histoire ?... Je m'écarte alors, retenant un élan de tendresse, puis pose une main à l'endroit où se trouvait mon totem. Ah oui... Non... c'est vrai... Je soupire.

- On se retrouve à mon travail, à tout de suite chér...!

Et me voilà à courir à je ne sais quelle vitesse. Tout s'arrête autour de moi et je continue ma course jusqu'à mon bureau. Mais une question me vient. COMMENT ON S'ARRÊTE ? Je finis de courir en m'asseyant sur mon siège de bureau. La paperasse a volé dans toute la pièce qui tournait, tournait, tournait. Ah non ce n'est pas la pièce, c'est moi. Ce siège est comme un tourniquet lancé à vive allure. J'ai mal au cœur... Le temps que ça s'arrête Barry est arrivée. NON ! pas de souvenirs de tendresse sur ce bureau ! stop ! concentre toi Mari, ce n'est pas le moment !

J'allume mon ordinateur et j'active Gideon. Je lui demande alors de se connecter dans le laboratoire de mon établissement. Je me lève un peu groggy puis passe devant Barry avant d'accéder au laboratoire qui occupait tout le rez-de-chaussée du bâtiment. Là on analyse le bonbon et Gideon nous confirme que c'est effectivement une simple friandise. Je me laisse tomber sur une chaise.

- Tu penses que ce serait un méta-humain ? Celui qu'on neutraliser pourrait avoir différents pouvoirs ? ou alors ce serait de la magie ? Il n'y a pas de totems avec cette fonction.... Je sais ! On pourrait peut-être appelé Evanah pour en savoir plus non ? Je... Barry ?

Il semblait ailleurs. Je me tais et commence à comprendre que j'ai ses pouvoirs. Il doit se sentir aussi perdu, frustré et démuni que moi. J'avais un véritable lien avec mon totem, voir qu'il me "tourne le dos" en une seconde, c'est assez douloureux. Raaah au diable notre dispute, je me lève et le serre contre moi, un peu trop rapidement peut-être... j'ai du mal à maitriser ma vitesse...

- On va trouver et tout remettre en ordre d'accord ? Tu as toujours le totem ?

[Detroit] There's something wrong
[Feat. Mari & Angie]

Je m’appelle Barry Allen et je suis l’homme le plus rapide du monde. Enfin… Vous connaissez le refrain non ? Mais cette fois-ci, il va légèrement changer même si ce n’est que provisoire. Je m’appelle Barry Allen et j’étais l’homme le plus rapide du monde. En effet, suite à une première dispute avec l’amour de ma vie, on nous a échangé nos pouvoirs. Elle peut désormais courir en super vitesse et moi invoqué les esprits des animaux et je peux vous dire que …. Bah ce n’est pas facile de gérer tout ça. Serait-ce une leçon qu’on veut nous donner ? Allons voir ça. Je m’appelle Flash.

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Elle se laisse faire quand je lui retire les ordures dans ses cheveux. Après lui avoir montré le bonbon, elle me dit que le seul moyen de le savoir est d’aller à son labo. Je lui tends le totem qui tombe une nouvelle fois. J’ai comme l’impression que celui-ci ne le reconnait pas, je le ramasse et le garde. C’est alors qu’elle me demande comment je fais chaque jour pur supporter toutes ces données qu’elle voit dans sa tête et qu’elle a l’impression que ses pensées fusent à mille à l’heure. J’ai eu aussi du mal au début puis j’ai finalement trouvé une solution.

- Il faut que tu fasses le vide dans ta tête. Prends une grande inspiration et ne pense seulement qu’aux choses qui te sont nécessaire à cet instant.

Elle se redresse et me regarde, me fixant dans les yeux et ne les quittant pas. Puis elle s’écarte et pose une main sur son totem. L’habitude. Elle soupire puis me dit qu’on se retrouve à son boulot. Elle part en super vitesse et me laisse la en plan, seul. Merci Mari. Comment vais-je faire pour y aller maintenant que je ne peux plus courir en super vitesse. Réfléchis Barry, réfléchis. Heureusement que de base je suis intelligent et que mes pouvoirs ne font qu’accroitre mes facultés mentales. C’est alors qu’une idée me vint en tête. Non ça serait de la folie mais … Mais si Mari a mes pouvoirs, est-ce que j’ai les siens. Faisant une grimace, je mets le collier autour de mon cou. Comment fait-elle déjà ? Ah oui elle ferme les yeux et pose la main sur son totem. Humm…J’ouvre un œil puis l’autre, j’ai l’impression que rien ne s’est passé. Humm flute. Est-ce qu’elle pense à l’animal dont elle veut invoquer l’esprit ? Essayons. Quel animal je peux invoquer enfin si ça fonctionne ? Humm le guépard c’est ce qui me rapproche le plus de mes pouvoirs. Allez, je tente. Je ferme à nouveau les yeux et pense au guépard. Je sens une drôle de sensation parcourir mon corps, je sens comme l’essence, l’âme d’une autre personne enfin du guépard, je sens sa vivacité, sa rapidité envahir chaque partie de mon corps. Woow c’est ça qu’elle ressent alors quand elle invoque un animal. Mortel. Je me mets à courir en direction du zoo. Heureusement que je connais le chemin et celui de son labo. Il faut dire on a fait … Hummm Barry arrête de penser aux chose que vous avez fait.

J’arrivais finalement au labo et vis Mari qui tournoyait sur son siège avant qu’elle ne s’arrête. Pas si simple au début, pensais-je en souriant. Enfin je ne disais trop rien quelques minutes auparavant c’était moi en mode galère. Elle se lève et passe devant moi avant d’accéder au labo. Je dois dire qu’elle avait vraiment un bon labo. On analyse le bonbon et celui-ci se révèle être bien juste une friandise, ni plus ni moins. Retour à la case départ. Elle me demande si notre méta-humain qu’on a arrêté ce soir pourrait avoir différents pouvoirs. De la magie. C’est vrai que je n’y avais pas pensé. L’aide d’Evanah. Je mettais perdu dans mes pensées et n’avais totalement écouté ce qu’elle m’avait dit. C’est alors qu’elle s’approche de moi en super vitesse et me prends dans ses bras, me serrant contre elle. Je la garde contre moi et ferme les yeux profitant de ce moment. Elle me dit alors qu’on va trouver un moyen de tout remettre en ordre et me demande si j’ai le totem.

