another one bites the dust. ☾ jason&jesse

revenir à la mort, c'était pas anodin. vous imaginez même pas le bordel que ça peut foutre dans votre vie. la transition est difficile et le passage émotionnel insoutenable. parfois, il dure, ou ne fait qu'amplifier vos vilaines émotions cachées au plus profond de votre être. c'est probablement pour cette raison que la haine qui consumait peu à peu le cœur de jason ne faisait que s'accroître. c'était pas pour lui déplaire, en plus. il se servait de sa souffrance comme d'une arme mortelle qu'il déversera un jour ou l'autre sur la corruption de gotham city. mais au fond, jason n'était pas quelqu'un de si pourri de l'intérieur qu'on ne pourrait le croire. au contraire, la raison principale à ses agissements n'était autre que le désir de protéger autrui de criminels susceptibles de causer des traumatismes tels que le jeune homme a déjà été confronté, ceux qui ont constitué principalement sa vie, ceux qu'il n'a jamais pu laisser de côté. ceux qu'il a retrouvés en rouvrant les yeux sur une seconde vie qu'on lui avait offerte, une seconde vie qu'il allait s'enticher à passer de la meilleure des façons possibles et réussir. jason todd avait été un raté, le pire des robin ; mais red hood était quelque chose de plus grand, de plus radical. plus efficace, et surtout nécessaire. si le chevalier noir faisait trembler les criminels, lui allait jusqu'à les faire cauchemarder. et tous ceux s'opposant à son alter-égo n'en ressortaient jamais vivants. peut-être sauf un, que la justice a récupéré entre ses bras. un pour lequel il s'était préparé ce soir, pour lequel il venait. son but ? premièrement, c'était de s'infiltrer au gcpd. il avait causé une scène devant le bâtiment des forces de l'ordre, de quoi attirer l'attention de la plupart des policiers sur ce point-là. il ne lui restait plus qu'à emprunter divers chemins houleux pour parvenir à sa destination. évidemment, il devra éliminer - ou plutôt mettre à terre - certains autres sur son passage, mais rien de mal. juste le nécessaire pour qu'ils ne lui fassent plus obstacle. jason était peut-être un tueur, mais pas un tueur de flics. les voix des prisonniers retentirent bientôt à ses oreilles. red hood savait pertinemment que la distraction qu'il avait causée ne ferait bientôt plus effet, alors il fallait qu'il fasse vite. casque rouge enfoncé sur sa tête, arme à feu en main, il parvint aux cellules. il attrapa un policier par derrière, celui qui les surveillait encore, dont il se chargea. quelques secondes plus tard, il le laissa retomber sur le sol sous les cris enthousiastes des prisonniers. l'alarme parvint enfin à ses oreilles, mais il n'y porta pas plus d'attention. soulevant finalement son arme, ses yeux se posèrent sur sa cible. red hood sera son dernier souvenir.

