Il était une fois, dans une forêt lointaine, se trouvait un petit village où le temps s'était arrêté. La technologie ne semblait pas y exister et ce village vouait un culte à une magie très enseigne qui se transmettait par le sang de génération en génération. C'est dans ce village que j'ai passé mon enfance, loin du monde moderne et avec leur technologie. Destinée à être l'héritière d'une meute dont je m'en fichais, car j'avais soif d'émancipation. J'ai dû abandonner ce que j'appelais autrefois ma famille pour découvrir un monde au milliard de possibilité. Pourtant, des années plus tard, je déteste toujours ce puit d'information qui est internet. J'ai beau avoir pris des cours de piratage de base pour accéder à des ordinateurs de suspects ou de victime, habituellement je laisse le soin à certains de mes contactes de se taper ce boulot. Je travaille bien mieux sur le format papier que sur le numérique. De plus, quand je vois comment il est facile de retrouver quelqu'un grâce au réseaux sociaux et tout, je préfère rester invisible à ce monde là. Même si je dois l'avouer, un peu de pub ne serait pas de refus pour gagner un peu d'argent. Néanmoins, ce n'était pas ma priorité et je ne voulais pas être harceler par des personnes débiles qui pense que je pourrais prouver l'infidélité de leur chères et tendre. Ce genre d'affaire ne m'intéresse pas et je prospère grâce au bouche à oreilles ou à la police qui fait de temps à temps appelle à moi. Être consultante est bénéfique, bien que je retire souvent aucune gloire à ça, mais bon. L'important c'est que ça paye bien et que ça me permet d'avoir quelques services de la part de la police. Néanmoins, ce ne sont pas eux qui sont venus toqués à la porte aux aurores, mais un homme seul, assez élégant dont la fatigue se trahi sur son visage. Il semblait ne pas avoir dormi de la nuit et avait très certainement attendu l'heure pile d'ouverture de mon agence pour frapper à ma porte. Je m'installe confortablement sur mon fauteil et lui demande l'objet de sa visite. Il se mit alors de me parler d'un hacker, Skynet, qui avait vidé totalement ses comptes bancaires, il voulait que je le retrouve et que je récupère son argent. Il me promis 1% de toute l'argent récupérer. Je le regarde et je reconnus rapidement un milliardaire qui faisait la une de la presse à scandale. Bien sûr, j'avais déjà entendu parlé de Skynet, mais je ne m'étais jamais intéressé à lui. Bien, j'avais d'excellente raison de partir à sa recherche. Je sors une cigarette l'air de réfléchir un instant.

- Bien, je vais retrouver votre hacker, mais je veux 2% de toute la somme. C'est un des plus gros hacker et la tâche ne vas pas être aisée. Maintenant sortez de mon bureau, je doute que vous ayez vraiment des choses intéressantes à m'apprendre sur lui.

Il semble surpris par mon attitude, je lui montre la porte et je sors mon vieux portable de ma poche. J'appelle un de mes contactes au seins de la police, lui demandant s'il pouvait m'apporter toute les copies du dossier Skynet qu'avait la police. Disant que je voulais me lancer dans l'affaire pour aider les autorités à coincer le hacker. L'homme me dit que ça allait être difficile de sortir les dossiers, quand je lui rappela non sans subtilité que je lui avait sauvé la vie et son mariage et qu'il me devait bien ça. Trois heures plus tard, j'avais une tonne de boite au format papier rassemblant toute les informations sur le hacker. Enfin, tout ce qu'avait la police. L'homme est soupçonné d'avoir hacker les plus grandes agences international et sans grande difficulté. Je parcours donc les dossiers par ordre chronologique, sa première apparition est en 2013 voir 2014 selon les dossiers, ils ne semblent pas être d'accord sur la date de l’apparition du hacker. C'est pour dire à quel point il est fort pour masquer ses traces. Néanmoins, plus je parcours les affaires le concernant, plus quelques choses me parait être évident, ce hacker est un artiste dans son domaine, voir un artiste tout court. Si on suit son parcours, il y a une certaine logique, une envie d'aller plus loin, mais sans victime. Je comprends alors quelques choses, ce n'est pas un hacker, mais une hackeuse, Skynet est une femme. J'en suis à peu près sûr, mais ce n'est pas avec ses dernières affaires que j'arriverai à déterminer son identité. Je jette à la poubelle le profil établie par les spécialistes du FBI, car ils sont selon moi erronée. Pour moi, lors des affaires de 2013 et 2014, Skynet n'était plus à son coup d'essai, il avait déjà commencé à perfectionner son art. Il fallait donc chercher les affaires non résolus sur des attaques de banque pour comprendre comment il s'est fait la main. Je passe des jours, voir des semaines à étudier le dossier, jusqu'à que mon enquête me mène à Chicago. Un distributeur d'argent avait été piraté, rien sur les vidéos surveillance et la somme d'argent retirée n'était pas astronomique non plus. Comme si le premier vol était plus une nécessitée qu'autre chose et qu'elle a finalement pris du plaisir à le faire. Me voilà donc dans la banque, la première victime de Skynet, bien qu'elle n'en ait pas au courant. Le directeur m'explique qu'il ne comprend pas vraiment se cambriolage, car ils ont très peu d'argent ici, du fait qu'ils sont une petite banque avec très peu de client. A l'époque ils avaient du mal à survivre déjà et ça leur avait mis un gros coup. Néanmoins, ils avaient réussi à s'en sortir par miracle, sans trop ébruité l'affaire du piratage. Néanmoins, ils n'avaient encore aucun suspect et ils doutaient de mettre la main dessus un jour. Aucun indice n'avait été trouvé, même pas de quoi avoir une odeur. Dommage, il allait falloir que je regarde le deuxième endroit ou certains hacker pense que Skynet à fait le coup à ses débuts. New york, la ville qui ne dort jamais. La banque victime raconte à peu près la même histoire que la première, sauf que cette fois-ci un peu plus d'argent a été retirée. Toujours rien à se mettre sous la dent, mais après ce vol dans le distributeur, aucun autre vol similaire a été commis. La piste était désormais trop froide pour retrouver la piste du coupable et elle serait certainement jamais retrouvé. Malgré tout, mon instinct me dit que Skynet est toujours ici, quelques part.

