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 Prologue : Not unmasked... or maybe a little (Wally)

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MessageSujet: Prologue : Not unmasked... or maybe a little (Wally)   Prologue : Not unmasked... or maybe a little (Wally) EmptyJeu 20 Sep - 0:20

PROLOGUE : NOT UNMASKED... OR MAYBE A LITTLE
feat. Kid Flash & Kory
Une soirée cocktail autour des plus grands noms de la mode et du stylisme ? Il va de soi que je ne pouvais aucunement m'en défiler, sans mauvais jeu de mot ! Je dirais même que c'était avec une certaine excitation et une profonde impatience que j'attendais cette soirée en tant que telle. L'opportunité de recroiser la route de créateurs pour qui j'avais joué les modèles par le passé, retrouver très certainement des collègues photographes et, plus important encore, une pléiade d'amies mannequins. Starfire ne pourrait sortir jouer les justicières ce soir, mais j'en gardais le réconfort de pouvoir passer, en tout cas je l'espérais, une très bonne soirée au coeur de ce milieu qui était le mien depuis plusieurs années désormais. Je dois d'ailleurs reconnaître que c'est avec une certaine forme de soulagement que j'arrivai sur les lieux et que j'entamai la soirée. Il ne fallut pas plus de quelques paires de minutes pour que je retrouve Laura, Gina et Carmen – trois mannequins des autres grandes villes de la côte Est que je côtoyai assez souvent. Nous nous sommes retrouvées en mode très... 'girly' comme on dit ! Le petit cri avec le petit saut limite hystérique avant de nous prendre dans les bras les unes les autres. Un comportement que j'avais appris à maîtriser, à adopter et à manifester pour correspondre aux 'habitudes' humaines avec ce genre de personnes que nous étions. Après, je ne vais pas non plus dire que je me forçais, ou même que ça me coutait énormément. Là, franchement, je mentirais ! Mais, soit ! On ne va pas s'éterniser sur ce sujet pendant des heures non plus ! Échangeant de nos évolutions respectives, nous servant des coupes de champagne circulant en libre service au travers de la salle, je pris le plaisir de saluer certains créateurs et d'autres connaissances du milieu. Que cela aille du simple sourire et de la petite poignée de main, jusqu'aux embrassades et échanges plus amicaux et moins superficiels. Heureusement que j'avais pris l'habitude de ce genre d'ambiance d'ailleurs car, sans ça, j'aurais plutôt passer une soirée à me noyer dans un verre d'eau, ou encore à m'ennuyer royalement jusqu'au bout des ongles. Et, très sincèrement, je n'avais clairement pas envie de perdre mon temps, ni même à m'ennuyer d'une sévérité excessive ! Car, oui, quand on a un double visage et une double vie, le temps vous semble encore plus précieux et important. C'est comme si on désirait le gâcher le moins possible, ne supportant pas de perdre une seconde pour l'une ou l'autre facette. Ne s'accorder que peu de répit pour gérer au mieux sur les deux tableaux... Mais avec la satisfaction que la fatigue encourue durant cette course effrénée, ne se devait que pour réaliser ce en quoi l'on croyait, et ce que l'on rêvait de faire. En effet, je ne suis ni mannequin, ni justicière par obligation, mais bel et bien par choix. Et c'est un choix qui m'a permis de trouver autant d'équilibre qu'un réel et véritable épanouissement aujourd'hui ! Et je ne peux qu'espérer que cela continue encore, et encore... Tout en parvenant à jongler encore et toujours entre mon identité publique et celle plus... secrète !

Bref ! J'avais beau me sentir comme un poisson dans l'eau, il arrive toujours un moment où l'on a besoin de sortir la tête de l'eau. Le bruit. La chaleur ambiante. Les discussions incessantes. Sans oublier les crépitements de quelques flashs d'appareils photos, vous prenant toujours au dépourvu. Même quand on y est habituée, il arrive toujours ce moment où vous avez besoin de souffler. De dire stop cinq minutes. De respirer un grand coup, avant de vous redonner force et courage pour tenir jusqu'aux petites heures de la nuit. C'est ainsi que, tout naturellement, je pris congé de mes amies quelques instants afin de me rendre vers le balcon extérieur. Réfugiée dans ce havre de silence et de solitude, je profitai de prendre une grande inspiration d'air frais, avant de m'avancer jusqu'à la rambarde, tout en portant ma coupe de champagne jusqu'aux lèvres. Mes bras dénudés se posèrent sur la structure en pierre, tandis que mon regard se perdait vers les sommets de l'horizon. Un ciel où le croissant de lune scintillait à merveille. Très peu de nuages. Les étoiles brillaient aussi fortement que possible pour qu'un maximum d'entre elles puissent se faire voir par les regards rêveurs et curieux de l'humanité. Une vision que je ne cessais d'aimer depuis mon arrivée sur Terre. Ce ciel nocturne, lorsqu'il était dégagé, avait quelque chose de plus apaisant et de plus réconfortant que celui de Tamaran. Sans doute parce qu'on y devine, ni ne connaît les dangers qui peuvent exister derrière chacune de ces étoiles. Allez savoir ! Mais tel était l'un de ces biens précieux auxquels je ne voudrais plus renoncé actuellement. Comme quoi, ce n'est pas toujours dans ce que l'on possède matériellement que l'on trouve ce qui nous fascine le plus... Mais je vais éviter de me perdre dans mes côtés secrètement rêveuses... Ce sont des moments que je préfère conserver rien que pour moi-même, comme bon nombres d'entre nous après tout, non ? Quoiqu'il en soit, c'est presque avec soulagement que je baisse le regard vers le paysage urbain de Metropolis. Je me sentais presque heureuse de ne pas entendre des sirènes résonner en trombe dans les rues de la grande métropole. Cela m'évitait de devoir disparaître en un clin d'oeil et de trouver une excellente excuse pour m'être éclipsée aux yeux de tous. Et oui, le petit prix de la double vie ! Je sentis mon téléphone vibré. Je l'attrapai et eus un petit rictus. Raven qui s'étonnait de la une d'un magazine people concernant une rumeur de romance à mon égard. C'est le genre de news qui me faisait rire, encore plus quand je voyais ma meilleure amie prendre visiblement ça au sérieux. Je l'imaginais déjà me tirer les verres du nez pour démêler le faux du vrai une fois que je serais rentrée ! Mes doigts entamèrent un mouvement de réponse lorsque j'eus un sursaut. Un bruit. Un souffle. Une arrivée éclair... Et une visite pour le moins inattendue !
 