J’avais l’impression que cette journée était une immense blague. Me voilà retrouver bloquer au commissariat de Gotham City pour avoir, selon eux, agressé un agent de police. Alors que pour moi c’est de la légitime défense. En plus mon avocat ne réponds pas au téléphone. Je me demande bien pourquoi je le paye ! C’est pas pour se taper les stagiaires que je lui donne tout son argent. Je suis énervée et je ne suis pas sûr que je puisse y faire grand-chose. Tout ça à cause d’un malentendu. Je sortais plus tôt de l’université avec mon diplôme en poche, j’avais enfin réussi à le récupérer. La dernière fois j’ai été retenue par une bande d’abrutis, mais ça m’avait permis de rencontrer Supergirl. Enfin bref, je marchais, les écouteurs sur mes oreilles en direction de ma voiture. Un policier en civil à essayer de m’arrêter en me confondant avec une suspecte. Ne l’ayant pas entendu dire Police, je l’ai rapidement neutraliser. C’est seulement quand ses collègues en uniforme sont arrivés que j’ai compris mon erreur. Cela aurait pu s’en arrêter là si ses collègues ne s’étaient pas moqués de lui. Donc me voilà avec les menottes aux poignets au commissariat. Heureusement qu’ils n’ont pas fouillé mon sac, sachant qu’au fond se trouver mon costume de Jesse Quick. J’étais en train de répéter mon nom pour la centième fois quand un brouhaha se fit entendre dehors. Super, ça n’allait pas être simple. Le policier bedonnant se leva et quitta son poste. C’est là que j’ai vu cet homme pénétrer vers le quartier des prisonniers. L’homme qui avait sûrement abusé de donuts avait oublié ses clés sur le bureau. Je les pris et me détacha et je fonça avec mon sac dans les toilettes. Un quart de seconde plus tard, j’avais ma tenue de Jesse Quick. Bon mon absence allait se faire remarquer, mais bon ça fait deux bonnes heures qu’ils auraient dû me relâcher. Mon avocat expliquera sûrement que prise d’une envie présente il a fallu que j’aille au toilette. De plus, je n’avais pas à être laissée seule sans surveillance. Enfin bref, je me dirigea vers le quartier des prisonniers à grande vitesse et je vis un homme avec un casque rouge pointait une arme sur un prisonnier. J’utilisa ma vitesse pour lui piquer son arme des mains et me mis à l’opposer de lui en jouant avec les armes.

- Désolée mon grand, mais je suis contre la peine de mort. Si j’étais toi, je partirais d’ici, parce que j’ai passé une très très mauvaise journée et je ne laisserai pas de nouvelle chance !

impitoyable. c'était probablement le mot qui lui allait le mieux, qui lui collait à la peau, à sa manière de penser et aux agissements dont il faisait preuve. il faisait ce que bon lui semblait, sans se soucier du moindre avis extérieur. chacun faisait des erreurs, et il portait les siennes. qui étaient-ils pour juger, de toute manière ? qui n'a pas déjà tuer dans sa vie ? c'était un instinct bien présent chez l'être humain, et jason en tirait profit, s'en servait pour débarrasser le monde des pires ordures et ramener un semblant de paix au sein de l'humanité. sa tâche était compliquée, dure. et même s'il mourrait, il serait une idée que les gens garderaient en tête, et d'autres reprendront son flambeau. au fond, il était assoiffé de justice, que ces autres héros s'amusaient à déformer pour se donner bonne conscience. pourquoi retirer la vie d'un terrorisme serait un crime ? c'était rendre service. il vaut mieux prendre une vie pour en sauver des milliers, non ? et lui, sa cible, était le parfait exemple de tueur qui n'aurait aucun remord à faire d'autant plus de victimes lorsque la justice le sortira d'ici. vous croyez vraiment que des années d'emprisonnement changeraient un homme pareil ? non. gotham city était déjà un nid de psychopathes en tout genre, des fous qui s'échappent chaque jour de la prison de blackgate et de l'asile d'arkham tout simplement parce-que certains ne sont pas capables d'aller au bout du boulot. et visiblement, certains se tuaient encore à l'empêcher à se salir les mains pour le bien de tout le monde. un geste rapide, avant même qu'il ait réussi à tirer, et voilà que sa main gantée qui avait tenu fermement son arme se retrouva dénudée. « désolée mon grand, mais je suis contre la peine de mort. si j’étais toi, je partirais d’ici, parce que j’ai passé une très très mauvaise journée et je ne laisserai pas de nouvelle chance ! » par réflexe, jason fit deux pas en arrière, et fronçait les sourcils à travers son casque. il détailla l’héroïne, qu'il reconnut. « jesse quick. quelle surprise. » s'exprima-t-il d'un ton cynique. « et quelle audace. tu crois vraiment que je n'ai pas plus d'un tour dans mon sac ? » ajouta-t-il avant d'attraper la seconde arme qu'il avait sur lui, et de la pointer en sa direction. « je vais te laisser un dilemme. ce sera toi... ou lui. » il appuya la fin de sa phrase en tournant son bras en direction du criminel qu'il voulait assassiner. « voyons à quel point tu es héroïque. » les cris des autres prisonniers devenaient plus intenses, trop excités par l'ambiance que l'anti-héros et la justicière mettaient au sein du commissariat, de quoi agacer légèrement jason. ce n'était plus qu'une question de temps, avant que d'autres policiers ne débarquent à leur tour. il fallait qu'il en termine avec lui, et vite. « mais à mon humble avis, ce serait tout bonnement stupide de se sacrifier pour un monstre pareil. c'est à cause d'individus comme toi, qui ne sont pas capables d'aller au bout de la chose, que je me salis les mains. il doit être éliminé, et pour de bon. quelqu'un comme lui ne changera pas, et la prison ne le retiendra pas. ce sera toi, ou lui. dans les deux cas, tu te doutes bien qu'il y passera quand même. » et même si par miracle il s'en sortira ce soir, jason veillera à le retrouver et à finir le travail.

