Deux héros au Kansas [feat Barry]

Deux héros au Kansas

Mon père croyait que si le monde apprenait qui j’étais, il me rejetterait. Il était convaincu que le monde n’était pas prêt. Et vous ?

C'était la première fois que Clark dormait aussi tard, le matin. Il était presque Dix-heure quand son téléphone vibra et le réveilla. C'était Martha, sa mère qui l'avertissait d'un empêchement pour l'accueillir. Le journaliste sourit et sortit de son lit. Il alla ouvrir la fenêtre pour laisser entrer la fraîcheur du matin. Mais au même moment, il trouva un mot laissé par Lois sur sa table de nuit. Il s'approcha de celle-ci et lut le mot dans le silence. Puis, il reposa le papier à sa place et quitta la chambre à coucher.

Il y avait bien longtemps que Clark n'avait pas été à Smallville, la petite bourgade du Kansas dans laquelle il avait passé toute sa jeunesse, et où il dû vivre la pire épreuve qu'il eut connu : assister à la mort de son père adoptif, emporté par une tornade, et qui le força par ailleurs à tout quitter pour entreprendre un long périple en quête de recherche sur ses origines. Et au bout de quelques années plus tard, il revenait dans la petite bourgade avec toutes les réponses... Et depuis plusieurs décennies déjà, il quittait de temps à autre Metropolis, avec Lois pour se ressourcer dans la ferme familiale aux côtés de Martha, sa mère adoptive.

Clark était confortablement installé sur sa chaise, prenant le temps de prendre son petit-déjeuner devant la chaîne de l'information qu'il avait l'habitude de regarder tous les matins avant de se rendre au Daily Planet. Puis, après ça, il quittait l'appartement et s'arrêtait toujours chez son marchant de journaux préféré, monsieur Franck qui prenait toujours plaisir à lui faire la conversation.

Cette édition-là concernait beaucoup la politique, un domaine que Clark ne connaissait pas particulièrement et les deux journalistes qui animaient l'émission agaçaient fortement Clark. Alors, il changea de chaîne et quand aucun autre programme ne l'intéressait, il éteignit la télé et alla prendre une douche et finir de se préparer pour son voyage jusqu'à Smallville.

Quelques minutes plus tard, il sortit de la salle de bain, avec un style vestimentaire qu'il n'avait plus remis depuis des années : il portait une vieille chemise à carreaux dont il avait l'habitude d'avoir lors de sa vie passée à Smallville et d'un habituel jean bleu qu'il aimait beaucoup porté. Il rangea sa paire de lunettes dans la poche avant de sa chemise et se rendit dans la chambre pour finir ses bagages ; deux valises étaient disposées l'une sur l'autre, quasiment pleine. Celle du dessus contenait son linge de rechange pour son séjour et la seconde comportait uniquement sa tenue bleue de Super-héros, dans le cas où la Ligue aurait besoin de ses services pour une mission quelconque.

Clark quitta l'appartement en fin de matinée, quand il eut fini de tout préparer. Il monta dans son 4x4 et commença son long voyage entre Metropolis et Smallville. Il arriva en fin d'après-midi, peu avant Dix-huit heure. Martha n'était toujours pas entrée de son travail, alors, il l'attendit sur les escaliers de la maison. Et au bout d'une interminable attente, Clark se rendit à sa voiture, prit sa valise contenant son costume et l'enfila...

Errant seul dans l'atmosphère terrestre, les bras en croix et perdu dans ses pensées, il ferma les yeux sous les derniers éclats du resplendissant soleil qui disparurent à l'horizon. Puis, les rouvrit aussitôt, sortit son téléphone et prit une photo du soleil couchant qu'il envoya à Barry Allen, son ami...

acidbrain

Deux héros au Kansas

Je m’appelle Barry Allen et je suis l’homme le plus rapide du monde. A onze ans, j’ai vu ma mère se faire tuer par une chose inimaginable. Mon père fut accusé du meurtre et emprisonner. Mais un accident fit de moi un être inimaginable. Aux yeux du monde, je ne suis qu’un technicien de la police scientifique mais j’ai un secret, avec l’aide de mes amis de la Justice League, j’utilise ma vitesse pour combattre le crime et sauver le monde. Je m’appelle Flash.

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Je sentais les premiers rayons chaud du soleil sur mon visage. M’étirant doucement et baillant, j’ouvris doucement les yeux. Regardant le plafond, je finis par tourner la tête et cherchant de la main Mari. Ah oui c’est vrai, elle n’était pas là cette nuit. Elle était partie à Détroit pour voir son père Chuck. En parlant de père, j’ai un parloir en début d’après-midi à Iron Heighs pour voir mon père. Je sais qu’il n’aime pas que j’aille le voir mais j’ai ce besoin de le voir. Et je sais qu’un jour, j’arriverai à l’innocenter et le faire libérer de prison. Dix-neuf ans déjà qu’il a été accusé de l’assassinat de ma mère alors qu’il est innocent. C’est ce Reverse Flash le coupable et j’arriverai à le coincer.

