Knowledge always win - Pamela's green

Quelques jours avant l’invasion, quelque part dans l’univers.


L’alien vert regardait via ses écrans la terre. Toutes les informations que son vaisseau de la mort avait pu lui calculer. Des montagnes de calcul, sur des informations qui pourraient paraître anodine pour n’importe qui, mais qui ne l’était pas pour l’un des esprits les plus brillants qu’ils ne puissent y avoir dans l’univers. Tout n’était que calcul. Tout n’était que scénario déjà joué à l’avance. Il le savait, il l’avait déjà vu et vécu sur des centaines de civilisations avant celle-ci. Il ne voulait rien laisser au hasard. Et s’il savait que le kryptonien qui manquait à sa collection se trouvait ici, avoir en plus un bout d’une nouvelle pièce à ajouter à sa collection le délecter. Il savait qu’il pourrait y arriver seul, mais pourquoi s’embêter quand il peut les tourner les uns contre les autres ? Et les laisser faire le boulot eux-même ? A l’aide d’un hologramme puissant, il s’envoyait donc une réplique directement sur la planète bleue.


Quelque part, dans une forêt du monde.

L’alien tournait la tête, il posait sa main sur une feuille. L’hologramme n’était pas assez puissant pour en sentir les sensations, mais presque, il pouvait presque les toucher. Il regardait cette végétation qui était nouvelle pour lui, tout comme presque tout ce qui se trouvait là. Les insectes, la biodiversité qui le répugnait mais aussi qui le fascinait. Tant de savoir à en tirer, tant de connaissances. Mais il n’était pas venu là pour s’amuser avec la nature, enfin en quelque sorte, si. Mais différemment. Pendant les études, il avait remarqué que la terre était remplie de végétation. Et que deux êtres en étaient les avatars. Une créature, mais trop bestiale pour le moment pour être approché. Et une femelle. Il se doutait qu’elle avait senti sa présence, s’il en avait bien conclu, il pensait que la flore avait déjà alerté la femme. C’était pourquoi, d’une voix robotique, il commençait. « Je sais que tu es là, dame de vert, alors pourquoi te cacher ? » Il tournait la tête, fixant un autre endroit. « Alors que nous pourrions converser. Il se trouve que j’aurais bien le besoin d’un être comme toi. »