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MessageSujet: Re: Prologue : Not unmasked... or maybe a little (Wally)   Prologue : Not unmasked... or maybe a little (Wally) EmptyMar 25 Sep - 18:17

Kory

Wally

「 Not unmasked... or maybe a little 」
Quelques jours plus tôt, quelque chose d’étrange m’était arrivé. Lors d’une visite tout ce qu’il y a avait de plus normal, un magazine ou je ne savais quoi avait décidé de faire la promotion des polices locales. Jusque là, rien de spécial. Sauf que d’ordinaire, le binôme avec qui j’étais m’expliquait qu’on n’allait pas être dérangé. Qu’ils faisaient le tour des bureaux puisque les marques en avaient rien à faire du garage ou de ce genre d’endroit, ce n’était que des entrepôts de pièces détachées. Rien d’intéressant pour eux à filmer. C’était donc dans une attitude sereine que je partais à ma pause. Et ce ne fut avec énormément de surprise que je découvrais la présence d’une magnifique femme, je ne la connaissais pas, et il fallut quelques secondes pour que mes neurones se mettent à comprendre que c’était justement l’un des modèles du magazine. Et bien, il fallait dire qu’ils les choisissaient bien. Ayant toujours un peu de mal à me contrôler, je bégayais un peu lorsque j’essayais de lui échanger quelques mots. Voyant ma réaction, la femme se mettait à sourire puis m’aidait. Le tout n’avaient duré que quelques minutes. Pour une fois, je trouvais que ma pause n’était pas assez longue. En effet, après une petite discussion, je devais prendre congé pour repartir travailler. Le reste de la journée se passait dans le plus grand des calmes, juste le bruit des outils retentissait dans le garage.


Le soir approchait, et ma double vie reprenait son cour. J’avais enfilé ma tenue de Kid Flash, elle n’était plus pareille, j’avais changé le jaune pour une rouge et argenté, j’aimais bien mon ancienne, mais après 4 ans, il fallait bien que je me fasse une nouvelle beauté. La soirée ne fut pas de tout repos, mais une nouvelle héroine en ville m’aida sur quelques affaires lors de cette soirée.  Je n’avais jamais entendu son nom auparavant. Starfire. Elle volait, pouvait envoyer des boules de feu. Tout un super attirail. C’était ma journée de chance, tout se passait à merveille. J’étais même de retour à la maison bien plus tôt que prévu. J’en profitais donc pour prendre un repos bien mérité.

Le réveil du lendemain sonnait alors que je peinais à me lever. Quelques minutes plus tard, et en traînant les pieds, j’atteignais la table. Iris était déjà debout. Je commençais la discutions avec la meilleure tata du monde. « Tiens, regarde et dis-moi ce que tu en penses » disait-elle en déposant une une de journal. Je la prenais et la regardais. La  femme de la veille s’y trouvait. Soudain, quelque chose qui me semblait évidant me frappait. Elle ressemblait étrangement à l’héroine du soir. Je répondais à Iris avant de partir me mettre en quête de plus d’informations à son sujet. Pendant plusieurs soirées, je récoltais des informations sur elle. Récente apparition de Kory Anders et les récentes apparitions de ‘Starfire’. Tout concordait. Quelques jours plus tard, il fallait que la confronte. J’avais vu sur un site que le soir même, la fameuse mannequin devait s’y trouver.

Je parcourais les Etats-Unis pour m’y rendre à toute allure. Avec le dossier avec moi pour avoir les preuves. En quelques minutes, j’y étais. Lorsque je montais sur le bâtiment d’en face, j’attendais un moment où elle serait seule pour intervenir. La situation se présentait quelques dizaines de minutes plus tard, je n’allais pour rien la manquer. En quelques secondes, j’arrivais tel un éclair sur son balcon accompagné de deux trois arcs électriques claquant dans l’air. J’avais posé le dossier à mes côtés. Je la regardais. « Qui es-tu ? » Disais-je avant de disparaître et et partir à la vitesse du son quelques mètres derrière elle. J’attendais qu’elle se retourne pour lui montrer une photo d’elle ainsi qu’un autre où se trouvait Starfire. « C’est toi ? » Je ne lui laissais toujours pas le temps de répondre que je passais à côté d’elle, je mettais le dossier dans sa main, puis je partais une demi seconde prendre des cacahuètes à la fête voisine, avant de revenir, de m’arrêter et de m’asseoir sur la rambarde, tout en attendant sa réponse, je lançais une cacahuète et la mangeais au vol. Puis, je la fixais.
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