Mon estomac commençait à grogner. La faim venait de m’envahir. Repoussant mes draps, je quittais mon lit et me dirigea vers la cuisine. Ouvrant le frigo, je sortis tout ce qu’il me fallait pour me préparer un petit déjeuner copieux. L’avantage ou non d’être un speedster c’est que je peux prétexter que je dois manger énormément car en courant à pleine vitesse, je consomme énormément d’énergie. Café fait, bacon grillé et œuf brouillé cuit et viennoiseries, je m’installai dans le salon et alluma la télé. De si bonne heure, il n’y avait pas grand-chose. Je bascula ainsi sur Netflix et commença un épisode de Game Of Thrones, un petit bijou cette série. Prenant un croissant, je le coupa en deux et le trempa dans mon bol de café. Humm tellement bon. D’habitude, je prends mon petit déjeuner en compagnie de ma femme de ma vie mais cette fois-ci c’est seul que je le prends. Je pris mon téléphone et envoya un petit message à Mari. Je souris à sa réponse. Lui répondant, je précisa à la fin de passer le bonjour à Chuck. Après tout, il est de ma famille maintenant, on peut dire que c’est mon beau-père, non ?

Après avoir déjeuner, je me dirigeais vers la salle de bain et pris une bonne douche chaude. Ça faisait tellement du bien. L’eau coulait sur ma peau, je fermais les yeux et profitais de cet instant. J’en profitais avant d’aller à mon labo. J’ai quelques dossiers à finir de compléter et à boucler avant d’aller voir mon père en début d’après-midi. Une fois sorti de la douche et sécher, je m’habillais en super vitesse. Hum non cette tenue ne me plait pas. On change. Non celle-là non plus. Celle-là non. Parfait celle-là me va bien. Enfin prêt, je sortis de mon appart, refermant la porte à clé, je descendis les escaliers, saluant mes voisins et voisines que je croisais. A l’extérieur, je me dirigeais en courant en super vitesse vers le CCPD. Me voilà arriver à mon labo, je me pris la direction de celui-ci. Allez hop Barry on finit ça ce matin, pensais-je pour m’encourager. La matinée passa assez rapidement et mes dossiers étaient tous boucler. Et il était maintenant l’heure d’aller déjeuner. Je quittais mon labo et pris la direction du Jitters. Je déjeunais rapidement avant d’aller à la prison.

~Prison Iron Heighs, début d’après-midi~

Attendant dans le parloir, je souris en voyant mon père entrer dans la pièce. Je vis aussi un sourire sur son visage. D’habitude, on n’a pas le droit de faire une accolade au prisonnier mais là, les gardiens me laissent serrer mon père dans mes bras.

- Bonjour, ‘pa.

- Hey, champion, comment vas-tu, fils ?

- On fait aller et toi, comment vas-tu ?

- Ça va comme un jour de plus en prison. Alors dis-moi, comment ça va à ton boulot ? Et ta petite amie comment elle va ? Mari c’est ça ?

- Le boulot va très bien, toujours plusieurs affaires en cours. Et avec Mari tout va super, je suis très heureux avec elle et je … je suis vraiment amoureux d’elle , dis-je en rougissant légèrement et détournant le regard. Je vis un sourire sur le visage de mon père. Il était heureux pour moi et ça se voyait.

- Je suis heureux pour toi, fils et tellement fier. Il va falloir que tu me la présentes un jour. J’aimerais bien rencontrer ma future belle-fille. Ta mère aussi aurait aimé la rencontrer. Je pense qu’elle lui aurait plus.

- C’est certain, ‘pa , rétorquais-je tout en souriant.

Quelques heures venaient de passer depuis que j’avais quitté Iron Heighs. Mon téléphone vibra soudain. Un mms de Clark. Je l’ouvris et vis un magnifique coucher de soleil. Je souris et lui demanda où il se trouvait. Il me répondit qu’il était à Smallville, dans sa ville natale. Un petit tour au Kansas, j’étais bien tenter. Et puis j’avais quelques jours à prendre, mes dossiers étant boucler et classer et Mari absente quelques jours. J’envoyais rapidement un message à Mari pour lui dire où je serais pendant quelques jours et si jamais elle voudrait me rejoindre. Je répondis ensuite à Clark en lui disant que j’arrivais dans moins de vingt-cinq minutes. Je repassais chez moi prendre un sac avant de prendre la route en super vitesse, direction Smallville, la ville du maïs ou des pluies de météorites.

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Deux héros au Kansas

Mon père croyait que si le monde apprenait qui j’étais, il me rejetterait. Il était convaincu que le monde n’était pas prêt. Et vous ?

Clark retourna sur Terre et au moment même où il atterrit à la ferme, derrière la maison, un bruit de moteur se fit entendre à proximité : Martha venait d'arriver. Il retira en super-vitesse son costume et redevint Clark Kent. Il retourna ensuite devant la maison et accueillit sa mère, l'enlaçant.

- Bonjour maman, dit-il en la serrant contre lui. Tu m'avais si manqué depuis la dernière fois. Comment vas-tu ?

- Oh, Clark, je suis si heureuse de t'avoir à la maison, mon grand, lui répondit-elle avec un large sourire. Je vais beaucoup mieux, maintenant que je te sais à la maison. Lois n'est pas avec toi ?