- Oui je l’ai toujours chérie , répondis-je en lui montrant que je le portais autour du cou. Bon je trouve qu’il lui va mieux que moi mais ce n’est qu’un détail. Et oui nous allons trouver le moyen de remettre tout en place et bien entendu qu’on pourrait lui demander à Evanah, elle est la mieux placé pour savoir si ça en est. Et … Tu ne crois pas que cette fichu gamine de tout à l’heure n’y serait pas pour quelque chose. Elle me paraissait vraiment étrange. Elle avait… quelque chose de terrifiant dans son regard maintenant que j’y pense. Est-ce qu’elle nous a jeté un sort ? Il faut qu’on lui mette la main dessus et rapidement.

Je me sentais bizarre d’un coup, j’avais l’impression de ressentir le ressenti des animaux du zoo. Tout se bousculait en moins, c’est une sensation bizarre. Je fermais les yeux en grimaçant. Comment Mari faisait-elle pour ressentir ça chaque jour ?

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There’s something wrong.

En plus des accidents, tu avais pensé à semer quelques indices pour tes trois joujous. Ton pactisant reçut une énigme qui allait l’amener dans un parc puis… dans un magasin de fleurs et, dernièrement, dans les environs du zoo. Il allait devoir chercher les pistes et résoudre l’énigme pour trouver ce qu’il cherchait, d’autant plus que ses adversaires avançaient plus vite que lui. Quittant ta forme de moineau pour suivre Vixen et Flash dans leur bureau puis le laboratoire, te camouflant dans les surfaces réfletantes. Tu n’étais pas vraiment là, tu étais dans un plan proche de leur dimension, dans lequel ils ne pouvaient pas te voir, mais… si tu ne cachais pas ta présence, ils auraient pu te sentir.

Un large sourire fendit tes joues, malicieusement.
Ils avaient supposé que c’était de la magie et, pourtant, ils n’en étaient pas encore certains. Ils abordaient quelques hypothèses qui t’arrachèrent quelques ricanements avant que tu n’aies la brillante idée d’essayer d’entraver leurs recherches, les perturber et/ou les intimider – pour mieux les étudier et ne pas rester de bras croisés. Ainsi, tu fis exploser quelques éprouvettes et ouvris les robinets présents dans le labo. Par la même occasion, les briquets de table s’allumèrent et… tu commenças à mettre la pagaille comme l’aurait fait un esprit frappeur. Tu fis que du mobilier tremble et que quelques affaires se déplacent – dont le microscope qu’ils avaient utilisé.

Un petit rire sinistre résonna alors.
Le tien, enfin, celui de la petite fille qu’ils avaient croisé. Sur leur plan de travail, tu fis apparaître des gravures d’une calligraphie douteuse et miroitées avec un indice qui pourrait les conduire, à leur tour, vers ton autre pantin – du moins, s’ils songeaient à utiliser un miroir pour mettre les inscriptions dans le bon sens :

« .ɘɿɈê ɘldmɘƨ iυp ɘɔ ɒɿɘƨ in Ɉƨɘ’n nɘiЯ
.ɿɘbiɒ ƨυov ƨɒq ɒɿɿυoq ɘn liɘƨnoɔ ɿɘbnɒmɘႧ
.ɿɘɿélɒϱ zɘllɒ ƨυov ,ƨɘɈɈɘnivɘb ɘb ɘvêɿT
⸮ ɘɿɈênɘʇ ɒl ɿɒq ɿɘbɿɒϱɘɿ ƨɒq ɘn ioυpɿυoԳ
.ɘɿɈîɒnnoɔ ɘm zɘnɘv ,ƨiυƨ ɘį ,ƨɿoʜɘႧ
.ɘɿɈîɒɿɒqƨib ɘɿoɔnɘ ƨiɒv ɘį ,noniƧ »

À ceci, tu ajoutas quelques bruits de pas hors du laboratoire – comme si tu courrais pour aller te cacher, claquant une ou deux portes au passage. Magie ou hantise ? Tel était le message confus que tu voulais leur transmettre. Quelle qu’elle soit leur opinion, ils n’avaient pas tort. D’une certaine façon, tu les hantais provisoirement. Sur un mur du couloir, ils trouveront les mêmes inscriptions, sur un ton plus moqueur et leur rappelant qu’ils n’avaient pas beaucoup de temps :

« Cours cours !
Il n’est pas lourd.
Brûle Brûle,
Le temps s’écoule.
Éloigne, éloigne.
Sortez ou je gagne. »

De même, les rimes et la structure des vers se ressemblaient au début. Pourtant, le message n’était pas très clair. Ton choix de mots semblait anormal et illogique, mais leur dire qu’ils se rapprochaient et s’éloignaient à la fois du but, pour les confondre, n’était pas la seule chose que tu voulais leur apprendre. S’ils lisaient tes vers dans un certain sens, ils liront alors CIBLÉS – ils l’étaient, par toi.

Si tu laissais que tes joujous se rencontrent de sitôt, ce ne serait pas aussi drôle. En parallèle, tes indices amenèrent ton pactisant sur un toit à quelques minutes du zoo, sur lequel il allait devoir patienter jusqu’à ce que tu daignes lui en donner d’autres ; il était acrophobe alors, tu savais qu’il n’allait pas trop d’approcher du bord et restera sagement assit. S’ils s’approchent trop de ta cible, tu lui feras prendre une autre apparence et l’éloigneras d’eux, histoire de les taquiner davantage.

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Mari Barry & Angie
Who is who ?« There's something wrong »
J'arrivais enfin à sentir son odeur, plus vague mais c'est toujours aussi apaisant. Je n'ai pu m'empêcher de rire lorsqu'il me montre le collier à son cou. Pas croyable, il aurait pu se l'enrouler autour du poignet. Quel idiot ! Mais mon rire s'étouffa aussitôt en le voyant soudain crispé et grimaçant.

- Barry ? qu'est-ce que... Tu as désinvoqué l'esprit ??? Barry laisse-le partir !

Sans m'en rendre compte je l'avais empoigné et le secouais. S'il ne désinvoque pas l'animal, il va sombrer de plus en plus dans un instinct primaire. Je n'avais pas envie de le voir aboyer, grogner ou feuler. Puis des éclats, les grandes eaux, des flammes. Je m'arrête aussitôt et ferme les robinets, comme les bec bunsen. Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Pas le temps de faire des suppositions, le mobilier se met à trembler, un objet est envoyé contre un mur manquant Barry qui semblait toujours en souffrance. Un autre allait l'atteindre mais dans un élan, je le plaque au sol à une vitesse extraordinaire.