Il semblait surpris par le fait de n’avoir plus son jouet en main. En même temps, j’étais sûrement trop rapide pour lui. D’ailleurs, j’aurai pu aisément le détrousser de tous ses jouets et même de sa ceinture. Néanmoins, je ne voulais pas qu’il perde son pantalon devant les autres détenus, ils auraient pu prendre ça pour une invitation. A vrai dire, j’aurai pu le faire vibrer directement à travers les barreaux. Au moins ça aurait fait un criminel de plus en prison. Pour moi, il ne valait pas mieux que l’homme qu’il tenait en joue. Bien que je suis contre le meurtre, je suis moins gênée par les victimes du Green Arrow, faites au cours de l’action, que par ce genre de victime, faite alors que l’homme est sans défense. Ce genre de comportement me dégoûte. Il n’y a aucun honneur à achever un homme désarmé qui se rend, ou déjà en cage. Qui qu’il soit, il me tapait déjà sur le système. J’avais passé une assez mauvaise journée et je n’avais pas le temps à perdre avec un homme avec un casque rouge. Il voulait me laisser un dilemme et bah, on allait jouer. De toute façon, je pourrais peut-être assez rapide pour dévier la balle, j’ai bien évité des lasers et frapper un homme dans une fenêtre de 0.5 secondes et j’avais plus de distance. Je n’avais pas pour autant envie d’utiliser ma vitesse. Si je commençais à courir, ça voudrait dire que j’allais frapper et il risquait de prendre pour toute la police incompétente de cette ville. Je le laisse faire son discours et je soupire. Je finis par pointer son arme vers lui.

- Je prends la troisième option ! Tu tires, je tire ! Ce sera lui et toi ou aucun des deux. Je ne supporte pas qu’on tue un homme sans défense, ça s’appelles de l’exécution. Je t’aurai peut être laissé faire dans les rues de Gotham, mais là tu ne vaux même pas mieux que le monstre que tu vises. Si tu doutes que je sois capable de tirer…

Je tire une balle, raflant son casque, a vrai dire, cette balle avait plusieurs objectifs. Premièrement, alerté les policiers qui étaient encore dans le commissariat, deuxièmement voir la vitesse de la balle, les pistolets étant similaire, ça me permettait de voir la vitesse à laquelle courir pour sauver le prisonnier et troisièmement montrer que je suis capable de tirer sur lui si nécessaire.

- La prochaine je ne la louperai pas ! Comme je te l’ai dit je suis de mauvaise humeur. Alors range ton arme !