- Elle n'a pas pu se libérer, malgré son envie de vouloir te revoir. Mais qui sait ? Peut-être nous fera t-elle l'honneur de nous rejoindre plus tard ?

Tous deux s'assirent sur les marches d'escaliers de la maison. Le téléphone de Clark se mit à vibrer. Clark s’excusa et lut rapidement le message de Barry qui semblait débarquer dans peu de temps. Il sourit en lisant sa réponse et annonça à sa mère :

- Un de mes amis va très bientôt arriver à la ferme, lui dit-il, j'espère que ça ne te dérange pas que nous ayons un invité ?

- Mais non, mon grand, répondit Martha en lui donnant une petite tape à l'épaule. Tu peux toujours ramener des amis à la maison. Il y a bien assez de place pour recevoir du monde. Mais dis-moi une chose. C'est un ami du travail ou un de tes super-amis ?

- Du genre rapide comme l'éclair, s'amusa Clark.

- En tout cas, je suis très heureuse que tu aies réussi, mon chéri. Ton père serait si fier de l'homme que tu es devenu. Et moi aussi, par ailleurs. Mais maintenant, si nous rentrons à l'intérieur, je commence à être frigorifiée.

Clark se leva et aida sa mère à se relever. Puis, ils entrèrent dans une maison particulièrement froide. Clark se dirigea vers la cheminée et à l'aide de sa vision thermique, l'alluma en une seule fraction. Et après avoir constaté que le stock de bois était quasiment vide, il se désigna pour aller couper du bois. Il sortit de la maison quand il vit au loin, Barry Allen arriver, un sac sur son épaule. Il resta sur place et observa son ami marcher en direction de la maison. Il descendit les marches de la maison et se joint à lui, puis l'accueillit tel un hôte de maison.

- Tu arrives juste à temps pour dîner, annonça le Kryptonien, les mains dans les poches. Ma mère vient à l'instant d'arriver. Plus qu'à réchauffer le repas et tu pourras régénérer tes nombreuses calories que tu as perdu en venant jusqu'ici.

Il l'invita à le suivre, puis à entrer dans la maison. Quand ils furent à l'intérieur, Clark annonça l'arrivée de Barry. Et tous deux prirent la direction de l'étage, jusqu'à la chambre réservée pour les invités.

- Fais comme chez toi, s'exclama Clark. Je vais aller couper du bois pour la cheminée, je n'en ai pas pour longtemps. Si tu as besoin de moi, je serai dans la grange. Je vais officiellement prévenir ma mère que tu es arrivé. Prends ton temps, Barry.

Il commença à s'en aller quand soudain, il revint dans l'embrasure de la porte et lui dit :

- Oh ! Pour information, elle est au courant de qui tu es et de ce que tu peux faire, alors, soit toi-même et profite de ton séjour dans notre famille.

Puis, il s'en alla, laissant Barry, seul dans la chambre. Quand il fut dans le hall d'entrée, Martha l’interpella et lui demanda de la rejoindre dans la cuisine. Clark arriva alors et commença à lui parler de Barry. Mais Martha l'interrompit dans son élan et activa tous ses appareils ainsi que la radio. Clark ne comprit pas ce qui se passait.

- Il faut que je te parle, Clark, s'exclama Martha, l'air inquiète.

- Maman, que se passe t-il ? lui demanda Clark.

Elle lui fit signe de parler doucement et se retira de la visibilité de la fenêtre.

- Je ne te l'ai pas dit car je ne voulais pas t'inquiéter avec ça, mais j'ai peur, Clark, annonça Martha. Depuis que Lex Luthor s'est fait évader de cet asile, j'ai tendance à croire que l'on me traque. Quelques semaines après que ton ami ait racheté la maison, une voiture était tapie dans l'ombre derrière les buissons, à l'entrée de la propriété. Cela fait des années que tu es revenu d'entre les morts, mais j'ai des raisons de penser que monsieur Luthor n'a pas fini avec toi. Il me fait suivre, j'en suis certain. Ça fait trop longtemps que ça dure et ça m'empêche de fermer les yeux.

Clark écouta attentivement les paroles de sa mère. Visiblement, elle était en danger. Il ne sut que dire. Martha poursuivit son récit :

- Je ne sais pas ce qui adviendra de moi, ajouta t-elle, mais je veux que tu me fasses une promesse, dans le cas où quelque chose m'arriverait...

- Maman, ne dit pas ça, d'accord ! rugit Clark en la tenant par les épaules. Je t'interdis de me sortir de tels propos. Il ne va rien t'arriver. Lex Luthor ne posera plus une main sur toi, tu entends !? Tu ne peux pas rester dans le silence, pas après ce que tu m'as dit. Je vais régler cette histoire et faire enfermer Luthor, une bonne fois pour toute. J'ai des amis qui sont à la hauteur et qui assureront ta sécurité.

- Tu ne comprends pas, mon chéri, poursuivit-elle, il m'a dans son collimateur, j'en suis certaine. Il n'a pas apprécié que tu me sauves la dernière fois et en plus, tu es revenu à la vie. Clark, tu es presque aussi en danger que moi.