- Ça va ? tu vas bien ?

Nos corps l'un contre l'autre, mon coeur accélère. D'ailleurs je me rends compte qu'il est bien plus rapide que d'habitude et j'ai frôlé la crise cardiaque en entendant un rire résonner dans la pièce. Je me relève et cherche d'où il vient. Le microscope a bougé et des mots se gravaient sur la surface de la paillasse. Bon sang mais c'est quoi ce bordel !? On veut ma peau ma parole ! Je vois des phrases, sans doute des vers mais incompréhensibles. je me rappelle alors des écrits de Léonard de Vinci pour protéger ses recherches. Oui ce n'était pas très recherché mais je prends un plateau et fait refléter la strophe dans le bon sens. La fenêtre ? J'y cours mais rien, personne. Désert... Heureusement que ce n'est pas la journée, on aurait eu plus de difficulté avec des visiteurs.

- Personne...

J'entends alors des pas fuir le laboratoire puis retentir dans le couloir. Je sors, tentant la poursuite d'un être invisible mais plus rien. Sauf un nouveau message sur un des murs. Les majuscules étant mise en valeurs, je remarque bien le mot "Ciblés" !

- Super ! Après les méta-humains, l'échange de nos capacités, nous voilà hantés ! dis-je en revenant au laboratoire. Barry ? ça va mieux ? On va devoir s'apprendre à maîtriser les capacités de l'autre... On se met en danger quand on les utilise... Je reviens ! Je sors du labo pour passer dans mon bureau et revient avec un carnet assez usé. Ce sont... mes notes, expliquai-je en lui tendant le carnet, une sorte de journal avec mes observations quand j'ai passé un mois au Zambésie et mes premières années à Détroit. Heureusement qu'on a le zoo, tu vas pouvoir t'entraîner ahah !

Un rire qui a vite disparu. D'après les termes nous avons du temps. Mais du temps avant quoi ? Un échange définitif ? Un danger ? Je parle de toutes mes hypothèses avec Barry. Apparemment même demander à quelqu'un ne nous aiderait pas. Mais on peut bien envoyer un message à Evanah pour qu'elle nous aide à y voir plus clair. Je ne suis pas douée en magie occidentale... La mienne est - était totémique... La nuit allait s'annoncer longue et pas pour les mêmes raisons que l'on rencontrait habituellement. Chacun allait devoir conseiller l'autre pour comprendre comment il fonctionnait.

- Ne traînons pas alors ! dis-je avant de m'effondrer, soudain prise de vertige.

[Detroit] There's something wrong
[Feat. Mari & Angie]

Je m’appelle Barry Allen et je suis l’homme le plus rapide du monde. Enfin… Vous connaissez le refrain non ? Mais cette fois-ci, il va légèrement changer même si ce n’est que provisoire. Je m’appelle Barry Allen et j’étais l’homme le plus rapide du monde. En effet, suite à une première dispute avec l’amour de ma vie, on nous a échangé nos pouvoirs. Elle peut désormais courir en super vitesse et moi invoqué les esprits des animaux et je peux vous dire que …. Bah ce n’est pas facile de gérer tout ça. Serait-ce une leçon qu’on veut nous donner ? Allons voir ça. Je m’appelle Flash.

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Même dans cette situation, je ne pouvais pas m’empêcher de faire l’idiot. Quand Mari me demanda pour son collier, je le montrais que je l’avais autour du cou. Elle éclata de rire, j’aimais tellement son rire. Mais tout d’un coup, je ne me sentis pas bien et son rire s’étouffa avant qu’elle me demande si j’avais bien désinvoqué l’esprit de l’animal. Euh … Comment dire ? Etant donné que je n’ai pas eu le manuel d’utilisation et bien non. C’est alors que je me fis secouer comme un pommier par Mari qui me dit de vite le désinvoquer pour que je ne sombre pas dans mon instinct primaire. Il faut que je le laisse partir mais comment je fais ça moi ? Rahhh mais comment fait-elle chaque jour sérieux ? Je ferme les yeux et j’essaie de laisser l’esprit partir. Mais sans succès apparent. Soudain, les choses bizarre se déroulent dans le labo. Des éprouvettes éclatèrent, les robinets d’eau s’ouvrirent tout seul et l’eau commença à couler, les briquets des tables s’allumèrent, le mobilier, le sol se mirent à trembler. Je regarde Mari. On avait l’impression d’être dans un film d’horreur avec un mauvais esprit vengeur. La journée ne pouvait pas être pire non ? Quand est-ce qu’elle se termine cette fichu journée ? J’espère que c’est qu’un mauvais cauchemar et que je vais me réveiller dans quelques minutes. Je ferme les yeux et attend quelques minutes avant d’ouvrir un œil puis l’autre et regarde à gauche et à droite. Et merde, ce n’est pas un rêve. Je me sentais toujours mal et en une fraction de secondes, je me retrouvais sur le dos, sur le sol, Mari sur moi me demandant si je vais bien.

- Humm… Chérie, je ne suis pas contre un câlin là maintenant dans le labo comme la dernière fois mais je crois qu’on va attendre un peu d’avoir régler tout ce bordel, non ? Et oui, ça va sauf que mon dos a bien senti le sol.

J’entends son cœur battre plus rapidement contre moi, je souris mais un frisson parcourt mon dos quand un cri de fillette se fait entendre. Et je crois que Mari a eu aussi ce frisson. Elle se relève rapidement et essai de trouver d’où provient ce rire démoniaque. Je me relève à mon tour tant bien que mal et bizarrement je me sens mieux. Je ne sais comment j’ai relâché l’esprit. Je vois à mon tour les phrases et tout semble incompréhensible. Je vois Mari courir vers la fenêtre puis vers la sortie du labo après qu’on ait entendu des bruits de pas. Alors que j’allais la suivre, elle revient dans le labo. Je l’entends dire « Après les méta-humains, l'échange de nos capacités, nous voilà hantés ». Super. La journée ne pouvait pas finir correctement. Elle me demande alors si tout va bien.

