I'm back. Welcome home !

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Barry & Mari
True Love« I'm back. Welcome home ! »

Avion jusqu'à l'aéroport le plus proche de Central City. Il y a eu pas mal d'heures de vol et je trépignais d'impatience tout en craignant la réaction de celui avec qui je partage ma vie depuis plus d'un an maintenant. Combien de temps ne s'était-on pas vu ? plusieurs mois... Je n'étais même pas rentrée pour fêter Noël. On est resté en contact bien sûr, la technologie fait des miracles. Malgré son impatience, il a respecté mon choix et m'a laissée seule au Zambésie suite à ma rencontre avec Amaya qui s'est révélé être ma grand-mère.

Mais au fil des mois je me suis éloignée jusqu'à ne plus vraiment lui parler, m'entraînant plus durement, laissant libres mes instincts primaires. J'ai eu beaucoup à faire pour revenir à moi et me retrouver dans cet avion. Il a du s'inquiéter mais a aussi respecté mon choix. J'imagine le nombre de fois où il a voulu me retrouver. Il l'a peut-être fait mais je ne m'en souviens plus.

Je soupire une fois à l'extérieur des portes de l'aéroport. Prendre un taxi ou courir ? J'ai pris le service pour faire livrer mes bagages à Détroit. Ils ont même dû arriver avant moi. Il faudrait aussi que je songe à aller voir Chuck mais avant... Avant je vais courir pour m'aérer l'esprit et arriver chez lui. Sa vitesse me manque un peu. J'y serai... patience encore, patience.

Une heure et quelques je dirai, me voilà devant sa porte. Je remets mes vêtements. Je frappe timidement, un peu honteuse d'avoir mis tant de temps pour revenir. Aucune réponse. Peut-être travaille-t-il ou sauve-t-il le monde. Je cherche la clé qu'il m'avait laissé. Je tourne cette dernière dans la serrure, j'entrouve tandis que mes yeux s'agrandissent de surprise.

Il y avait des éclairs de tout côté comme s'il était sur les nerfs. Il était sans doute tellement dans ses pensées qu'il ne m'avait pas entendu. J'entre discrètement, ferme la porte avec la même intention. Je sens un baiser furtif, il ne s'est pas rendu compte, je souris puis compte. Un... deux... trois... Tout semble s'arrêter, je le vois enfin, mal rasé, vêtu à la manière d'un adolescent et le visage fatigué.

- Je... suis rentrée... dis-je doucement et timidement.

I'm back. Welcome home !

Je m’appelle Barry Allen et je suis l’homme le plus rapide du monde. A onze ans, j’ai vu ma mère se faire tuer par une chose inimaginable. Mon père fut accusé du meurtre et emprisonner. Mais un accident fit de moi un être inimaginable. Aux yeux du monde, je ne suis qu’un technicien de la police scientifique mais j’ai un secret, avec l’aide de mes amis de la Justice League, j’utilise ma vitesse pour combattre le crime et sauver le monde. Je m’appelle Flash.

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Cinq mois étaient passés depuis que j’avais laissé celle que j’aime au Zambésie. Non ne croyez pas que nous ne sommes plus ensemble bien au contraire mais bien que nous partagions notre vie depuis un an maintenant, à ce moment de sa vie, elle avait besoin de faire ce voyage seule enfin accompagné par Amaya, sa grand-mère. Une femme très gentille et qui m’a vraiment bien accueillie malgré le fait que je ne suis pas de leur peuple. Je pense qu’elle sait que sa petite-fille est entre de bonnes mains et qu’elle sera heureuse. Non non mes chevilles vont très bien, je vous assure. Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour la rendre heureuse car je l’aime tellement, plus que la vie elle-même. Comme je dis toujours j’ai eu deux coups de foudre dans ma vie, l’un m’a donné mes pouvoirs, l’autre m’a donné l’amour, m’a donné Mari. J’étais donc resté quelques jours avec elle avant qu’Amaya annonce que Mari devait faire ce voyage seule et que je devais comprendre et en aucun cas mal le prendre. Bien sur au départ, j’étais pessimiste à cette idée mais j’ai vite compris que je devais la laisser faire ce voyage seule. Et puis rien ne changerait, ce n’est pas quelques semaines ou mois qui nous séparerait qui mettrait fin à notre relation bien au contraire, on en sortira plus grand encore.

Quelques jours plus tard, me revoila à Central City. Mais heureusement grâce à la technologie, nous pouvions nous parler. Vive les machines holographique, n’est-ce pas ? Encore mieux que le téléphone non ? Bien sur on ne pouvait pas se toucher ou s’embrasser. Et je dois bien vous avouer que ses lèvres, sa peau me manque. Mais je sais qu’elle reviendra bientôt. Voilà cinq mois étaient passés et je dois vous avouez que je n’ai pas chômé. Non je ne parle pas de mon travail au CCPD ou encore de celui de justicier, non je vous parle du travail que je fais en plus sur le peu de temps libre que j’ai. Alors qu’un jour je me dirigeais vers Détroit pour passer voir mon beau-père, oui on s’entend bien mieux maintenant, je suis tombé sur un petit coin de paradis. J’ai fait un rêve comme le dirait si bien Martin Luther-King ou plutôt dans le cas présent, j’ai eu une vision. J’ai vu une maison, notre maison, notre nid douillet où nous pourrions élever nos enfants. Oui je veux des enfants avec Mari ça c’est certain. Je veux concevoir le fruit de notre amour. Je demandais alors à Gideon de me créer les plans de la maison que je venais de voir. Quelques minutes plus tard, Gideon m’avait fait les plans en 3D de notre future demeure. C’était juste magnifique. Vous allez me dire « Mais Barry tu sais construire une maison, tu t’y connais en électricité, en maçonnerie, etc ? ». Je mentirais si je disais que oui pour le moment. Mais par chance, une des choses qu’un speedster peut faire c’est d’acquérir un maximum de connaissances en peu de temps. Je m’explique. Je peux lire en moins d’une minute un livre entier. Je vous laisse comprendre. C’est bon ? Parfait !