- Maman, je suis constamment en danger, rétorqua Clark en la fixant droit dans les yeux. Ma vie est faite ainsi. Toi, tu n'as pas à l'être, pas par ma faute.

- Ce n'est pas tout, ajouta Martha en s'asseyant. Regarde par la fenêtre.

Clark attendit quelques secondes avant de se rendre à la fenêtre. Et quand il parvint jusqu'à l'évier, il jeta un bref regard par celle-ci et vit au travers du buisson une voiture avec cinq hommes qui attendaient à l'intérieur. Clark, stupéfait, fit un pas en arrière, prit Martha avec lui et l'emmena à l'étage. Ils prirent la direction de la chambre de Barry et soudainement :

- Barry, je vais avoir besoin de ton aide, s'exclama Clark rapidement. Maman, je t'en prie, reste auprès de Barry, il saura te protéger en cas de coup dur. Désolé, Barry, je ne peux pas rester sans rien faire. Elle t'expliquera mieux que moi. Sache juste qu'elle est en danger... à cause de moi !

acidbrain

Deux héros au Kansas

Je m’appelle Barry Allen et je suis l’homme le plus rapide du monde. A onze ans, j’ai vu ma mère se faire tuer par une chose inimaginable. Mon père fut accusé du meurtre et emprisonner. Mais un accident fit de moi un être inimaginable. Aux yeux du monde, je ne suis qu’un technicien de la police scientifique mais j’ai un secret, avec l’aide de mes amis de la Justice League, j’utilise ma vitesse pour combattre le crime et sauver le monde. Je m’appelle Flash.

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Je traversais les Etats en super vitesse, mon sac à dos sur l’épaule. Je dépassais les voitures sur les routes. Heureusement j’avais pris mes barres nutritives spéciales au cas où j’aurais une baisse d’énergie. J’arrivais peu de temps devant la ferme des Kent. Je m’arrêtais à l’entrée dans la grande allée plus exactement. Je continuais à pied et vis devant la maison Clark qui m’attendait. J’arrivais devant les marches du perron et celui-ci descendit les marches. Je lui serrais la main et fis une accolade amicale. Il me déclara que je venais d’arriver à point nommé pour le diner et que sa mère venant d’arriver aller réchauffer celui-ci. Je ris à sa remarque sur mes calories brulées. Il m’invita à le suivre. Je montais les marches et le suivit dans la maison. Sympathique d’ailleurs. Il annonça à sa mère mon arrivée et je le suivis une nouvelle fois, cette fois-ci à l’étage. Il me montra ma chambre. Il ajouta avant de quitter la pièce que je fasse comme chez moi et qu’il allait couper du bois en attendant.

Alors qu’il allait sortir, il se retourna et précisa que sa mère était au courant pour mon identité et mes pouvoirs et que je devais être moi-même. Je lui souris en faisant un signe de la tête. J’avais hâte de faire la connaissance de madame Kent, enfin de Martha. Je posa mon sac sur le lit et m’allongea quelques minutes, fermant les yeux et profitant de ce silence. J’ouvris à nouveau les yeux et je jetai un œil autour de moi. C’était une chambre toute simple mais vraiment bien rangée. Alors que j’allais descendre, la porte s’ouvrit rapidement et je vis Clark et sa mère entrer. Je ne comprenais pas ce qu’il se passait avant que Clark ne me dise qu’il allait avoir besoin de mon aide et que je devais protéger sa mère et qu’il devait faire quelque chose. Je le regardai en fronçant un sourcil dans l’incompréhension totale. Il quitta rapidement la pièce et je me tournais vers Martha.

- Que se passe-t-il, Madame Kent ? demandais-je.

- Je .. Les hommes de Lex Luthor me surveille et en veulent à ma vie. Je viens d’en parler à Clark et vous le connaissez, il ne peut pas rester là sans rien faire. Donc il m’a amené ici pour que vous me protégiez et aller interagir avec les sous fifres de Luthor.

- Hum… Je vois. Donc Luthor connait l’identité de Clark ? Et il se sert de vous pour l’atteindre. Je ne les laisserai pas vous faire de mal Madame Kent.

- Appelez-moi Martha, Barry. Et oui il connait son identité et je dois bien vous avouer que je suis étonnée que cette infame personne n’ai pas dévoiler au monde l’identité de Superman.

- D’accord Mada.. Martha.

Je m’approchais de la fenêtre et vis Clark près de la voiture. Les cinq hommes sont sortis et je peux apercevoir des armes sur eux. Je les vis pointer leurs armes contre Clark. Je ne peux pas laisser mon ami dans ce merdier, même si celui-ci peut facilement les vaincre.

- Désolé Martha mais ….

- Oui allez-y Barry , me répondit-elle en me faisant un signe de la tête.

Je lui souris et quitta la pièce en super vitesse, faisant voler les cheveux de Martha. Je descendis les marches, ouvrit la porte d’entrée. J’arrivais juste à temps quand je vis un des hommes tiré sur Clark. Tout ralentit autour de moi, je pris une hache près de moi et me mit à courir vers Clark et fit ricocher la balle dans la lame de la hache. La balle vint de planter dans une caisse en bois se trouvant devant la maison. Je vis vibrer mes cellules pour masquer mon visage afin que les sbires de Luthor ne le voient pas.