- Oui, ça va mieux je crois que j’ai réussi à libérer l’esprit quand tu étais sur moi, lui dis-je avec un sourire en coin. Et oui je crois bien qu’on va devoir apprendre rapidement parce que je sens mal la suite des évènements, je ne veux pas prêcher malheur mais je pense qu’on va devoir rester sur nos gardes.

Je la vois partir puis revenir avec un carnet où y sont inscrits ses notes quand elle a appris à utiliser son totem. Et oui heureusement qu’on est à l’abri des regards ici et que c’est la nuit. Nous avons donc quelques heures pour apprendre avant le lever du soleil et que le zoo ouvre ses portes pour la journée. Mari m’expose toutes ces hypothèses et honnêtement j’espère vraiment que tout va s’arranger. Pas que son pouvoir n’est pas plaisant bien au contraire, je peux faire d’autres choses que courir comme voler. J’ai toujours voulu voler surtout depuis que je connais Clark ou encore Diana. Ça va être l’occasion, je crois pour essayer cette expérience. Après avoir envoyé un message magique à Evanah, elle m’avait appris deux trois choses pour la contacter si on n’avait pas d’autres moyens. Mari me dit alors que nous ne devrions pas perdre de temps et commencer avant qu’elle ne soit prise d’un vertige. Le point faible d’un speedster : la nourriture.

Il fallait qu’elle mange quelque chose, elle avait brûlé trop d’énergie et devait reprendre un maximum de force et elle va en avoir besoin pour toute la nuit. Après qu’elle ait mangé et repris des forces, elle commença à m’expliquer la façon dont fonctionner le totem, ce que je devais faire et ne pas faire. Moi de mon côté, je lui expliquais la façon d’utiliser ma vitesse, la façon de s’arrêter et bien d’autres choses. Je commençais vraiment à voir son totem différemment et que Mari avait raison, elle pouvait se défendre seule. Elle avait beaucoup de pouvoirs avec ce totem et je pouvais ressentir ce qu’elle ressentait chaque jour et je dois bien avouer qu’avoir l’esprit serein qui « fusionne » avec celui de l’animal c’est extraordinaire. Je ne peux expliquer ce que je ressens mais c’est super franchement. Il était temps que j’essaie ce que j’ai toujours voulu faire, voler. Fermant les yeux et posant ma main sur le totem, j’invoque l’esprit de l’aigle. Je souris en voyant l’esprit à mes côtés, c’est tellement beau. Je prends une grande inspiration et je commence à voler. Oui Barry Allen, l’homme le plus rapide du monde vole et c’est une sensation des plus plaisante. Je sens l’air frais sur mon visage, je me sens léger. Je regarde Mari au sol qui me sourit.

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There’s something wrong.

Aaah… la joie des speedsters. S’ils ont faim, ce sont comme des jouets sans piles : ils déconnent et ce n'est pas drôle, du tout - sauf s'ils souffrent, en fait. Tu roulas des yeux quand la brune s’effondra. Les câlineries du couple ne t’intéressaient pas. Ils avaient déjà vu et assimilé en partie tes messages, donc tu pouvais bien leur laisser quelques instants de répit. Tu n’allais certainement pas perdre le temps et les observer pendant qu’ils s’entraidaient et graillaient. Non. Tu allais prendre un peu d’avance, semer quelques indices pour faire tourner tes trois joujous un bon moment avant qu’ils ne puissent se retrouver. Tu savais que tu risquais de t’ennuyer si tu passais plus de quelques heures à les enquiquiner comme ça, alors… tu n’allais certainement pas leur accorder davantage de temps.

Ils n’avaient que jusqu’à midi du lendemain, mais tu n’allais certainement pas leur dire – pas directement, du moins. Une chose était claire : si les deux héros ne jouaient pas le jeu, ils n’allaient pas récupérer leurs pouvoirs avant un petit moment. Quelques jours, peut-être, quand tu auras l’envie ou la gentillesse de le leur faire échanger de nouveau.

Ça risquait de prendre du temps et tu n’allais certainement pas rester sans rien faire – ou sans faire beaucoup, parce que… d’une certaine façon, tu faisais déjà plusieurs choses : les guider, taquiner, intimider, observer, etc. Tu n’étais pas du genre impatiente, mais… tu pouvais te lasser facilement de quelque chose. Pour faire durer le plaisir, tu demandas à ton pactisant de quitter le toit du bâtiment et d’aller traîner en ville, qu’il fasse sa vie et qu’il cherche en même temps – même s’il s’éloignait du zoo, plus qu’autre chose.

Soudainement, tu eus une idée.
Pourquoi ne pas te fondre dans la masse avec un autre visage ?

Oui, c’est ça. Ça risquait d’être drôle. Ainsi, gardant vaguement un œil sur tes pantins, tu pris l’apparence d’une jeune femme blonde, plutôt passe-partout, et t’assis à une table de la terrasse d’un bar-restaurant proche du zoo. Là-bas, tu te décidas à manger quelque chose, toi aussi, et picoler. Tu n’avais pas particulièrement soif ni faim, mais… ça pouvait te faire patienter pendant qu’ils faisaient des choses ennuyantes et stupidement fades.

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Mari Barry & Angie
Who is who ?« There's something wrong »
Bon sang, sentir autant d'énergie au point de faire le tour du monde en courant pour finir totalement à plat. Une vraie pile qui se vide à grande vitesse. Hallucinant. Et pourtant Barry est toujours au taquet. On se commande un repas (enfin plusieurs) car en parcourant le menu, j'ai pratiquement tout commandé, me concentrant sur les plats les plus plus protéinés. On se fait livrer au zoo. Des sacs et des sacs de nourriture. Habituellement je me demande comment il pouvait avaler tout ça, aujourd'hui j'ai une faim de loup et je me sens limite insatiable.

Une fois repus, nous reprenions notre discussion sur ce qu'il nous arrivait. Barry relisait mon carnet rassemblant les animaux et les capacités que chacun pouvait m'apporter. il le lut plusieurs fois. Il était drôle de le voir lire à une allure normale tandis que je lisais à toute vitesse des informations sur les phénomènes surnaturels et la super vitesse. Il y a des questions que je me posais et dont je trouvait rapidement les réponses. Internet, outil merveilleux ! Mais nous n'allions pas rester toute la nuit enfermée dans le labo. Nous sortions donc dans le parc et le gardien de nuit fit comme s'il ne nous voyait pas. Il savait que j'avais l'habitude de travailler la nuit ici. Donc avoir un invité ne le dérangea pas non plus. Surtout qu'il connaissait Barry pour l'avoir vu plus d'une fois. Nous ne vivions pas caché non plus.