C’est ainsi que j’appris en quelques heures tout ce qu’il fallait savoir pour construire une maison et que j’ai commencé le chantier après avoir bien entendu acheter le terrain. Ça paie au final d’économiser de l’argent durant toutes ces années. C’est ainsi que depuis quelques jours j’avais fini après on va dire quatre mois de travail, la maison familiale des Allen-McCabe. J’avais tellement hâte de faire découvrir ce coin de paradis à l’élue de mon cœur. J’avoue que je commençais à ressentir la fatigue qui s’était cumulé depuis quelques semaines mais ce n’était pas grave, j’avais réussi au terme de mon projet et j’en étais très fier. Bon par contre, il va vraiment falloir que je fasse un petit brin de toilette, pas que je sente mauvais, non mais disons que ma barbe a quelque peu, beaucoup pousser durant une semaine et même si ça me va bien, je préfère avoir un look bien soigné, bien propre. Ça fait mieux aussi quand je porte mon costume. D’ailleurs, depuis quelques semaines c’est calme à Central City et dans le monde. Serait-ce le calme avant la tempête ? Tout ce que j’espère, c’est qu’une invasion extra-terrestre ne nous tombe pas une nouvelle fois sur la tête. Barry tais-toi ça va encore nous porter la poisse, pensais-je.

Je suis tellement dans mes pensées et à courir partout dans l’appartement que je ne me rends pas compte que Mari se tient la dans l’entrée de l’appartement et qui me regarde. Enfin quoi que, je lui dépose un baiser furtif avant de m’arrêter de courir et de réaliser qu’elle est bien là. Je me retrouve à quelques mètres d’elle. Le son de sa voix me fait alors sourire, sourire comme un idiot, son idiot comme elle aime si bien m’appeler. Comme dit plus haut, j’ai un look à faire peur. Pas rasé, vêtu comme un ado. Je la regarde, je sens mes yeux devenir humide et en super vitesse, je viens la prendre dans mes bras et l’embrasse amoureusement en la gardant bien contre moi.

- Je suis tellement heureux que tu sois de retour, mon amour , dis-je en relâchant ses lèvres mais la gardant contre moi. Quand est-ce que tu es rentrée ? Tu aurais du me le dire, je serais venu te chercher à l’aéroport. A moins que ce soit une surprise, bah oui que je suis bête, c’est une surprise, une très belle surprise d’ailleurs.

Barry calme-toi et respire, pensais-je. Oui je n’arrêtais plus de parler et je la vis sourire. Je pense que tout ça lui manquait. D’ailleurs, son sourire, sa présence m’avait tellement manqué. Si vous saviez comment je suis heureux qu’elle soit là à nouveau. Et j’ai hâte de lui faire découvrir notre nid douillet et qu’elle me raconte tout ce qui s’est passé durant ces cinq long mois de séparation.

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Barry & Mari
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Le moulin à paroles commençait déjà à se déchaîner après son baiser. Je ris doucement quand il s'arrêta sans me lâcher de ses bras une seconde. Le pauvre, il devait sans doute se demander si j'étais bien réelle ou craignait de me voir repartir dans la seconde. Qu'il est bon de sentir son corps à nouveau. Je l'enlace à mon tour, silencieuse. Je l'embrasse, le respire, ne le quitte pas un instant comme un koala se shootant à son eucalyptus.

Je sais qu'il avait sans doute des milliers et des milliers de questions à me poser. Mais avec toute cette route, j'étais contente d'être enfin rentrée et de surtout pouvoir me reposer. Enfin me reposer, cela était sans compter sur mon instinct animal qui reprenait le dessus... Mes mains devinrent baladeuses, se faufilant sous les vêtements de mon compagnon tandis que mes baisers devenaient plus langoureux et fiévreux. Je lui mordillais parfois une lèvre, un lobe d'oreille avant de glousser. Je lui murmurai des mots doux et me reculai tout en lui souriant, féline et malicieuse.

Je m'éloignai de lui, prétextant l'excuse de "j'ai besoin d'une douche" et me dirigeai vers la salle de bain, m'effeuillant de mes vêtements un à un, toujours avec un regard furtif vers lui et un sourire qui en disait long. J'arrivai sous la douche italienne et tournai la molette permettant l'eau de s'écouler. Différents jets d'eau plus chaude que froide étaient libérés et une vapeur commençait déjà à montrer dans la pièce. Un... deux... trois...