- J’arrive à temps à ce que je vois , dis-je à Clark et me concentrant sur les hommes de main de crane d’œuf.

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Deux héros au Kansas

Mon père croyait que si le monde apprenait qui j’étais, il me rejetterait. Il était convaincu que le monde n’était pas prêt. Et vous ?

Clark sortit en trombe de la maison et se dirigeait non pas vers la voiture garée près des buissons, mais en direction de la grange, le tout en super-vitesse. Et à peine quelques secondes plus tard, il apparut derrière la carrosserie. Il souleva la voiture et prit aussitôt son envol. À l'intérieur, les hommes commencèrent à paniquer, à sortir la tête par leur vitre et à tirer sur lui. Clark grimaça quand les balles rebondirent sur son visage. Cependant, il ne s'arrêta pas dans son élan et continua à survoler les routes plongées désormais dans le noir complet. Et quand il fut assez loin de la ferme, il laissa tomber la voiture. Là, tous les hommes sortirent de la voiture et se ruèrent sur l'homme d'acier. Toutefois, Clark ne bougea pas et resta les bras en croix.

Puis, au bout de quelques instants, alors que les hommes de Luthor commencèrent à recharger leurs armes, il profita de cette occasion pour utiliser sa vision thermique pour incendier la voiture. Les hommes, à la vue des premières flammes, s'éloignèrent de la route pour se protéger contre l'explosion imminente de la voiture. Clark ne dit pas un mot et les observa dans leur geste. Puis, ils survola la route et repartit en les laissant derrière lui. Cependant, alors qu'il pensait les avoir semés, il se sentit poursuivit. Et quand il se retourna, il constata que les quelques coups de feux qui retentissaient derrière lui, dans la nuit noire, annonçait leur venue. Et quand il revint à l'entrée de la ferme, il jeta un bref regard à l'intérieur de la maison et quand il vit sa mère en toute sécurité avec Barry, il pouvait engager le combat sans la moindre crainte.

Il prit de la hauteur et attendit qu'ils arrivent à destination. Il avait un plan, celui de les prendre par surprise. Mais avec la lune qui se trouvait presque à son zénith, sa tentative de les surprendre tomberait à l'eau. Néanmoins, il avait un avantage sur ce qui allait arriver : il était dans son domaine. Et il connaissait par cœur son terrain. Le but était de le défendre, coûte que coûte. La vie de sa mère adoptive était en jeu et il ne devait pas rater. Il irait même jusqu'à déshonorer son rang de Justicier pour sauver sa famille.

La lune éclairait désormais la ferme. Clark était à découvert. Il redescendit doucement et attendit que les hommes pénètrent l'intérieur de la propriété pour exécuter son plan. Néanmoins, alors que tout semblait se passer pour le mieux, Barry arriva au même moment. Il n'hésita donc pas à se jeter sur le groupe d'hommes et à s'en débarrasser. Il en attrapa un par l'épaule et le tira vers lui, le projetant de l'autre côté de la route. Deux autres se retournèrent vers lui et lui tirèrent dessus avec leur mitraillettes. Les balles qu'il reçu n'eurent aucun impact sur lui.

- Vous n'avez donc pas assez de gaspiller des balles à tout bout de champ, les gars ? leur demanda t-il en retirant l'un des projectiles qui s'était coincé dans sa tenue. Vous ne savez donc pas que ça n'a aucun impact sur moi ?

Il les observa quelques instants avant de les attraper par leur col et les envoyer valdinguer de l'autre côté des buissons. Et au même instant, l'homme qui fut envoyé de l'autre côté de la route, revint à la charge, une mitraillette à la main et lui tira dessus jusqu'à l'épuisement de ses munitions. Il se rua alors sur lui, mais Clark, d'un simple geste du revers de la main, l'arrêta dans son élan et l'assomma. Pendant ce temps-là, Barry s'occupa des derniers hommes. Et quand il fit une remarque, Clark sourit et répondit :

- Disons que je prenais un malin plaisir à jouer avec eux, dit-il simplement en ramassant l'homme. Je sais que je ne devrais pas prendre cette menace à la rigolade, mais au moins, ça m'a permis de réfléchir à tout ça.

Il prit son envol et emporta l'homme avec les siens. Puis, quand ils furent assez fort pour se relever, il les menaça :

- Je ne veux plus jamais vous revoir dans les parages, vous cinq ! menaça t-il d'un ton hautain. Et vous direz à votre patron de ne plus prétendre avoir de l'avantage sur Martha Kent ou sur moi, compris !? Je m'en assurerai personnellement ! Maintenant, déguerpissez avant que je ne change d'avis et ne vous fasse enfermer !

Les hommes ne se firent pas prier. Ils prirent la direction du centre-ville et s'éloignèrent peu à peu de la lumière de la lune.