Je lui expliquais donc quel rapace pouvait être utile, selon la vitesse, la vision, l'ouïe... Il était important de connaître le point fort de chaque animal afin que cela serve au gardien mais même sans ses pouvoirs, Barry reste Barry. Impatient et toujours souriant, je le vois qu'il prend son envol. Littéralement. J'espère qu'il a invoqué la chouette sinon il ne va rien voir. Je lève les yeux au ciel puis souris brièvement. Je savais que c'était un rêve qu'il avait, pour m'avoir poser quelques fois la question ce que cela procurait. Puis je me mis à courir, faisant le tour du parc. Même mes pensées filaient à une vitesse folle. C'est une sensation extraordinaire et vertigineuse à la fois.

La plus grande frustration de cette nuit était le fait que je ne pouvais plus discuter avec les pensionnaires du zoo. Je connaissais toujours le comportement animal, mais je ne pouvais plus les apaiser avec l'esprit de leur espèce. Il est donc difficile de les approcher et de discuter avec eux comme je le faisais. J'attendis que Barry me retrouve sur les hauteurs du labo où je m'étais isolée. C'est bien de connaître les pouvoirs de son... compagnon, mais ce n'était pas moi. Une fois qu'il se posa, atterrissage peu maîtrisé bien sûr, je restais pensive. Une fois assis près de moi, ma langue se délia, et mon regard se plongea dans le sien.

- Pardonne moi pour cette après-midi. Mais tu me couves plus qu'une lionne avec son petit. C'était étouffant ! Je sais que Clark t'as demandé de me chaperonner mais... je fis une pause, cherchant mes mots. Je n'ai pas besoin de ça. Je veux seulement savoir que je peux compter sur toi en cas de pépin et que tu respecteras les stratégies que j'emploie. Sans raccourci.

J'osais poser une main sur une de ses joues. Lui imposer une pause... Quelle idiote... Sous l'influence du totem, les mots dépassent bien trop souvent ma pensées. Lui qui ne contrôle pas encore cet artefact, je me demande bien comment ça va se passer... Pourvu qu'on n'ait pas un souci de plus à gérer.

[Detroit] There's something wrong
[Feat. Mari & Angie]

Je m’appelle Barry Allen et je suis l’homme le plus rapide du monde. Enfin… Vous connaissez le refrain non ? Mais cette fois-ci, il va légèrement changer même si ce n’est que provisoire. Je m’appelle Barry Allen et j’étais l’homme le plus rapide du monde. En effet, suite à une première dispute avec l’amour de ma vie, on nous a échangé nos pouvoirs. Elle peut désormais courir en super vitesse et moi invoqué les esprits des animaux et je peux vous dire que …. Bah ce n’est pas facile de gérer tout ça. Serait-ce une leçon qu’on veut nous donner ? Allons voir ça. Je m’appelle Flash.

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Voler. J’en avais toujours rêvé et ce soir c’était chose faite et c’était réellement plaisant. Pas que courir ne me plait plus, bien au contraire mais j’avoue voler dans les airs est magique. Barry Allen vole, je souris en voyant Mari en bas qui après m’avoir souri à son tour, se mit à courir faisant le tour du parc. Je pense qu’elle aimait avoir ma vitesse, vitesse bien plus élevé que celle du guépard. Je la rejoignis sur le toit du labo, là où elle s’était isolée. Je me posais tant bien que mal et une fois près d’elle, je laisse partir l’animal pour ne pas reproduire la même chose que tout à l’heure. Je m’installai à côté d’elle, croisant mes jambes. Je vis qu’elle était dans ses pensées. Elle me regarda et commença alors à parler, plongeant son regard dans le mien.

Elle venait de s’excuser pour son comportement de cet après-midi, me disant que je la couvais de trop. Elle avait raison je l’avoue. J’ai confiance en elle, je sais très bien qu’elle peut s’en sortir toute seule et que je peux veiller sans elle sans me faire de soucis mais j’ai cette peur en moi, peur de la perdre. Si jamais un jour, je la perds je ne sais pas comment je pourrais réagir. Tout mon monde s’effondrerai, je n’aurais plus de raison de vivre ou d’avancer dans ma vie sans elle. Elle est tout pour moi, elle est ma raison de vivre, mon oxygène, c’est elle qui fait battre mon petit cœur de speedster. Sans elle, je ne suis plus rien. Mais depuis notre échange mystérieux de nos pouvoirs, je vois les choses différemment et je sais que je peux lui laisser la liberté qu’elle souhaite. Et je n’ai pas envie de la perdre si à force, ça l’énerve. Elle pose sa main sur ma joue, je sens une chaleur m’envahir, une douce chaleur. Je lui souris et pose ma main sur la sienne et ne la quitte pas des yeux avant de m’exprimer à mon tour.

- Je te promets mon amour, je te promets de te laisser respirer et respecter tes stratégies. Même si j’ai cette peur continuelle en moi qu’il t’arrive quelque chose, je dois te faire confiance et faire confiance au destin. J’ai pu voir à travers tes pouvoirs que tu peux très bien gérer les situations et que tes pouvoirs peuvent te protéger. Ne t’inquiètes pas pour cet après-midi, je pense qu’il fallait cette dispute pour me faire réagir. Et c’est à mon tour de m’excuser, m’excuser d’être trop à vouloir te protéger comme je l’ai fait et t’empêcher de respirer.

Je vins alors l’embrasser tendrement et amoureusement, posant ma main sur sa joue. Mais là, maintenant il fallait découvrir pourquoi et comment nos pouvoirs ont été échangés. Je ne sais pas si c’était l’échange ou le totem, mais je ressentais les comportements des animaux plus bas et ça me faisait vraiment bizarre. Je ressentais la rage des lions et d’autres sensations qui se bousculèrent en moi. Je ne me sentais pas bien d’un coup, je ressentais trop de chose en même temps et je ne savais pas quoi faire.

- Chérie, je …. Je ne me sens pas très bien d’un coup, je … je crois que le totem prends le … le dessus sur moi, je ressens trop… trop de choses.