deux personnalités qui s'entrechoquaient d'une perfection à vous faire frémir. c'étaient jason et jesse. les totaux opposés. on dit souvent que ce qui se ressemble s'assemble, mais aussi que les opposés s'attirent désespéramment, en quête d'aventures sortant de l'ordinaire, différentes. lorsqu'on constate cette première rencontre, à vrai dire, on ne peut pas s'imaginer que la moindre chose positive puisse ressortir de cette relation bien trop complexe pour qu'ils puissent s'entendre. mais le destin est faite d'une façon que la raison elle-même ne peut pas comprendre. un dilemme, c'est ce qu'il lui avait proposé. c'était par ailleurs souvent sa façon de faire, c'était plus fort que lui. d'une façon ou d'une autre, il espérait entuber son interlocutrice pour accomplir ce pour quoi il était venu. tuer, c'était dans ses cordes. mais pas dans celles de jesse quick. et évidemment, elle ne comprenait pas. elle ne pouvait pas comprendre. ça ne le surprenait pas. rares étaient ceux qui approuvaient les méthodes extrêmes de l'anti-justicier. mais à ses yeux, quoiqu'on lui racontait, ses actes restaient nécessaires pour la société. dommage que ces crétins de héros s'amusaient tout le temps à lui foutre des bâtons dans les roues. mais soit, si elle s'opposait à lui, alors elle finira par y passer elle-aussi. s'il le fallait, il les tuerait tous. mais la justicière ne voulait pas mordre à son marché. « je prends la troisième option ! tu tires, je tire ! ce sera lui et toi ou aucun des deux. je ne supporte pas qu’on tue un homme sans défense, ça s’appelle de l’exécution. je t’aurai peut être laissé faire dans les rues de gotham, mais là tu ne vaux même pas mieux que le monstre que tu vises. si tu doutes que je sois capable de tirer… » sa tête vint se reculer d'un mouvement brusque, dû à l'impact. jason n'était pas dupe, il savait parfaitement ce qu'elle comptait faire. un grognement lourd lui échappa malgré lui, tandis que son bras, tendu vers le criminel, restait immobile. « la prochaine je ne la louperai pas ! comme je te l’ai dit je suis de mauvaise humeur. alors range ton arme ! » ce n'était plus qu'une question de temps. et il n'en avait plus. il fallait qu'il déguerpisse d'ici le plus vite possible, autrement les choses allaient se corser bien plus rapidement qu'il ne l'imaginait. à ce stade ce n'était même plus une question de minutes, mais de secondes. mais bon dieu ce que ça pouvait lui foutre sur les nerfs, de ne pas pouvoir faire ce pour quoi il était venu. mais peut-être était-il plus prudent de se retirer ? surtout face à une femme pareille. bordel, ce qu'il détestait les méta-humains. « les menaces ne marchent pas avec moi, ma jolie. » reprit-il de sa rauque voix. il était déjà mort une fois. ce n'était pas une seconde fois qui allait l'effrayer. de toute sa vie il n'a jamais été très terrifié par l'idée de mourir, d'ailleurs. mais la parlote devait cesser, il devait partir. « mais très bien. » rajouta-t-il en laissant son bras retomber le long de son corps. ce ne fut cependant que le temps de quelques secondes avant que son arme ne se pointe de nouveau vers le criminel et qu'il tire vers sa direction. dans le vide, par contre, ce qui était fait exprès. il profitait de l'effet de surprise et qu'elle jette un œil à l'état du criminel pour la charger et la pousser simplement de son coude pour récupérer sa deuxième arme à feu. aussi rapidement qu'il le pouvait, il vint même lâcher une bombe fumigène pour lui permettre de disparaître aussi soudainement qu'il ait pu réussir à rentrer au gcpd, et il déguerpit. au moins, la fumée allait pouvoir l'aveugler suffisamment pour qu'elle ne puisse pas le suivre - tout de suite, du moins. il fallait maintenant qu'il rentre dans son repaire. s'extirpant par la porte arrière du bâtiment, il ne ralentit pas une seule seconde avant de se retrouver quelques buildings plus loin, sur le toit, espérant que jesse quick quitte bientôt les lieux.