Il était évident qu'il me rejoigne comme il était évident qu'on allait profiter l'un de l'autre suite à mon retour. Je ne donnerai aucun détail car ce souvenir restera un de mes plus précieux, mais je confirmerai seulement qu'on a rattrapé le temps perdu. Je me réveille d'une sieste dans son lit et il me semble qu'il fait déjà nuit. Je pense que le jet lag est sérieux. Je me lève enfilant seulement une chemise avec son odeur que je ne me lasserai pas de humer puis descend dans la cuisine où les feuilles que nous avions viré du plan de travail plus tôt ont tout bonnement disparu. Me cacherait-il quelque chose ? Où est-il d'ailleurs ?

- Chéri ?

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Je m’appelle Barry Allen et je suis l’homme le plus rapide du monde. A onze ans, j’ai vu ma mère se faire tuer par une chose inimaginable. Mon père fut accusé du meurtre et emprisonner. Mais un accident fit de moi un être inimaginable. Aux yeux du monde, je ne suis qu’un technicien de la police scientifique mais j’ai un secret, avec l’aide de mes amis de la Justice League, j’utilise ma vitesse pour combattre le crime et sauver le monde. Je m’appelle Flash.

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Non je ne rêvais pas, elle était bien ici. Elle était bien devant moi. Enfin plutôt dans mes bras car même si je ne l’embrassais plus, je la gardais lové contre moi. Que c’était bon de la retrouver, sentir son doux parfum. Sa peau si douce qui m’avait tant manqué. Elle passa alors ses bras autour de ma taille, m’embrassant alors à son tour. Ses lèvres m’avaient tellement manqué. Un sourire s’afficha soudain contre ses lèvres quand je sentis ses mains venir se baladaient, se faufilant par la même occasion sous mon tee shirt. Ses baisers devinrent plus langoureux et chauds. Son côté animal devait prendre le dessus et je dois bien l’avouer que ça me faisait plus que plaisir car à cet instant, j’avais envie d’elle et puis après tout nous avions cinq mois à rattraper.

Elle me mordilla la lèvre comme elle savait si bien le faire et savait que j’aimais quand elle faisait ça. Un frisson parcourra tout mon corps quand elle vient joué avec mon lobe d’oreille. Ses mots doux à l’oreille ne firent qu’accentuer le désir en moi. Une de mes mains qui étaient posées au départ sur ses hanches, descendit sur ses fesses. Je vis un sourire s’afficher sur ses lèvres. Je me mordis les lèvres en la regardant avec envie. Elle se recula soudain mais tout ça en étant féline et pleine de malice. Elle prétexta alors avoir besoin d’aller prendre une douche. Je compris rapidement le message surtout quand elle commença à reculer tout en retirant un à un ses vêtements. Je m’avançai alors pour la rejoindre tout en retirant à mon tour les vêtements que je portais. Quelques secondes plus tard, nous étions dans ma douche italienne, sous l’eau chaude coulant sur nos corps. La vapeur envahit rapidement la pièce. Bien entendu, vous ne saurez rien de ce qui s’est passé, je préfère laisser court à votre imagination mais pas trop quand même, hein ? Mais tout ce que je peux dire c’est qu’on connait bien les moindres recoins de l’appartement maintenant et que mes voisins ont certainement du augmenter le volume de leur télévision durant les heures suivantes.

Quelques heures plus tard, je suis là à ses côtés dans mon lit, la regardant dormir paisiblement après nos retrouvailles. On dirait un ange, mon ange. Et qu’est ce que je l’aime. C’est vraiment avec elle que je veux passer le restant de ma vie et fonder ma famille. Bien entendu, nous n’en sommes pas encore là mais c’est dans mes futurs projets, ça c’est une évidence. Je veux qu’elle devienne madame Allen. Une question traversa alors mon esprit : est-ce qu’elle voudrait m’épouser si un jour je lui faisais ma demande ? Enfin pour le moment, je devais trouver le moyen de lui donner sa surprise. Une surprise de taille qui allait changer notre vie, ça c’est sur mais qui en valait la peine. Oui Mari vaut la peine de sauter ce pas qui est de vivre ensemble. Je sais au plus profond de mon cœur que c’est elle que j’ai choisit et avec qui je veux vivre au quotidien et ne plus être séparé, me réveillais chaque matin et me couchais chaque soir à ses côtés. Je pense savoir comment la lui donnait. Mais il fallait que je fasse vite. Bon de ce côté-là j’ai l’avantage d’être l’homme le plus rapide du monde. Je quittais le lit, m’habillant avant de filer en douce de l’appart. Je lui déposai un baiser sur son front avant de partir en lui chuchotant un « Je t’aime » au creux de l’oreille. Mais avant de quitter l’appart, je laissais un mot et une petite boite, contenant une clé près du plan de travail où elle pourrait le voir. Sur le mot, il y avait juste des coordonnées géographique de notre nouvelle maison. Vous allez me dire « mais ta surprise va tomber à l’eau, elle verra direct la maison ? » Oui et non. Souvenez-vous de l’appareil holographique que je vous ai parlé plutôt. Je l’ai modifié avec l’aide de Victor afin de masquer toute la maison. Quand elle l’arrivera elle ne verra que de la végétation.