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Mari Barry & Angie
Who is who ?« There's something wrong »
J'écoute ce qu'il a à dire. Il reconnaît ses fautes et il avait raison, on avait sans doute besoin de cette dispute pour mieux avancer ensemble. Puis cet échange de capacité surhumaine nous permettait également de mieux comprendre l'autre. C'était... un mal pour un bien en somme. Il m'embrassait alors et la sensation... de base on sent comme des feux d'artifices mais là, c'était amplifié au point de me faire vibrer toute entière.

- Désolée... Je ne contrôle pas tout encore... Et tu sais Barry, je m'inquiète aussi de te voir blesser ou de te perdre. J'essaie juste de me dire que je serai là à temps pour toi... même si tu es plus rapide que moi ahah, finis-je par dire avec un rire léger.

Je profite de ce nouveau rapprochement pour m'appuyer sur lui. Puis je l'entends souffrir avec le totem. C'est vrai qu'il n'était pas un gardien choisi par Anansi. Est-ce que cela aurait une incidence ? Et le fait d'être au milieu de tous les pensionnaires du zoo ne devait pas le mettre à l'aise non plus. Sans attendre, je me lève, l'attrape et file à grande vitesse jusqu'au toit où se trouve le Grove. J'inspecte la terrasse végétale au tapis de gazon. Le gérant emmenait parfois ces conquêtes ici. Autant ne pas dire comment je connais cet endroit. Mais le large hamac aidera Barry à se reposer.

- Repose-toi là, loin des animaux ça devrait aller... On devrait trouver ce qu'il s'est passé. Je ne pense pas que ce soit Anansi qui nous ait fait cette blague... c'est autre chose... Cette petite fille avec ses bonbons, on devrait remettre la main dessus. Qu'est-ce que tu penses de retourner sur les lieux de l'attaque d'aujourd'hui ? APRES t'être reposé ! m'exclamais-je aussitôt.

On devait commencer à retrouver la personne qui nous à jouer ce tour. Je ne savais pas quelles seraient les conséquences sur Barry qui n'est pas un Gardien originel, et cela m'inquiétait. Deviendrait totalement sauvage ? Ou son temps était-il compté pour une transgression du don fait par Anansi aux hommes ? Je l'observe se poser dans le hamac et je le rejoins avec un sourire factice, enroulant mes bras autour de lui et profitant du temps de repos qu'on a tous les deux avant de voir ce que nous prépare le lendemain.

[Detroit] There's something wrong
[Feat. Mari & Angie]

Je m’appelle Barry Allen et je suis l’homme le plus rapide du monde. Enfin… Vous connaissez le refrain non ? Mais cette fois-ci, il va légèrement changer même si ce n’est que provisoire. Je m’appelle Barry Allen et j’étais l’homme le plus rapide du monde. En effet, suite à une première dispute avec l’amour de ma vie, on nous a échangé nos pouvoirs. Elle peut désormais courir en super vitesse et moi invoqué les esprits des animaux et je peux vous dire que …. Bah ce n’est pas facile de gérer tout ça. Serait-ce une leçon qu’on veut nous donner ? Allons voir ça. Je m’appelle Flash.

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J’avais reconnu mes fautes, je savais que ce n’était pas en l’étouffant que je pouvais la garder saine et sauve mais plutôt en lui faisant confiance. Alors qu’on s’embrassait, tout son corps se mit à vibrer et ça me faisait une drôle de sensation. Vous allez me dire oui mais tu sais ce que c’est de vibrer mais quand tu n’es plus un speedster, la sensation n’est plus la même. Elle s’excusa pour ça mais je lui souris avant de lui dire que ce n’était pas grave. Elle ajouta qu’elle avait tout autant que moi peur de me perdre ou que je sois blessé. Un sourire s’afficha encore plus sur mes lèvres à ses mots qui me faisait chaud au cœur. D’ailleurs, celui-ci battait encore plus la chamade. Je ris à mon tour à sa blague. Il est vrai qu’avec mes pouvoirs, j’étais plus rapide qu’elle mais je pense que par amour, elle pourrait soulever des montagnes. Si vous saviez comment j’aime cette femme, elle est tout pour moi et c’est sur et certain que si je la perds, je mourrai à petit feu. Sans elle, ma vie n’a plus aucun intérêt.

Elle profite de se rapprocher pour se poser contre moi mais d’un coup, je ressentais une sensation étrange, un mal qui me rongeait de l’intérieur. Mais que se passait-il ? Est-ce à cause de son totem ? Je n’arrivais pas à le contrôler, il prenait le dessus sur moi et les voix intérieur des animaux me submergeaient, je n’arrivais plus à penser. Je demandais de l’aide à Mari. Je vis dans son regard de l’inquiétude avant qu’elle ne se lève, m’attrape et nous emmène ailleurs en super vitesse. C’est sur le toit du Grove qu’on se retrouvait. Elle me posait sur un hamac afin que je me repose. Elle me dit alors de me reposer loin des animaux et que nous devions trouver la raison de ce mal que j’ai ressenti. Je dois bien avouer que je me sentais un peu mieux sans entendre toutes ses voix. Elle ne pensait pas que c’était Anansi qui nous avait fait cette blague et j’étais du même avis. A moins que ce n’était qu’un test de sa part pour Mari mais je ne pense pas. Je ne pouvais m’empêcher de penser à cette petite fille étrange qui nous avait donné ces bonbons. Si on y regarde bien, moi et Mari nous nous disputions et d’un coup, la fillette est arrivée de nulle part. Mari me proposa une fois que je sois totalement reposé de retourner sur les lieux de l’attaque de ce matin pour la retrouver. Je lui souris avant de prendre la parole.

- Oui retournons-y une fois que je serais reposé et retrouvons cette maudite gamine , dis-je sur un ton un peu agressif.

Je mettais étonner de moi au son de ma voix. Le totem prendrait-il le contrôle sur mon humeur. Je commençais à comprendre l’agressivité parfois de Mari, c’était en fait dû au totem. Elle me rejoint avec un sourire factice dans le grand hamac, enroulant ses bras autour de moi et profitant de ce moment silencieux. J’avais remarqué son sourire factice, je savais qu’elle feintait que tout allait bien mais je savais que derrière celui-ci, elle s’inquiétait de mon état, elle s’inquiétait pour moi. Je le ressentais au plus profond de mon être et ce n’était pas grâce au totem. Fermant les yeux et de ce silence, on s’endormit rapidement. Nous passions le reste de la nuit endormi et enlacé sur ce hamac.

