It's been a long time || Oliver Queen

Je m’appelle Jesse Chambers et je suis la femme la plus rapide du monde. Depuis toute petite je vis dans un monde de super héros, mon père étant Johnny Quick, et ma mère Liberty Belle. Mon père m’a donné sa formule pour me liée à la Speedforce, mais cela a pu sceller mon destin, comme ça a scellé celui de mon père. Aux yeux du monde, je ne suis que la PDG d’un groupe pharmaceutique racheté par ma mère mais j’ai un secret, j’utilise ma vitesse pour combattre le crime et sauver le monde. Je suis Jesse Quick.



Sept ans … sept longues années … voilà le temps qui s’était écoulé depuis la dernière fois que j’avais vu Oliver Queen … Ollie. Cela me faisait mal au coeur de me rendre compte que j’avais attendu tant de temps avant de le revoir. A vrai dire, la dernière fois que je l’ai vu, c’était à l’enterrement de sa mère. Ce n’était pas vraiment le moment le plus heureux pour se parler. Depuis qu’il a été porté disparu à ses 21ans, on ne s’est jamais vraiment reparlé. Je pourrais dire que c’est le destin qui a fait qu’on ne s’est pas vraiment revu, mais ça serait mentir. J’ai tout simplement été lâche, je n’arrivais pas à affronter ses yeux plein de tristesse. J’avais vu Ollie anéanti et quelques choses dans mon coeur s'était brisé ce jour là. Je ne saurai pas vraiment dire quoi, mais ça m’avait empêché de le revoir. J’avais fuis, tout simplement, fuis la détresse dans les yeux de l’homme que je considérais comme mon grand frère … l’homme que j’avais aimé en secret … comme la petite fille rêveuse que j’étais à cette époque là. Tout cela était désormais révolu et je pouvais certainement m’en prendre qu’à moi même. Bien sûr, je pourrais justifier tout ça par le fait que j’avais mes études, que je me suis éloignée de la sphère familiale, mais ça serait mentir. J’avais fuit Oliver car sa détresse me faisait trop de mal et je ne savais pas comment l’affronter. Depuis, j’avais perdu mon père, je n’étais pas orpheline comme lui, mais je pouvais ressentir la détresse qu’il avait eu en ce jour. Peut être était il temps de renouer contact ensemble … d’arrêter d’être des étranger et se rappeler l’enfance qu’on a eu. Je devais des excuses à Ollie et j’espérai qu’il me pardonnerai. Peut être que dans un autre univers nous aurions pu sortir ensemble, malgré la différence d’âge, on aurait peut être eu une enfance normale, je n’aurai peut être pas eu de pouvoir. Le monde aurait pu être différent. Dire que j’aurai dû venir à son anniversaire pour ses 21 ans … enfin, je voulais y aller, mais bon quand on à 15ans on est trop jeune pour aller sur une fête de jeune milliardaire. Ma mère avait voulu être protectrice et je lui ai longtemps reproché, car je m’étais dit qu’avec mes pouvoirs, j’aurai pu les sauver. C’était mon père qui m’avait changé d’avis, en venant poser ma main sur mon épaule et en me disant "Tu sais Jesse, on ne peut pas sauver tout le monde, même si on s’efforce à le faire. Si ta mère et moi avions été sur son bateau, nous n’aurions pas pu sauver tout le monde. Si ça se trouve on serait mort aussi car nos pouvoirs aurait été inutile. Il faut aller de l’avant." Il avait eu raison, je serai sûrement morte si j’avais été sur ce navire avec eux. Beaucoup de temps s’est écoulé depuis ça, dix ans à vrai dire, mais ça me revenait toujours en tête.

Je me regardais dans le miroir de ma chambre d’hôtel de Star City. J’avais finalement réussi à avoir un rendez vous avec Oliver. Cet homme était plus occupé qu’un justicier, à croire que lui aussi avait une double vie. Cette idée me faisait sourire, comme si le bad boy qu’il était s’était transformé en super héros. Après, ça ne m'étonnerait peut être pas tant que ça. Il avait changé depuis sa disparition, j’avais pu le lire dans ses yeux. Peut être le fait de devenir orphelin, ou peut être les épreuves qu’il a dû vivre après son naufrage. Enfin, je n’allais pas évoquer le sujet, je devais venir pour affaire. Un partenariat entre Queen et Chambers, pour s’allier économiquement. Un projet ambitieux que tu devais mener à terme. J’étais assez contente de la tenue que je portais. Un tailleur chic et qui était digne des grands PDG. Je l’avais payé une fortune, mais on ne se présenter pas devant Oliver Queen sans être un minimum classe. De plus, je voulais qu’il me prenne au sérieux, je n’étais plus la petite fille un peu timide qui le regardait d’en bas, telle une petite soeur admirative. Mon portable se mit à vibrer, mon chauffeur était arrivé. Je pris mon sac à main et je sortie. Je retrouve rapidement mon chauffeur et je monte à l’arrière. Je lis une dernière fois le dossier, pour être sûr que tout est bien prêt. Je ne dois faire aucune fausse note. Le trajet est court jusqu’au lieu de rendez vous. Pourtant, je sens mon coeur accéléré au fur et à mesure qu’on se rapproche. Je me concentre sur ma respiration pour me calmer. La voiture s’arrête et mon chauffeur m’ouvre la portière. Je descend et je me dirige tout droit vers l’accueil. Les personnes se retournent à mon passage mais je ne fais pas attention, j’essaye d’avoir le même visage fermée et autoritaire que ma mère. Ce qui marche très bien à vrai dire. Je suis bonne comédienne, même si je déteste ça. Je regarde l’hôtesse d’accueil qui n’a même pas daigné lever les yeux.