Après avoir quitté l’appart, passer au magasin prendre de quoi faire un bon repas, je me dirigeais vers notre coin de paradis. Je préparais le repas et prépara la table, les chandelles, le champagne et tout ce qu’il faut pour un dîner des plus romantiques. Oui la maison est quasi vide mais on a une superbe cuisine tout équipée. Tout était enfin prêt. Un sourire de satisfaction s’afficha sur mon visage. Maintenant croisons les doigts pour qu’elle aime ma surprise. Je demandais alors à Gideon de camoufler la maison. D’un coup, il n’y avait plus que la nature éclairés par la pleine lune. J’attendis alors dans la pénombre. Au passage, je mettais changé, rasé, parfumé. Je n’avais plus qu’à attendre que la femme de ma vie pointe le bout de sa petite frimousse. Je n’attendis pas longtemps quand je la vis arrivé. Je la regardais, éclairé par la lumière de la lune, elle était si belle. J’entendis alors qu’elle m’appelait, je sortis de la pénombre et m’avança vers elle.

- Je suis ici chérie, dis-je alors en venant face à elle. Je la sentais interrogative pour le coup et surtout elle devait se demander pourquoi nous étions ici, au milieu de la nature, rien que nous deux. Si je t’ai fait venir ici, c’est pour une bonne raison. Disons que j’ai une surprise pour ton retour que je prépare depuis un moment déjà et … j’espère vraiment qu’elle te plaira, ajoutais-je sans la quitter du regard.

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Barry & Mari
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La vision nocturne avait toujours quelque chose de fascinant. Je la mettais d'instinct à présent. Je ne faisais qu'un avec mon totem et cela était devenu naturel. Je n'allumais plus les lumières me mouvant dans l'appartement avec la vue d'un félin. Je remarquais la boite et une note à côté tandis que je cherchais un indice de où pouvait se trouver Barry.

J'ouvre la boîte avec un certain stress... pas d'anneau. Bien sûr pas d'anneau, Barry est plus romantique que ça. Je ris nerveusement tandis que je prends la clé. Vu son allure ce n'était pas une clé de voiture. Sur la note, des chiffres. Des coordonnées sans doute. Je demande alors à Gideon de m'envoyer l'itinéraire jusqu'à ces fameuses coordonnées sur mon smartphone. Je souriais sans m'en rendre compte,tandis que je m'habillais. Qu'avait-il préparé pour mon retour cet idiot ?

Je cours moins vite que lui mais le coeur y était. J'arrive au milieu de la nuit et heureusement qu'on est au mi-printemps. Je m'approche de ce que je dirai notre point de rendez-vous. La lune était pleine et laissait juste voir de la végétation et le reflet cours d'eau dont le clapotis se faisait entendre au milieu des grillons et du hululement de chouette. Mes sens étaient en éveil, les yeux luisant dans la nuit tel un animal. Je cherchais ma "proie" quand je sens une odeur suave d'un parfum essayant de vainement camoufler celle de mon amant. J'entends un bruissement de feuille, des brindilles qui craquent sous une chaussure. Je me tourne et le regarde, prédatrice au sourire carnassier avant de reprendre mes esprits et de regarder derrière lui sans comprendre. Je l'écoute sans vraiment comprendre ce qu'il me dit.

- Il n'y avait pas vraiment besoin d'aller aussi loin pour un bain de minuit tu sais ?

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Je m’appelle Barry Allen et je suis l’homme le plus rapide du monde. A onze ans, j’ai vu ma mère se faire tuer par une chose inimaginable. Mon père fut accusé du meurtre et emprisonner. Mais un accident fit de moi un être inimaginable. Aux yeux du monde, je ne suis qu’un technicien de la police scientifique mais j’ai un secret, avec l’aide de mes amis de la Justice League, j’utilise ma vitesse pour combattre le crime et sauver le monde. Je m’appelle Flash.

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Je souris en la voyant arriver. Elle est tellement belle. Je pris alors la parole mais je voyais bien qu’elle était dans l’incompréhension totale. Je laisse échapper un petit rire quand elle me dit qu’il n’y avait vraiment pas besoin d’aller si loin pour un bain de minuit. J’avoue que dans d’autres circonstances, j’aurais trouvé un autre endroit pour un bain de minuit mais là c’était pour autre chose. Je m’avançais vers elle, me retrouvant à quelques centimètres. Je pris ses mains et la regardais dans les yeux tout en prenant une grande inspiration. Elle me regardait dans les yeux sans les quitter. Je lui souris et pris la parole.

- Tu sais que ça fait un an que nous sommes ensemble, que nous sommes en couple et bien que notre première rencontre était très intense dans cette banque, surtout quand je me suis retrouvé entre le sol et ta botte, je suis fou amoureux de toi. Nous avons passé cinq mois loin l’un de l’autre et cette distance m’a fait comprendre que j’avais vraiment besoin de toi. Que je voulais me réveiller à tes côtés, me coucher à tes côtés. Tu es essentielle à ma vie. Ma mère quand elle était encore de ce monde m’a toujours dit que le jour où je rencontrerai la femme de ma vie, je le saurais au fond de mon cœur, au fond de mon âme. Et c’est ce que je ressens à cet instant depuis toute cette année. Je t’aime Mari. Je t’aime tellement. Si nous sommes ici, c’est que pour nos un an, je veux te faire une surprise, cette surprise qui changera nos vies à jamais. Ferme les yeux sans tricher bien sûr.

Je vis un grand sourire sur son visage après ma déclaration mais aussi une petite peur dans ses yeux quand je lui dis que cette surprise changera nos vies à jamais. J’espère qu’elle ne sera pas déçue. Ce n’est pas une demande en mariage bien que cela m’ais traversé l’esprit. Mais il est certain que je souhaite qu’elle devienne madame Allen, qu’elle devienne ma femme et la mère de nos futurs enfants. Mari me fit confiance et ferma les yeux. Je souris et je demandais alors à Gideon de faire apparaitre la surprise sans forcément dans ces mots-là. Je lui dis alors qu’elle peut ouvrir à nouveau les yeux. Je vois alors la surprise sur son visage. Je ne pense pas qu’elle s’attendait à cela et encore la surprise n’est pas encore finie, puisque le reste de la soirée va se passer à l’intérieur.