Les premiers rayons du soleil éclairaient mon visage. J’ouvris doucement les yeux. Mari dormait encore, toujours contre moi. Je souris en la voyant, elle était si belle tel un ange, mon ange. Doucement, je la réveille en caressant son bras, sa peau si douce. Elle ouvrit doucement les yeux, me regardant. Je vins l’embrasser tendrement, posant ma main sur sa joue.

- Coucou mon amour, comment tu vas ce matin ? , lui demandais-je alors que c’était plus à elle de me demander comment moi j’allais ce matin et honnêtement, je me sentais bien. Je me sentais plus serein mais il fallait qu’on retrouve la gamine et qu’elle nous redonne nos pouvoirs respectifs. On quitta le toit du Grove en courant après avoir invoqué l'esprit du guépard. Bien sûr j'allais beaucoup moins vite qu'avec mes pouvoirs mais ça faisait tellement du bien de courir à nouveau. Mari était devant moi, me narguant en courant plus vite que moi. Je souris en la voyant souriante, un sourire sincère cette fois-ci et amusé. Qu'est-ce qu'elle me faisait craquer, encore plus que d'habitude. On arriva finalement sur les lieux où nous nous étions disputés. Je regardais autour de moi, je regardais l’endroit où la gamine était apparue. D’ailleurs, elle était apparue de nulle part en fait. Il fallait qu’on trouve des indices. Mais quels indices ? Je sentais que cette affaire n’allait pas se régler en un éclair comme c’est le cas d’habitude.

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Précisions HRP:

Mari Barry & Angie
Who is who ?« There's something wrong »
Réveil du matin enfin réveil du matin... J'avais laissé Barry dormir, faisant le tour du bâtiment, du quartier, de la ville. Ça m'a pris une bonne heure pour quadriller tout Détroit. Cette vitesse était phénoménale mais vachement utile ! Toutefois sans odorat, sans vision nocturne et donc sans possibilité de pistage, je me sentais aveugle. C'est bien la vitesse mais je me suis tellement habituée à ma polyvalence.

Puis il n'y avait plus cette pression continuelle, cette fine frontière qui pouvait se briser à tout moment pour me faire perdre toute humanité. Anansi est un dieu généreux mais également farceur d'après ce que j'avais lu sur le web. Sans parler que je frôlais souvent l'état sauvage. Pauvre Barry... Sans entraînement, il sera de moins en moins concentré et à l'écoute. Si je ne retrouvais pas cette gamine on serait mal...

Mais c'était peine perdue pour cette nuit. Après avoir dévalisé un snack près du Grove, je retourne sur le terrasse où Barry dormait encore. Je me rappelle mes premières nuits avec le totem, son utilisation me fatiguait beaucoup mais je me demande ce que cela provoquerait à Barry qui n'a pas la même ascendance que la mienne... Espérons que je m'inquiète pour rien. Et je m'endors contre lui en un instant avant d'être éveillée par des mouvements de sa part puis sa voix.

- Coucou... ça va, j'ai déjà récupéré...

Mais plutôt que de me lover contre lui tel un chat, je me lève d'un bond, me souvenant alors de notre problème. Mes pensées fusaient déjà à vive allure. Retourner sur les lieux, la gamine, Barry et mes capacités. On déjeune puis nous voilà sur le carrefour de la veille. J'avais déjà fait le tour dans la nuit mais il me manquait quelque chose... Je m'approche de Barry en une seconde.

- Chéri ? Il faudrait que tu invoques un animal qui a un bon flair et une bonne vue pour trouver les détails qui nous échapperaient.

Je ne pouvais pas le faire et c'était d'ailleurs bien frustrant de m'en remettre à lui. Moi, l'indépendante... Je le laisse faire, restant à ses côté en cas de besoin.

[Detroit] There's something wrong
[Feat. Mari & Angie]

Je m’appelle Barry Allen et je suis l’homme le plus rapide du monde. Enfin… Vous connaissez le refrain non ? Mais cette fois-ci, il va légèrement changer même si ce n’est que provisoire. Je m’appelle Barry Allen et j’étais l’homme le plus rapide du monde. En effet, suite à une première dispute avec l’amour de ma vie, on nous a échangé nos pouvoirs. Elle peut désormais courir en super vitesse et moi invoqué les esprits des animaux et je peux vous dire que …. Bah ce n’est pas facile de gérer tout ça. Serait-ce une leçon qu’on veut nous donner ? Allons voir ça. Je m’appelle Flash.

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Les premiers rayons du soleil éclairaient mon visage. J’ouvris doucement les yeux. Mari dormait encore, toujours contre moi. Je souris en la voyant, elle était si belle tel un ange, mon ange. Doucement, je la réveille en caressant son bras, sa peau si douce. Elle ouvrit doucement les yeux, me regardant. Je vins l’embrasser tendrement, posant ma main sur sa joue.

- Coucou mon amour, comment tu vas ce matin ? , lui demandais-je alors que c’était plus à elle de me demander comment moi j’allais ce matin et honnêtement, je me sentais bien. Je me sentais plus serein mais il fallait qu’on retrouve la gamine et qu’elle nous redonne nos pouvoirs respectifs.

Mari se leva d’un bond, elle débordait d’Energie et je savais bien ce qu’elle ressentait. On déjeuna avant de retourner sur les lieux de la veille où nous avions rencontré cette gamine. L’endroit paraissait tellement diffèrent de la veille. Mari s’approcha de moi avant de prendre la parole. Elle me dit qu’il faudrait que j’invoque un animal avec un bon flair et une bonne vue. Quel animal avait ces deux sens ? Je me mis à réfléchir avant de sourire. Posant la main sur le collier et fermant les yeux, j’invoque l’essence du singe araignée. Il est le meilleur animal avec le meilleur flair. Je commence alors à sentir les lieux, respirant l’air, tournant la tête de gauche à droite. Je sentis une odeur, une odeur qui n’avait rien d’une odeur humaine. Une odeur de soufre. Je savais grâce aux livres écrit par Chuck Shurley intitulé Supernatural qu’une odeur de soufre signifiait la présence d’un démon. Oui, les démons. Ça peut paraitre surprenant mais quand on connait Constantine ou Zatanna plus rien ne peut nous étonner.

- Chérie, je ne sais pas si tu crois aux démons, mais je sens une odeur de soufre émané de cet endroit, dis-je en lui montrant un lieu près d’un réverbère, là où si mes souvenirs sont bons que cette mystérieuse fillette est apparue de nulle part. C’est vrai ça, elle est apparue de nulle part alors qu’on se disputait.