Je parcours donc les rues de la ville, à la recherche d'indice ou d'informations que je pourrais avoir. Passant dans des cyber cafés et me servant de mon ouïe pour essayer de repérer des bribes d'informations. Néanmoins, sans succès jusqu'à présent. Je pensais que j'allais rentrer chez moi bredouille quand je passa devant une galerie d'art. Ma première idée sur l’identité de Skynet me vient à l'esprit, la femme était une artiste sans en douter. Peut être fréquentée t'elle ce genre de milieu. Je pousse donc la porte afin de découvrir cet endroit empreint d'une certaine forme de magie. Il y a surtout des photos d'une certaines Emily Morgan d'afficher. Je passe à travers l'exposition, détaillant du regard chaque photo. J'aime bien les photographies, bien que ça capture une image du sujet, ça laisse aussi transparaître beaucoup la personnalité du photographe. Je finis par m'asseoir sur un banc en continuant de regarder les photos. Je ne sais pas trop ce qui me pousse à rester ici, mais j'espère y découvrir quelques choses qui me permettrait de m'approcher de Skynet.  

Je restais fixée devant une photographie, perdu dans la lueur dans les yeux du sujet. Je detaillais la photo du regard, m'imprégnant de ce moment figer dans le temps. Certains renie la photo en tant qu'art, mais je ne suis pas d'accord avec ça. La photographie est bien un art, parfois bien plus impressionnant qu'une toile. Bien sûr, selon moi peindre et photographier est deux arts distincts et incomparable. Les photos capturent bien plus de chose qu'une toile, on peut s'imaginer, l'espace d'un instant vivre au moment de la photographie. Imaginer tout ce qu'il y a autour, ou alors se perdre dans la contemplation du moment présent. C'est une voix féminine qui me sortit de ma contemplation. Je me retournais donc pour faire face à la demoiselle qui se présenta comme Emily Morgan, artiste et propriétaire des lieux. Elle a un jolie visage et un regard dans lequel je pourrais me noyer. C'était donc elle qui avait pris toute les photos. Aucun doute sur le fait qu'elle avait un regard sur le monde différent du commun des mortels. Pourtant quelques choses me titilla, mais je n'arrivais pas encore à mettre le doigt dessus. J'arriverai sûrement à trouver au fil de la conversation. Je lui fis l'un de mes plus beau sourire, un sourire peut être un peu charmeur. Après tout, j'aime rentrer un peu dans un jeu de séduction.

- Bonjour, je suis Ruby Grimm. Je me suis un peu égarée dans votre galerie d'art, je suis moi même une grande amatrice de photographie, mais je n'ai point votre talent. J'étais de passage à New York et je suis tombée sur votre galerie un peu par hasard. En tout cas, vous avez un vrai côté artistique. Vous avez ouvert votre galerie il y a longtemps ?

Première question qui peut paraître anodine, mais c'est pour moi une question importante en tant que détective. J'avais un peu envie d'en apprendre un peu plus. Ce n'est pas forcément pour avoir des informations sur Skynet ... bien que ... quelques choses me tracasse. Je n'avais jamais entendu son nom auparavant, alors comment a t'elle fait pour monter sa propre galerie d'art avec seulement ses photos. Pour entretenir un tel lieu c'est onéreux. Je peux le voir rien qu'avec le prix que me coûte mon bureau de détective privé chaque mois. En tout cas, ce n'est pas grâce à l'argent remporté à l'entrée des lieux. Après tout il n'y a pas de billetterie. En tout cas, je me nota dans un coin de l'esprit que je devrais enquêter sur elle. Peut être que j'allais découvrir des choses intéressante sur elle. On ne sait jamais.