- Voilà ma surprise mon amour. Je suis tombé sur cet endroit peu de temps après mon retour de Zambésie en allant à Détroit voir ton père et j’ai craqué. J’ai eu une sorte de vision où…. Je nous voyais vivre. J’ai donc acheté ce coin, ce terrain et j’ai construit cette maison, notre maison si tu le souhaites car je … je veux qu’on vive ensemble, toi et moi. Je sais que ce n’est pas une décision à prendre à la légère et je te laisserai le temps qu’il te faudra pour me donner ta réponse. Et je pense que le reste de la surprise à l’intérieur pourra t’aider à la prendre.

Je vins l’embrasser tendrement avant que nous nous dirigions vers la porte d’entrée. La maison était vide pour le moment mais au milieu de la pièce qui était destinée à devenir la salle à manger se trouvait une table décorée de chandelles, de bougies, un seau à champagne, des pétales de roses dessus et sur le sol. Une petite musique douce accompagné le tout. Une petite soirée romantique ou nuit romantique vu l’heure qu’il était. Je la regardais et je voyais de l’émerveillement dans ses yeux. Je voulais que tout soit parfait pour la femme qui a fait chaviré mon cœur de speedster et que j’aime plus que la vie elle-même.

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Barry & Mari
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Son sourire et son rire m'avaient manquée. Je le regardais attendrie, puis nerveuse au fur et à mesure de ses paroles. C'est vrai qu'on n'avait même pas fêté une année de relation mais était-ce vraiment si important puisqu'on appréciait démontrer nos sentiments dès qu'on se voyait ? Il n'y a pas besoin de date anniversaire pour penser à l'autre et à lui offrir quelque chose après tout. Mais je jouai le jeu. Telle une enfant qui trépigne d'impatience à son anniversaire, je fermai les yeux en souriant, laissant Barry être mon seul guide. Et croyez moi que c'est difficile quand on apprécie notre indépendance. J'attends, l'entends baragouiner quelque chose, puis me demande d'ouvrir les yeux.

- Qu'est-ce que...

Je reste bouche bée. Il y avait une maison ici. Une grande maison qui semblait cachée au milieu de la nature. Heureusement que je n'ai pas couru plus loin, je me serai pris un mur ! Ma surprise devient un sourire car je comprends que Barry avait fait ça pour nous. Il m'explique tout et je me sens à la fois heureuse et effrayée. ET Chuck est sans doute au courant. Il m'embrasse, balayant alors ma crainte. Je le suis jusqu'à l'entrée et constate qu'il n'y a encore pas grand chose qui habille le lieu, sauf une table dressée et un décor romantique et mielleux à souhait. Il en fait trop pour changer mais c'est tellement adorable. Je sens bien à quel point je compte pour lui. Mais je me dis soudainement que je ne mérite pas tout ça. Je ne fais rien de tout ça moi. Pas de surprise de cette envergure...

Je m'installe malgré cela, nerveuse, les mains presque moites. J'ai l'impression de perdre soudainement pieds et j'ai presque envie de me sauver. La vie au Zambésie m'a changée et je crains maintenant de rester enfermée comme si j'avais développé une certaine clostrophobie. Reprends toi Mari. C'est Barry, il ne va pas t'enfermer dans une cage doré voyons. Je ferme les yeux un instant et reprends mon souffle comme si j'étais en apnée depuis des heures.

J'ouvre les yeux et croise ceux de mon compagnon, puis je regarde autour de nous. Il n'y a pas grand chose à tester encore et je ressens l'envie de passer directement au dessert. Calme tes instincts et pulsions Mari, ce n'est pas le moment. Il a quand même fait tout ça pendant mes cinq mois d'absence. Ce n'est pas rien et je sens que je compte énormément pour lui. Un temps de réflexion, oui j'en ai bien besoin. Je pense même que pour la première fois, je vais réellement parler à Chuck comme à un père. Qu'est-ce qu'il ne me fait pas faire vraiment.

- Alors... Qu'as-tu prévu pour cette nuit ? dis-je finalement.

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Je m’appelle Barry Allen et je suis l’homme le plus rapide du monde. A onze ans, j’ai vu ma mère se faire tuer par une chose inimaginable. Mon père fut accusé du meurtre et emprisonner. Mais un accident fit de moi un être inimaginable. Aux yeux du monde, je ne suis qu’un technicien de la police scientifique mais j’ai un secret, avec l’aide de mes amis de la Justice League, j’utilise ma vitesse pour combattre le crime et sauver le monde. Je m’appelle Flash.