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Deux héros au Kansas

Je m’appelle Barry Allen et je suis l’homme le plus rapide du monde. A onze ans, j’ai vu ma mère se faire tuer par une chose inimaginable. Mon père fut accusé du meurtre et emprisonner. Mais un accident fit de moi un être inimaginable. Aux yeux du monde, je ne suis qu’un technicien de la police scientifique mais j’ai un secret, avec l’aide de mes amis de la Justice League, j’utilise ma vitesse pour combattre le crime et sauver le monde. Je m’appelle Flash.

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Je n’avais jamais vu Clark autant énervé. Alors que je venais d’intercepter une balle, en sachant bien qu’elles n’avaient aucun effet sur l’homme d’acier, je devais bien faire mon entrée, non ? Clark s’occupa de l’homme à la mitraillette tandis que je m’occupais des autres. Contrairement à lui, moi je devais éviter les balles, je suis un méta-humain certes mais pas immortel ni indestructible. Néanmoins, je peux cicatriser plus vite qu’un humain lambda. Les sous fifres étaient tous assommés au sol. Clark annonça qu’il avait pris un malin plaisir avec eux et je dois bien avouer que j’eus un frisson parcourant tout mon corps. Imaginez un monde où il serait notre ennemi, un monde où il serait un dictateur. Juste à y penser, ça me faisait peur mais heureusement il est du bon côté.

Je le vis soudain s’envoler, emportant les hommes de main de Luthor à la sortie de sa propriété et les menaça. Je ne pouvais pas entendre au vu de la distance qui nous séparait mais je les vis déguerpir plus vite qu’il n’était arrivé. Clark revint vers moi, j’arrêtai de vibrer maintenant qu’ils n’étaient plus là. Je souris à Clark dont le visage s’était radoucit d’un coup, même si je savais qu’au fond de lui, mille scénarios lui passaient dans la tête.

- Et bien, je ne pensais pas qu’en venant ici, le boulot nous suivrait. En tout cas, tout ceci m’a mis en appétit , dis-je en souriant quand mon ventre se mit à grogner.

Je vis Clark sourire et le suivis quand celui-ci se dirigea vers la maison. Je montais les marches puis entrais dans la maison et refermais la porte derrière moi. Martha descendit et Clark la prit dans ses bras. J’eus un petit pincement au cœur en pensant à ma mère. J’aimerais tellement qu’elle soit ici enfin de ce monde, tout comme je pense que Clark aimerait que son père soit ici également. Après ce petit moment tendresse, Martha nous invita à rejoindre la table. Une bonne odeur se faisait sentir de la cuisine et un grand sourire s’afficha sur mon visage. On passa à table et on commença à manger. Nous discutions de tout et de rien et je trouvais que Martha était vraiment une femme adorable. Je vis que Clark malgré ce bon moment était ailleurs. Il devait réfléchir à comment protéger sa mère. En bon ami que je suis, je l’aiderai à la protéger et surtout protéger Clark de lui-même.

Martha apporta le dessert tout aussi bon que le repas. D’ailleurs, je la félicitais pour celui-ci. Commençant à se faire tard, tout le monde se décida à aller se coucher. Souhaitant une bonne nuit à mes hôtes, je montais dans ma chambre et m’allongea sur le lit. Je pris mon téléphone et envoya un message à la femme que j’aime. Je souris à sa réponse. J’avais hâte de la retrouver dans quelques jours quand elle rentrerai. Je restai quelques minutes sur le lit à penser avant de me relever et de retirer mes vêtements pour aller prendre une bonne douche avant de me coucher. Une vingtaine de minutes sous la douche, j’en sortis une serviette autour de ma taille et retourna dans ma chambre. Enfilant un short, je me couchais dans les draps frais. Je ne mis pas longtemps avant de m’endormir pour une nouvelle journée. Et de plus, j’avais hâte que Clark me fasse découvrir les environs.

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Deux héros au Kansas

Mon père croyait que si le monde apprenait qui j’étais, il me rejetterait. Il était convaincu que le monde n’était pas prêt. Et vous ?

Le Kryptonien resta quelques secondes supplémentaires au bord de la route, veillant à ce que les hommes de Lex Luthor ne fassent pas demi-tour. Et quand il constata que la voie était libre, il rejoignit Barry qui plaisanta sur ce qui s'était passé. Clark rit à sa remarque, et ensemble, prirent la direction de la maison pour rejoindre Martha qui attendait toujours dans la chambre de Barry. Par moment, il jeta un regard derrière lui dans le cas où ils auraient à faire face à une surprise inattendue. Mais rien, jusqu'à ce qu'ils aient franchis le seuil de la porte ne se passait.