Je m’approchais du lieu et après avoir relâché l’essence du singe araignée, j’invoquais le caméléon. Non pas pour me camoufler mais pour sa vue. Ayant une vue à 360°, je pourrais trouvé n’importe quel indice. Indice s’il y a. C’est marrant comment j’arrivais à « contrôler » aujourd’hui son totem même si je trouvais ça épuisant. Je regardais les lieux, je ne voyais rien. Quoi que, je vis peu à peu une sorte d’énergie du moins des restes, émanait devant moi. L’œil humain ne pouvait pas le repérer mais avec l’essence du caméléon, je le pouvais. Cette énergie ressemblait à une sorte de portail ou comme si quelqu’un s’était téléporté, un peu comme Peek-a-Boo.

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Mari Barry & Angie
Who is who ?« There's something wrong »

- Croire aux démons ?

Je regardais Barry, interdite, avant un instant de réflexion, posant ma main instinctivement là où se trouvait habituellement mon totem avant de la laisser retomber, me souvenant alors que je ne le portais plus.

- Les dieux existent donc j'imagine que ça va de pair avec les démons...

Tout cela dépassait l'entendement mais je ne pouvais nier cet univers qui reste encore obscure et mystérieux à ce jour. Je suis Barry du regard, suivant ses moindres faits et gestes, surveillant son état. Il arrivait à renvoyer un esprit avant d'en appeler un autre. Au moins il avait retenu cette leçon. Puis je l'ai perdu de vue. Je ne sais pourquoi il utilisait le caméléon mais il a du oublier que ça rendait instantanément invisible quand on l'invoquait. J'entendais des bruits de pas... parfois...

- Hum... Barry ? tu peux revenir à la normale ? je ne te vois plus là...

Le temps que je le revois, je réfléchissais à la marche à suivre. Un bruit, une sorte de grincement sur le verre se fit entendre soudainement. Une flèche se dessinait sur la vitre face à moi. Elle montrait la direction de la ruelle? Puis trois lettres apparurent H, O, T... j'imagine que notre démon s'amusait avec nos nerfs, tout en jouant à cache-cache. J'avais presque envie d'y aller... et sans comprendre, en une seconde j'étais ailleurs. Hum... un cul de sac au bout de la ruelle... Je n'aime pas ça... Et je ne voyais pas l'ombre planer sur moi tandis que je regardais tout autour de moi pour trouver de nouveaux indices. Une flèche se traça lentement, très lentement, j'attendais le sens qu'on lui donnait tandis que l'ombre se rapprocha rapidement au-dessus de moi. Je sentis quelque chose à mon épaule, une douleur. Je posai ma main et la regardai sans comprendre le sang qui y était.

D'habitude je fais attention. Un peu à l'ouest soudainement, je ne prêtais même pas attention au nouveau coup qui m'attendait. Une odeur bizarre était présente, me rendant plus groggy et moins apte à réfléchir convenablement.

- Pardon.... je ... je dois... JE DOIS LE FAIRE POUR SAUVER MON ÂME !!! entendis-je, me tournant alors face à mon agresseur.

[Detroit] There's something wrong
[Feat. Mari & Angie]

Je m’appelle Barry Allen et je suis l’homme le plus rapide du monde. Enfin… Vous connaissez le refrain non ? Mais cette fois-ci, il va légèrement changer même si ce n’est que provisoire. Je m’appelle Barry Allen et j’étais l’homme le plus rapide du monde. En effet, suite à une première dispute avec l’amour de ma vie, on nous a échangé nos pouvoirs. Elle peut désormais courir en super vitesse et moi invoqué les esprits des animaux et je peux vous dire que …. Bah ce n’est pas facile de gérer tout ça. Serait-ce une leçon qu’on veut nous donner ? Allons voir ça. Je m’appelle Flash.

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C’est vrai que ma question pouvait être étrange. Croire aux démons. Ce n’est pas tous les jours que l’on vous pose cela mais avec le changement depuis des années pourquoi au final le surnaturel n’existerait pas. Je commençais à maîtriser les pouvoirs du totem même si je pense ne pas être au bout de mes surprises. Mais je dois bien l’avouer, j’ai hâte de retrouver mes pouvoirs mais si nous n’arrivons pas à l’inverser alors il me faudra me faire à l’idée que je devienne le nouveau Vixen et Mari la nouvelle Flash.

Je venais de prendre l’essence du caméléon quand j’entendis Mari me demander de revenir à la normal car elle ne me voyait plus. Je venais de comprendre alors que même si j’utilise la vision du caméléon, le camouflage s’était aussi enclenché. Fermant les yeux et prenant une inspiration, je réapparu d’un coup, souriant à la femme que j’aime. Celle-ci était en pleine réflexion. Soudain, une sorte de grincement strident sur le verre se fit entendre. Je grimaçai. Une seconde plus tard je me retrouvais seul. Mari venait de s’éclipser dans une ruelle proche. Je vis juste avant sur la vitre une flèche avec trois lettres, H,O, T. Je ne pense pas que le mot soit réellement HOT mais une petit sourire s’afficha sur mon visage avant que je ne secoue la tête et que je rejoigne Mari. La ruelle était un cul de sac et je voyais devant moi Mari qui semblait chercher des indices. J’avais l’impression de me voir quand je cherchais des indices sur des scènes de crimes. Je vis alors une ombre noire planer au-dessus d’elle, assombrissant la ruelle alors qu’on était dans le jour.

Alors que j’allais bouger les bras en cercle à toute vitesse, je me rappelais en soupirant que je ne pouvais plus. Vite Barry réfléchis pour sauver ta compagne. J’invoquais de nouveau l’essence du caméléon et j’utilisais de nouveau la vision de l’animal. C’est alors que je vis une silhouette, un homme à la place de cette ombre. Il venait de poser sa main sur l’épaule de Mari et cela semblait lui faire mal. Je vis du sang coulé de son épaule.

- Pardon.... je ... je dois... JE DOIS LE FAIRE POUR SAUVER MON ÂME !!! dit-il avant que Mari ne se retourne face à lui.

Relâchant l’essence du caméléon, j’invoquais le gorille et me mit à bondir à toute vitesse vers l’inconnu, le projetant loin de ma dulcinée.

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