- Bonjour, je viens voir Oliver Queen ! dis-je d’une manière autoritaire.

- Désolée, monsieur Queen est en rendez vous ! De plus, c’est un homme occupé, il n’a pas le temps de signer des autographes ! dit elle d’un ton amer sans me jeter un regard.

- Je vous signale que j’ai rendez vous avec lui ! Et je serai vous je commencerai déjà à préparer mes cartons. dis-je un peu excédée.

- Oh mademoiselle Chambers, je ne vous avais pas reconnu. Je suis vraiment désolée … il vous attends au dernier étage. Pardonnez moi ! dit elle effrayée après avoir enfin lever les yeux.

- Signalez lui que j’arrive ! dis-je en partant vers l’ascenseur.

Je n’avais pas l’habitude de menacer mais dans le monde des affaires il faut être impitoyable. Je monte dans l’ascenseur et je reprend un air naturel une fois que les portes sont fermées. Dieu que je déteste ce travail, au moins ça me permet d’aider à maximum de monde et c’est une bonne couverture. J’arrive tout en haut et je toque à la porte du bureau un peu nerveuse. Cela fait si longtemps que je ne l’avais pas vu.

Codage par Libella sur Graphiorum

Je m’appelle Jesse Chambers et je suis la femme la plus rapide du monde. Depuis toute petite je vis dans un monde de super héros, mon père étant Johnny Quick, et ma mère Liberty Belle. Mon père m’a donné sa formule pour me liée à la Speedforce, mais cela a pu sceller mon destin, comme ça a scellé celui de mon père. Aux yeux du monde, je ne suis que la PDG d’un groupe pharmaceutique racheté par ma mère mais j’ai un secret, j’utilise ma vitesse pour combattre le crime et sauver le monde. Je suis Jesse Quick.



Mon coeur à très certainement raté un bon quand j’ai vu Oliver. Il avait changé tout en restant lui même, je ne me parvenais pas à me l’expliquer. J’avais en face de moi l’homme dont j’étais amoureuse petite, le jeune homme si protecteur avec moi, comme si j’étais sa soeur. On avait eu un lien si fort entre nous que c’était dur de ne pas s’en rappeler. J’ai eu un petit pincement au coeur en me disant que j’avais créé une séparation entre nous, une séparation qu’aujourd’hui je regrette amèrement. Pourtant c’était peut être mieux comme ça, si j’étais restée proche de lui, il aurait découvert pour mes pouvoirs et je ne voulais pas lui donner un si lourd fardeau. Ollie avait déjà trop de peine à porter, sûrement de la culpabilité dû à son naufrage et le fait qu’il soit l’unique survivant. Je me rend compte que j’aurai dû être là pour lui, mais j’étais peut être trop jeune pour m’en rendre compte. Il est difficile parfois de mettre les choses au point. Il me dit qu’il était content de me voir et me prend dans ses bras un court instant … un trop court instant. J’ai l’impression de redevenir l’enfant qui allait dans ses bras pour retrouver une sécurité dont elle n’avait pas besoin. Pourtant, cette sécurité, elle ne l’avait jamais trouvé nul part ailleurs. A vrai dire, elle ne faisait pas la chasse au garçon non plus. Je souris quand il me demande ce que je fais ici, est ce que j’avais vraiment pris un risque en rentrant ici, je ne pense pas.  

- Oh Ollie si tu savais, ça fait bien trop longtemps que j’aurai dû passer le pas de cette porte. Sans forcément avoir de dossier à te présenter. Tu m’as tellement manqué et je sais que si on ne s’est pas vu depuis … sept ans maintenant c’est entièrement ma faute. Promis, je viendrais plus souvent te voir quand j’ai dû temps libre autrement pour les affaires, mais avoir un rendez vous avec toi est assez compliqué. dis-je en souriant.

Je commence à sortir mon dossier et je me dirige vers un des canapés et je m’assois dessus, déposant le dossier sur la table basse. Le laissant libre consultation à Oliver, mais je suis sûr que les chiffres ne l’intéresse pas. Il n’est pas comme ça, il a un coeur d’or, même si ça n’a pas toujours été le cas … bien que peut être que derrière son côté bad boy, il a toujours eu ce côté protecteur.

- Bon parlons affaires, promis je ne vais pas t’assommer avec des chiffres. Sinon tu risques de ne plus m’écouter au bout de cinq minutes. Donc je vais te parler du but humanitaire du partenariat. Je travaille pour la filiale pharmaceutique de l’entreprise et donc j’aide régulièrement des hôpitaux du monde entier. J’ai un large éventail de client, allant de grand hôpitaux, aux hôpitaux plus pauvre et plus modeste comme par exemple à El Paso. On a des idées pour révolutionner les équipements médicaux pour aider le plus de personne possible. Le projet sera rentable sur du long terme. Les grands hôpitaux achèteront le matériel et une partie des bénéfices tirés serviront à équiper les hôpitaux qui n’en ont pas les moyens et qui en ont la nécessité. Le matériel qui sera devenu obsolète dans les hôpitaux équipés seront donnés à des hôpitaux qui n’ont pas besoin de la pointe technologique et dont ce matériel sera tout de même nécessaire. Aujourd’hui, nous pouvons assurer 75% du projet au niveau financier. Je viens te demander ton aides pour les 25% restant et pour aider niveau technologique. dis-je en le regardant.

J’espérai l’avoir convaincu et pendant qu’il réfléchissait, je le regardais, en faite, je me perdais dans sa contemplation. Il était toujours aussi mignon, mais il avait quelques choses de différents dans son regard et je n’arrivais pas à déterminer quoi.

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