Après avoir verrouillée la porte après le passage de Barry, Martha déferla les marches d'escaliers jusqu'à eux. La première chose qu'elle fit, fut de prendre Clark dans ses bras, suivit de peu par Barry. Et après cet échange, tout le monde alla dans la cuisine savourer le dîner qui était désormais près à être servi. Cependant, quand Martha servit le plat, le fond de la marmite avait légèrement brûlée. Alors, quand toutes les assiettes furent remplies, elle la mit à tremper dans de l'eau bouillante. Puis, elle s'installa à sa place et commença à déguster en compagnie de son fils et de son ami. Et pendant près d'une heure, tout se passa dans la joie et la bonne humeur. Martha s'intéressa à beaucoup à Barry et à son histoire. Et pendant qu'il lui fit tout son récit sur sa transformation en méta-humain et qu'il lui parla de ses pouvoirs, Clark resta silencieux et perdu dans ses pensées. Mais quand elle apporta le dessert bien plus tard, il revint à la réalité et mit de côté ses craintes et partagea avec eux un incroyable moment. Puis, dans l'espoir de se retrouver seul, il fit semblant de tomber de fatigue, ce qui incita les deux autres à aller prendre congé dans leur chambre respective et de se coucher. Mais Clark, étant en pleine réflexion, ne pouvait se permettre de dormir tranquillement, pas après que Lex Luthor ait envoyé des hommes poursuivre sa mère. Il se devait de veiller sur elle, peu importe le moment de la journée. Il suivit donc Martha et Barry après avoir éteint la lumière du Rez-de-Chaussée. Il accompagna sa mère jusqu'à sa chambre et lui assura de profiter pleinement de son sommeil, qu'elle n'avait plus à s'inquiéter pour elle en sa présence. Puis, il alla voir Barry qui partit prendre une douche. Il lui indiqua alors où se trouvait la salle de bain, et quand il s'y rendit, Clark sortit de la maison et alla dans la grange couper du bois pour la cheminée.

Pendant plus d'une demi-heure, Clark, vêtu de la veste beige ayant appartenu à son père, jadis, fendait de la main une dizaine de tronc d'arbre. Puis, quand il eut fini, il souleva la remorque remplie de bûches fendues et la tira d'une main jusqu'au perron de la maison. Et pendant plusieurs minutes, il fit des aller et retour pour ranger le bois à son emplacement, près de la cheminée. Et à la fin de sa tâche, il ramena la remorque dans la grange et monta les marches menant à son ancien loft, appelé aussi « Forteresse de Solitude ». Il y retrouva quasiment toute ses affaires, dont une vieille photo de son ancien premier amour, Lana Lang, qu'il n'avait plus revu depuis bien des années.

Il quitta la grange un instant plus tard, après avoir entendu le bruit d'un objet tombé sur le sol, à l'extérieur. Il éteignit la lumière, et referma la grande porte coulissante et marcha dans l'allée. Aucun autre bruit ne se fit entendre jusqu'à son retour dans la maison. C'est probablement un animal errant qui a dû faire tomber quelque chose, Clark, pensa t-il dans sa tête.

Il se retourna pour vérifier qu'aucune surprise ne l'attendait et utilisa sa vision à Rayon X pour s'assurer que la ferme était vide. Finalement, il retourna à l'intérieur, prenant soin de verrouiller toutes les portes avant de monter à l'étage, en direction de sa chambre. Toute la maison était plongée dans le noir et tout le monde semblait dormir à point fermé. Il entra doucement dans la chambre de sa mère et quand il la vit en train de dormir paisiblement, il sourit en la regardant. Puis, il referma la porte et partit dans sa chambre. Arrivé dans celle-ci il constata avec malheur qu'il avait oublié ses affaires dans la voiture. Par chance, il lui restait encore quelques vieux vêtements qui lui suffiraient pour dormir. Mais avant de procéder à cette étape, il avait besoin de prendre une douche. Il se rendit donc dans la salle de bain déjà préchauffer, et commença à se laver.

Il ne resta qu'une dizaine de minutes, et pourtant, il avait l'impression d'y être depuis bien plus longtemps. Il se sécha rapidement et retourna dans sa chambre, baignée par la lumière de la lune. Il pensa à Lois, puis se changea avant de se mettre au lit. Il regarda son téléphone et ferma les yeux. Et au même moment, Lois arriva et s'approcha de lui en nuisette de nuit et commençait à l'embrasser fougueusement et...

Le téléphone sonna. Clark se réveilla en sursaut. Dehors, la nuit battait son plein. Clark resta quelques secondes sans bouger, écoutant son téléphone sonner. Puis, au bout d'un moment, il prit son téléphone en main et décrocha. Mais il était déjà trop tard. L'interlocuteur n'était plus en ligne. Et quand il afficha le numéro, celui-ci était masqué. Il reposa le téléphone et se frotta les yeux. Il regarda l'heure et constata qu'il s'était endormi il y a peu de temps. Il se recoucha, mais ne trouva plus le sommeil. Il se redressa et resta un long moment assis sur le côté du lit, sans bouger et décida de se lever quelques minutes plus tard. Il sortit de la chambre et descendit au jusqu'au salon pour allumer un feu de cheminée, avec les quelques braises qu'il restait. Et quand ce dernier repartit de plus belles, Clark s'assit sur le sofa et observa les flammes.

Pendant près de deux heures, il resta assis sans bouger, perdu dans ses pensées qui le turlupinait. Que voulait Luthor ? Pourquoi tourmentait-il toujours autant sa mère ? Que lui voulait-il ? Pourquoi ne s'en prenait-il pas à lui directement ? Tout était loin d'être terminé car ce n'était que le début d'une vengeance, pensa t-il. Clark se leva et fit les cents pas, à la recherche de réponses dont il n'en avait aucune et qui lui traversaient l'esprit. Il ne pouvait trouver de repos, pas après ce qui s'était passé ce soir-là. Pourtant, il y avait bien longtemps qu'il était au courant pour l'évasion de Luthor, mais depuis ce jour-là, plus personne n'en avait entendu parlé. Ou alors, il faisait chanter les gens pour son compte. Mais si c'était le cas, pourquoi tenter quelque chose, maintenant ?