J’étais déterminée à empêcher cet homme, de tuer le prisonnier. A vrai dire, il serait venu hier ou demain, je n’aurai rien pu faire pour l’arrêter, ça ne m’aurait peut-être pas affecté. Après tout, si j’avais été à Central City qu’est ce que j’aurai pu faire pour cet homme. Je ne peux malheureusement pas être partout. Bien sûr, il a très certainement sa place ici, je n’en doute pas, mais c’est à la justice de le juger de le condamner. Je crois encore en notre système judiciaire, même si dans certaines villes le système est corrompu. C’est peut être le cas de Gotham, mais depuis l’arrivé de Batman, la corruption semble avoir perdu de son emprise. Dans tous les cas, je ne peux pas laisser cet homme se faire tuer en prison. Je trouvais ça inhumain, on ne pouvait pas exécuter des hommes enfermés dans une cage. On ne peut pas se permettre de faire justice soi-même, sinon tout s’écroule. L’homme qui tenait l’arme céder à ses émotions et à ses pulsions. J’avais appris depuis longtemps que céder à ce genre d’émotion n’emmènent que vers les ténèbres. Tuer ne fait qu’entacher la cause que l’on défend. Mes menaces ne semblaient pas vraiment l’atteindre, mais il devait être intelligent. Avait il compris mon réel objectif ? Certainement, alors que j’ai cru qu’il allait abandonner il relève son arme et tire. Le monde semble se ralentir autour du moi et je vois la balle sortir du canon. Un rapide coup d’œil me permet de voir que la balle ne va pas toucher sa cible. Pourquoi ? Il aurait très bien pu le tuer, j’ai relâché mon attention … Qu’avait il en tête ? Je me devais de le savoir. Le temps reprend une vitesse normale et je regarde en direction du criminel. Vu que c’’est l’attitude qu’il pense que j’aurai. C’est alors qu’il me bouscule pour récupérer son arme. J’en profite pour coller un traceur dans son dos. C’est encore qu’un prototype, mais je me suis dit que ça pouvait être pratique dans les cas où je devrais me multiplier. C’était la bonne occasion pour voir si ça fonctionne. Il fait exploser une grenade fumigène, sûrement pour m’aveugler. Je n’avais pourtant pas le temps de jouer au chat et à la souris. Mon absence allait se faire remarquer. Je cours donc en direction des toilettes et je me change. Je retourne discrètement à ma place et je me remet les menottes, alors que personne semble avoir remarqué mon absence … tant mieux … le policier arrive assez énervé par la faille de sécurité qu’il y a eu dans son commissariat.

- Vous êtes libre Mademoiselle Chambers ! On a eu un appel de votre avocat et ils nous a rappelé certains articles de loi … bon allez y !

Il détache mes menottes et me fait signer des papiers. Finalement mon avocat me sert peut être à quelques choses. Je rempli tout ce qu’il faut rapidement et je sors du commissariat. Je sors mon téléphone et remarque que l’homme masqué et sur un toit non loin. Après tout, ça ne fait qu’une poignée de minutes qu’il est sorti. Il n’est pas aussi rapide que moi. Il semble attendre … peut être se doute t’il que je vais lui courir après. Je marche donc jusqu’à une ruelle, je vérifie que personne ne me voit et je change rapidement ma tenue avant de courir en direction du toit.

- Tu attends quelqu’un le ténébreux ? Tu connais mon nom mais tu ne m’as pas dit qui tu étais ? De plus, ça ne se fait pas de bousculer les femmes, j’espères que tu m’attends pour me présenter des excuses !

Je met mes poings sur mes hanches et je garde un air sérieux. Je sais qu'il a de la ressource et malgré qu'il ne semble pas avoir de pouvoir, il en reste une menace.

les héros, les justiciers, quelle plaie. plus il se confrontait à eux, et plus cela renforçait ses idées idées, celles que l'on trouvaient extrêmes. peut-être, mais surtout nécessaires pour celui que l'on pouvait aisément qualifier de neutre plus que de criminel... ou de lui donner le statut de héros. il n'était aucun des deux. il était une justice sur deux jambes et deux flingues aux mains, celle qui osait tout, celle qui débarrassait, celle qui faisait le ménage dans les rues d'une ville déjà bien trop sombre. et s'il y avait bien une chose qu'il détestait par-dessus tout, c'était qu'on s'oppose à lui. et ce qu'il détestait bien plus, c'était qu'il ne pouvait pas se débarrasser de la menace que la dite personne lui avait posée. une héroïne classique, il n'en aurait fait qu'une bouchée. mais une méta-humaine ? plus difficile. notamment lorsque celle-ci se déplaçait nettement plus rapidement que n'importe qui.