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On voyait dans ses yeux la surprise quand elle vit devant elle la maison que j’avais construit pour nous et encore elle n’était pas au bout de ses surprises car on ne la voyait pas en plein jour. Cet endroit je m’y suis tout de suite senti bien quand je l’ai découvert et étant proche de la nature avec son totem c’est le meilleur des endroits. Il y a tout ce qu’elle aime. Et puis c’est une bouffée d’air ce lieu et le paysage est juste magnifique. C’est un endroit où l’on ne peut que vouloir vivre. Je la sens heureuse et à la fois stressée par tout ça. Comme elle le sait, je ne la forcerai en rien et elle sait maintenant que je la laisse prendre ses décisions. Après la mauvaise aventure des échanges de pouvoirs, j’ai bien compris que si je suis trop possessif avec elle, je pourrais la perdre et je ne le souhaite en aucun cas. Sans elle, ma vie ne vaudrait plus la peine d’être vécu. Elle est mon oxygène, ma bouffée d’air.

Je l’embrasse tendrement pour lui faire oublier toute sa crainte et ça fonctionne. On se dirige vers l’intérieur et je vois l’émerveillement dans ses yeux. Elle doit certainement que j’en fais trop comme d’habitude mais pour la rendre heureuse, je suis prêt à tout. On s’installe à table, je lui tire la chaise pour qu’elle prenne place et vins à ma place face à elle. Je la vois fermer les yeux, je pense qu’elle tente de relâcher la pression. Je souris quand nos regards se croisent. Puis elle regarde autour de nous. Il est vrai que la maison est vide, je souhaitai vraiment que l’on fasse la déco ensemble et pas que moi. Je sens son regard se poser sur moi avec envie, je comprends très vite ce qu’elle veut et j’en ai très envie aussi. Mais nous allons commencer par diner même si je passerai bien aussi au dessert. Elle me demande alors ce que j’ai prévu pour cette nuit. Je souris et prends la parole.

- Et bien, nous allons commencer par un bon diner puis je te ferai découvrir la maison, notre nid douillet du moins si tu veux y vivre avec moi , dis-je en la taquinant. Après nous pouvons passer direct au dessert ou on peut rester raisonnable. Je vais chercher l’entrée que j’ai préparé, j’espère que ça te plaira.

Je me lève et vins derrière elle en déposant un baiser sur son épaule nue, la faisant frissonner et me dirige vers la cuisine. Je sors alors les entrées du frigo, au moins on a un frigo déjà. Je revins avec les entrées, que je pose devant elle pour la sienne et la mienne à ma place.

- Alors en entrée, je vous propose chère demoiselle de mon cœur, un soufflé aux légumes printaniers, c’est la première fois que je le fais, donc j’espère qu’il sera réussi et surtout bon.

Je prends la bouteille de champagne, la débouche et nous sers une coupe chacun. Je m’installe à ma place avant de prendre mon verre et de porter un toast en ne la lâchant pas du regard. On trinque et bois une gorgée. Je repose mon verre puis prends ma fourchette et mon couteau. Je pique une bouchée que je porte à ma bouche et je dois dire que c’est bon, oufff je l’ai finalement réussi. Je la regarde gouter à son tour avant de reprendre la parole.

- Tu ne peux pas imaginer comment je suis heureux que tu sois revenu et je veux tout savoir de ton voyage, enfin si tu peux et surtout si tu veux en parler bien sûr. Je veux découvrir à travers ton ressenti ce que tu as vécu.

Je voulais vraiment qu’elle me raconte la vie de là-bas, je n’y étais resté que quelques jours alors j’imagine que cinq mois, elle a du voir et découvrir tant de choses. Il est vrai que j’aurais bien voulu rester avec elle mais elle avait besoin de découvrir ses origines seules et j’avais respectais son choix. Cette période d’éloignement m’avait permis de mon côté de me rendre compte que je tenais à elle comme personne ne pouvait imaginer et je crois bien que c’était la première fois que je ressentais autant d’amour pur pour une personne. J’aurais tellement souhaité que ma mère la connaisse tout comme mon père, d’ailleurs depuis le temps qui me demande à ce que je présente sa belle-fille, il va falloir que l’on voit ça maintenant qu’elle est de retour. Même si je dois bien avouer que j’aurais préféré qu’elle rencontre mon père dans un autre lieu que la prison d’Iron Heighs. Mais bon c’est la vie comme cela. Durant ces longs mois l’un de l’autre, je mettais rapproché de son père et finalement on s’entends mieux que la première fois que je l’avais rencontré. C’est un chic type et je l’apprécie beaucoup et inversement. Oui je n’aurais peut-être pas dit ça il y a moins d’un an. Je regardais de nouveau la femme qui partageait ma vie depuis un an et je me dis vraiment que j’ai de la chance de l’avoir. Et qu’est-ce que je l’aime.

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Nous entamions entrée et champagne. Je fis mine de faire une grimace à ma première bouchée avant de sourire devant son visage déconfit puis rire en lui disant qu'il n'avait pas à s'inquiéter. Il a toujours été un bon cuisinier. Quand lui ai-je préparé un repas pour la dernière fois ? L'ai-je déjà fait en fait ? A chacun des gestes qu'il fait pour moi, je vois un défaut chez moi dans notre relation. Je n'ai pas l'air de m'investir autant que lui... C'en est presque effrayant. Il faudrait peut-être que je change un peu cela, que je lui montre que je ne montre pas que les crocs ni que griffer... Même si il aime ce côté sauvage chez moi, je trouve cela injuste envers lui.

On revient à mon séjour au Zambésie qui laisse planer un certain silence. Que pourrais-je en dire ? Beaucoup de choses se sont passées... Mon visage s'illumine soudain dans ma réflexion. Pourquoi ne pas tout simplement lui faire une petite démonstration. Je me concentre et mes yeux prennent un éclat bleu polaire luisant. Un chat à l'allure spectrale bleutée saute sur les jambes de Barry, tandis qu'un grognement de panthère se fait entendre à quelques mètre de nous. Elle marche nonchalamment, nous jetant un regard avant de traverser la baie vitrée puis de s'assoir dehors, à l'affut du moindre mouvement suspect. Un sifflement perce nos tympans avant qu'une chouette se pose sur le bord la table avant de hululer en ma direction me prévenant qu'il n'y avait rien à signaler. Je lui gratte la tête puis la laisse s'évaporer. Je souris à Barry, finit mon verre de champagne avant de m'expliquer.

- Voilà déjà un aperçu de mon entrainement. Je peux à présent matérialiser les esprits. Bon pas une dizaine non plus et seulement ceux qui se sentent utiles dans la situation. Mais voilà... Oh, le chat est un bonus pour la ronronthérapie.

Je ris à ma dernière phrase avant de poursuivre, lui expliquant que j'ai passé tous ces mois avec Amaya pour comprendre le totem et son utilisation. Je ne suis pas une simple gardienne, je suis LA gardienne de l'esprit. Le totem n'étant qu'un instrument permettant à ma magie particulière de se matérialiser mais aussi de pouvoir sentir d'autres totems ou gardiens. Cette magie est héréditaire (m'avait-elle ajouté en riant suite à la tête que j'avais tiré en l'écoutant) mais pouvait être dangereuse si utilisée à mauvaise escient.

Je reste alors un moment silencieuse, repensant à mon départ. Celui-ci était précipité et me souvenant de la tête d'Amaya, je savais qu'elle m'avait "chassé" pour ma sécurité.

- Je suis rentrée avec de l'avance. Je n'aurai pas du revenir maintenant, nous n'avions pas fini mais il y a quelques jours, j'ai senti la présence d'un gardien ou d'une gardienne. Mais l'odeur n'était pas celle de la terre, du souffre, de l'embrun ou de fraîcheur. Non... cela sentait... la mort. Quand j'en ai parlé à Amaya, elle m'a dit qu'il était temps que je retourne à Détroit. Elle était devenue sèche.

Je reste un instant dans mes pensées, je n'avais pas envie de quitter un membre de ma famille. Ma vraie famille. Elle m'avait alors prise la tête entre ses mains et m'a parlé d'une grande sagesse, me faisant comprendre que la famille, même si on la choisit pas au début, on peut la créer par la suite et ajouta qu'elle resterait toujours ma grand-mère. Front contre front nous étions restées un moment comme cela avant que je me résolve à faire mes affaires et partir.

Je reviens à moi, puis sourit à Barry qui avait cet air inquiet que je connaissais trop.

- Ne t'en fais pas, je ne pense pas que la connexion entre les totems aillent aussi loin. Je ne le sens plus donc, il ne doit pas sentir le mien non plus. Profitons de la soirée veux-tu ? Je ne veux pas gâcher ça.

Je le regarde avec tendresse, posant ma main sur la sienne. Le chat s'était aussi évaporé, laissant la panthère seule, allongée sur la terrasse, analysant les environs tel un radar aux intrus.

I'm back. Welcome home !

Je m’appelle Barry Allen et je suis l’homme le plus rapide du monde. A onze ans, j’ai vu ma mère se faire tuer par une chose inimaginable. Mon père fut accusé du meurtre et emprisonner. Mais un accident fit de moi un être inimaginable. Aux yeux du monde, je ne suis qu’un technicien de la police scientifique mais j’ai un secret, avec l’aide de mes amis de la Justice League, j’utilise ma vitesse pour combattre le crime et sauver le monde. Je m’appelle Flash.

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On entama rapidement l’entrée et le champagne. Je regardai ma belle commençait à déguster cette belle entrée. Elle fit la grimace en prenant sa première bouchée avant qu’elle ne se mette à sourire puis à rire. Mon visage s’était un peu décomposé mais bien vite mon sourire revint. Elle me dit alors que je n’avais pas à m’inquiéter et que c’était très bon. Ouffff… je fus rassuré. Je ris avec elle à mon tour tout en mangeant à mon tour. J’étais tellement heureux qu’elle soit revenue. Elle m’avait tellement manqué mais elle avait besoin de ce voyage et je la sentais quand même mieux. C’est comme si quelque chose avait changé dans son aura qu’elle dégage. Aurait-elle appris des choses avec ces pouvoirs ? sur ses origines ? Et bien croyez-le ou pas mais j’allais bientôt découvrir que c’était le cas.

Alors que je lui demandais de me raconter son voyage au Zambésie, un petit silence se fait ressentir avant que de voir le visage de la femme que j’aime s’illuminait. Je la regarde tout en mangeant une bouchée. Je la vois se concentrer puis ses yeux se mette à briller, prenant un éclat bleu polaire. Je fus étonné de voir ça alors qu’elle ne le faisait pas comme cela avant. Soudain un chat à l’allure spectrale apparu et sauta sur mes jambes. Je fus surpris que je sursauta au départ. Un sourire s’affiche sur mon visage puis c’est avec un regard surpris et émerveillé que je vois non loin de nous une panthère grogner. Elle est magnifique. Je la regarde se diriger vers la baie vitrée, celle-ci passe à travers et se pose dehors comme si elle montait la garde. J’adore. Une chouette apparait et vient se poser sur le coin de la table poussant un sifflement strident. Mari doit certainement voir l’émerveillement dans mes yeux comme un gosse qui venait visiter pour la première fois un zoo. J’ai toujours aimé les animaux et je déteste les personnes qui leur font du mal. SI ma vie aurait été différente, si ma mère ne se serait pas faite assassiné, mon père en prison, j’aurais choisi la voie de la zoologie mais la vie en a décidé autrement.