il lui fallait donc simplement patienter. bien évidemment, il ne se doutait pas de la combine qu'elle lui avait fait, alors qu'il pensait au moins l'avoir prise par surprise. une surprise qui se retournait contre lui. sans même qu'il le sache. et s'il savait seulement ce qu'il se passait pour lui actuellement, il aurait été capable de se foutre le feu tout seul. mais jason se contentait d'attendre. combien de temps ? il n'en savait rien. juste ce qui allait être suffisant. juste le temps qu'elle déguerpisse du gcpd, pour qu'il puisse profiter de s'y introduire de nouveau afin de terminer le sale boulot une bonne fois pour toutes, histoire de rayer cette tâche de sa longue liste mortelle. mais une légère rafale le surprend. ses sens sont de nouveau tous en alerte, ses mains virent agripper les armes à sa ceinture, et ses yeux dévisagent la silhouette qu'il reconnut bien vite à travers son casque rouge. merde.

« tu attends quelqu’un le ténébreux ? tu connais mon nom mais tu ne m’as pas dit qui tu étais ? de plus, ça ne se fait pas de bousculer les femmes, j’espère que tu m’attends pour me présenter des excuses ! » son cynisme ne l'atteint pas, sa mâchoire commença à se serrer sur elle-même, et il grogna à travers ses dents. « si ton but c'est de me foutre derrière les barreaux, alors plutôt mourir. aucune prison ne me retiendra de nouveau. et je crois que tu sais autant que moi que je n'ai pas autant de chances que je le voudrais face à toi, jesse quick. alors, finissons-en. ou sinon... » sa main se dirigea au niveau de son crâne, pointant son arme contre son propre casque. « si t'as pas les tripes de le faire, je m'en occuperais. mais je pense pas que ce soit dans tes codes de tuer, visiblement. alors t'as un choix qui s'impose : tues-moi, ou laisses-moi partir. parce-que si tu me coffres, lorsque je sortirais, je viendrais te chasser personnellement, toi et tous tes proches, et je vous le ferais payer les uns après les autres. »

une menace classique et des plus claires. et s'il y avait bien quelqu'un capable de tels actes, c'était bien lui. mais il reprit. « tu ne sais pas contre quoi tu te bats, justicière. croire qu'autre chose que la mort arrêtera ces enflures comme cet enfoiré de winston au commissariat ? rien ne les arrête. comme moi, ils finissent par sortir, et le mal recommence. il faut les éliminer. tu devrais au moins me remercier de faire le boulot que tous tes alliés héros et toi n'êtes pas capables de faire. »

Another One Bites

Jesse B. Chambers

Jason Todd

Je m’appelle Jesse Chambers et je suis la femme la plus rapide du monde. Depuis toute petite je vis dans un monde de super héros, mon père étant Johnny Quick, et ma mère Liberty Belle. Mon père m’a donné sa formule pour me lier à la Speedforce, mais cela a pu sceller mon destin, comme ça a scellé celui de mon père. Aux yeux du monde, je ne suis que la PDG d’un groupe pharmaceutique racheté par ma mère mais j’ai un secret, j’utilise ma vitesse pour combattre le crime et sauver le monde. Je suis Jesse Quick.

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Moi qui avait espéré quitter Gotham le plus rapidement possible après avoir récupéré mon diplome, me voilà à poursuivre sur les toits un drole de personnage qui était prêt à abattre comme un chien un criminel dans sa cellule. Pourquoi tout devait être aussi compliqué ? Mon père me disait souvent que les Chambers avait le dons d'attirer les problèmes, mais que ça faisait partie de la vie de justicier. J'ai toujours été fière de ce que représentait mes parents et de ce que je représente maintennt. Néanmoins, des personnes comme l'homme que j'ai en face de moi terni notre réputation. Bien que j'avais toujours trouvé horrible que le Green Arrow tue certaine personne, il n'avait jamais éxécuté quelqu'un dans une cellule. L'homme que j'avais en face de moi par contre, il semblait prêt à tout. Je me demandais l'espace d'un instant qu'est ce qui l'avait poussé à avoir une telle haine. Je l'écoutais patiemment, il était dans un vrai délire mégalo, il se prend pour un sauveur en faisant plus de mal que de bien. Il combat le feu par le feu, comme si ça pouvait réellement l'aider à faire face au crime. Il y aura toujours des criminels peu importe le sang qu'on versera. Beaucoup de fois j'ai hésité à franchir la limite, ça aurait été facile, frapper un peu plus fort, envoyer les criminels voler. Pourtant, il ne faut pas le faire, car cette limite, c'est ce qui nous permet de rester humain et l'homme en face de moi semble avoir perdu cette humanité. Pourtant, malgré cette menace, je ne m'énerve pas, je reste tranquille. Bien sûr, il pourrait s'en prendre à mes proches, mais il ne le ferait pas, ou alors il se détesterait tellement après d'avoir fait des victimes innocentes qu'il se tuerait.

- Arrêtes ton baratin, tu ne t'en prendrais pas à des innocents ! Tu es un tueur de criminel, tu souhaites protéger les gens, alors tuer des personnes juste parce qu'on t'a arrêté c'est stupide. Je pense que tu es loin d'être stupide. Tu sais aussi que te mettre une balle dans la tête ne servira à rien, je ne pense pas que tu es des tendances suicidaire à ce point. Au contraire, tu veux vivre, au moins pour accomplir ta mission ou mourir en essayant de le faire. De plus, tu sais très bien que je ne vais pas te tuer, pas parce que j'en suis incapable, te tuer sera si facile mais parce que ça ne servira à rien, comme ce que tu fais. Tu donnes des coups d'épées dans l'eau, sans cesse en croyant que tu peux vider l'océan comme ça. Tu auras beau tuer les criminels sans relâche à en vider les réserves de munition du pays, il y aura toujours des criminels, toujours des victimes, des vols, des meurtres. Tu ne changeras rien en tuant des personnes, tu y perds juste ton humanité !

Je m'avance vers lui d'un air déterminé. Je n'ai pas peur, après tout, c'est juste un homme perdu dans sa haine des criminels. Un homme brisé parmis tant d'autre, une victime de ce monde. Je le vois comme un oiseau qui a perdu ses ailes, brisé car il ne peut plus s'envoler. A vrai dire, il me fait un peu de la peine, je pourrais même dire pitié.

- C'est toi qui ne sait pas contre quoi tu te bats ! Tu es perdu dans un cycle de violence, piégé par ta propre haine. Tu détestes ces gens et je peux le comprendre. Néanmoins, arrive tu à te regarder dans le miroir le soir, arrives tu à te faire croire que tu vaux mieux qu'eux à les tuer. Parce que tu es exactement pareil qu'eux, en tuant certains de ces criminels, tu tue des pères de familles, des maris aimant qui on était aspiré dans ce cycle infernal comme toi. Comment arrives tu à te regarder dans le miroir en sachant qu'à cause de toi, certains enfants sont orphelins ? Que la faim dans leur ventre les tenailles tellement à présent parce que même si leur père était un criminel, c'était lui qui leur permettait de vivre. Tu es autant un monstre qu'eux, tu te crois juste meilleur parce que tu chasses les personnes qui te ressemblent. Cela fais juste de toi un monstre tueur de monstre et personne ne pourrait te remercier pour ça !

J'attendais de voir sa réaction, je savais qu'il n'allait pas pour autant baisser les armes ou alors abandonner cette idée de purger le mal. Néanmoins, j'avais réussi à lui mettre dans sa tête une idée. Une idée qui va peut être germer dans son esprit avec le temps. Peut être en se regardant dans le miroir ce soir.

ⒸJessnounou

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