La chouette s’approche de Mari tout en hululant. Je ne comprends pas le langage du moins pendant une nuit quand on nous avait mystérieusement inversé nos pouvoirs, j’ai pu ressentir ce qu’elle ressentait même si là ça à l’air encore plus diffèrent. Mari lui gratte la tête avant que l’animal ne disparaisse, ne s’évapore. Elle me sourit avant de finir son verre de champagne. Elle m’explique alors que ceci était un aperçu de son entrainement. Elle peut désormais matérialiser les esprits, pas non plus une dizaine mais ce qu’il faut quand la situation le nécessite. Elle ajoute que le chat est un bonus pour la ronronthérapie. Je me mets à rire à sa phrase.

- Et bien chérie je suis extrêmement fier de ce que tu as appris et fier de toi. Je suis émerveillé par tant de beauté. Et j’adore la ronronthérapie, je t’avoue que c’est apaisant.

Je continue de l’écouter. Elle continue de me raconter son entrainement durant ces longs mois avec Amaya, sa grand-mère. Elle me révèle alors qu’elle n’est pas simplement une gardienne du totem mais qu’elle est LA gardienne et que le totem n’est qu’un objet pour canaliser son pouvoir. En d’autres termes, si je comprends bien, elle n’a pas besoin du collier car le pouvoir est en elle, dans son sang, dans son A.D.N. Et cela pourrait signifier que si un jour, nous avons des enfants, l’un d’eux pourrait avoir ses pouvoirs et même les miens car cette magie est héréditaire et je pense que mon lien à la Speedforce l’est aussi. Un silence s’installe pendant quelques minutes. Elle reprends la parole en disant que normalement son retour n’était pas prévu pour le moment et qu’elle aurait du rentrer que dans quelques mois. Un petit pincement se fit ressentir en moi. Elle n’avait donc pas prévu de revenir tout de suite. Elle enchaina en me disant qu’il y a quelques jours elle avait senti un totem mais différent des autres qu’elle avait pu sentir. Celui-ci représentait la Mort. Elle en avait donc parlé à sa grand-mère et celle-ci l’avait renvoyé à Détroit en disant qu’il était temps pour elle de rentrer et devenant sèche avec elle. Mon visage changea alors d’aspect passant en mode inquiet. Et vous voyez le visage dont je vous parle ?

Quelques minutes de silence se fait alors ressentir. Elle dans ses pensées et moi dans les miennes, dans mon inquiétude soudaine. Le totem de la Mort ne présageait rien de bon. Je n’y connaissais trop rien dans les totems mais celui-là ne m’inspirait en aucunement confiance. Elle me regarda de nouveau revenant à elle et me sourit tout en me rassurant. Elle connaissait mon regard inquiet et elle ne voulait pas justement que je le sois. Elle me dit alors de ne pas m’inquiéter et que la connexion entre les totems n’allaient pas si loin. Je l’espère sincèrement. Et même si j’ai appris à faire confiance à l’amour de ma vie et de ne pas vouloir systématiquement la protéger, je dois bien avouer que cela ne me rassurait en aucun cas. Mais comme je viens de le dire, je lui fais confiance et je sais qu’elle peut se protéger elle-même mais je la protégerai toujours quoi qu’il peut arriver et cela même au prix de ma vie. Mari est tout pour moi, mon passé, mon présent, mon futur et personne ne pourra me retirer ça. Elle ajouta qu’elle ne le sentait plus donc si elle ne le sent plus, lui non plus ne doit plus la sentir. Elle me dit alors que nous allons profiter de notre soirée et qu’elle ne veut pas la gâcher avec cette histoire. Je lui souris et lui fait un signe affirmatif de la tête sans la lâcher du regard. Mon regard se plonge alors dans le sien.

- D’accord mon amour. En tout cas, je suis vraiment heureux que ton retour se soit fait maintenant car je dois te l’avouer, tu m’as extrêmement manqué mais je sais que tu avais besoin de connaitre tes origines. Et je suis heureux que tu es pu le faire même si cela a été écourté.

Elle ne lâche pas mon regard avant de poser sa main sur la mienne. Nos doigts s’entrelacèrent. Je regardais ses lèvres. J’avais tellement envie de l’embrasser là maintenant. Le chat s’était évaporé, il ne restait plus que nous et la panthère à l’extérieur qui surveillait les environs. Je continuais de la regarder.

- Mari McCabe, tu sais que je t’aime, dis-je en lui souriant. Oui je venais de lui dire à haute voix. Je n’avais pas pu lui dire depuis notre séparation de cinq mois. Du moins de vive voix. Je te resserre une coupe de champagne ? lui demandais-je en prenant la bouteille de ma main libre car oui on se tenait toujours la main comme pour ne pas nous séparer une nouvelle fois. J’irais chercher le plat après même si… même si je dois bien t’avouer que j’ai envie de passer directement au dessert. Un petit sourire coquin s’afficha sur mes lèvres qui en disait long sur le type de dessert auquel je pensais.

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