Il se rassit sur le sofa, puis s'allongea, cherchant désespérément des réponses, sans parvenir à trouver la moindre parcelle du plan de Luthor. Une petite visite serait la bienvenue, mais pour cela, il lui faudrait revenir à Metropolis. Et la Ligue aurait certainement le moyen de mettre la main sur cet homme. Après tout, elle était composée de super-héros aux pouvoirs inimaginable et d'une multitude d'être pourvus d'intelligence. Il ferma malgré lui les yeux et se laissa submergé par ses incessantes questions qui l'envahirent. Puis, soudainement, au fur et à mesure que les secondes défilèrent, il s'endormit...

Une des portes se ferma brusquement sous le courant d'air et les marches de l'escalier grinça quand quelqu'un les descendit. Clark ouvrit les yeux et se leva précipitamment. Martha s'approcha, stupéfaite.

- Bah... Clark ! balbutia t-elle, qu'est ce que tu fais ici, mon chéri ?

- Je me suis levé assez tôt ce matin, mentit-il, et au lieu de rester sur mon lit à me tourner les pouces, j'ai préféré sortir pour couper du bois afin que tu puisses avoir du bois pour ta cheminée. Regarde !

Il fit un signe de tête en direction de la cheminée et lui montra le tas de bois fendu.

- Oh, mon chéri !commença t'elle, il ne fallait pas te donner toute cette peine. Ça aurait pu attendre aujourd'hui. Je ne veux pas que tu sacrifies ton sommeil pour moi, d'accord. Tu es là pour te reposer, pas pour travailler. Barry est toujours couché ?

- Apparemment, répondit Clark en se frottant les cheveux. Je peux t'aider à faire quoi que ce soit ?

- Je vais aller préparer le petit-déjeuner, dit-elle en lui montrant du doigt le sofa. Toi, tu te reposes et profite de ton séjour à la ferme. Tu n'es pas venu jusqu'ici pour travailler.

- Maman, tu sais très bien que je ne vais pas rester sans rien faire, rétorqua Clark en s’asseyant sur une chaise haute de la cuisine. De plus, j'aime travailler à la ferme quand je viens te rendre visite. Et je... ça me manque, ajouta t-il.

- Je le sais. Mais ta vie n'est plus ici, désormais. Tu as un merveilleux travail, une femme à chérir et j'ajouterai à cela que tu es membre fondateur de la Justice League. Crois-moi, Clark, ton avenir n'est pas destiné à élever des animaux et labourer des champs. Tu as été appelé à devenir le héros que tu es devenu. Et ça, ton père et moi le savions.

- Papa me manque tellement ! souligna Clark en versant une petite larme. J'aurais tellement voulu qu'il voit l'homme que je suis devenu. Si vous ne m'aviez pas trouver dans ce champ, je me demande ce qu'il adviendrait de moi, aujourd'hui. Je serai peut-être quelqu'un d'horr...

- Non, Clark, interrompit Martha. On ne t'a pas trouvé dans ce champ. C'est toi qui nous a trouvés. Et je peux même t'avouer que ce jour-là, j'avais fais le vœux d'avoir un enfant dans ma vie... et quelques minutes plus tard, tu entrais dans la nôtre.

- Tu ne me l'avais jamais raconté, cette anecdote ! dit Clark en souriant.

- Disons que je voulais que tu le saches avant que je parte rejoindre ton père, répondit Martha avec un sourire. Puis, tu es mon fils et tu as le droit de savoir certaines vérités.

- Comme lesquelles ? demanda t-il avec une certaine assurance.

Mais au même moment, une porte s'ouvrit à l'étage. Martha mit fin à la conversation et tourna les talons. Un Clark perplexe, observa les mouvements de sa mère. Dans le même temps, Barry arriva, l'air ravi.

- Ne t'en fais pas, Clark, tout va bien, dit Martha en se tournant vers lui. Bonjour, Barry, bien dormi ? demanda t'elle à l'adresse de Barry. J'espère que nous ne t'avons pas réveillé ?

acidbrain

Deux héros au Kansas

Je m’appelle Barry Allen et je suis l’homme le plus rapide du monde. A onze ans, j’ai vu ma mère se faire tuer par une chose inimaginable. Mon père fut accusé du meurtre et emprisonner. Mais un accident fit de moi un être inimaginable. Aux yeux du monde, je ne suis qu’un technicien de la police scientifique mais j’ai un secret, avec l’aide de mes amis de la Justice League, j’utilise ma vitesse pour combattre le crime et sauver le monde. Je m’appelle Flash.

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Je m’étais réveillé durant la nuit en entendant Clark qui s’était levé et qui était sorti à l’extérieur couper du bois. Je voulais descendre mais je pense qu’il devait rester seul et pouvoir réfléchir en paix. Nous aurons une discussion sur le sujet qui le tourmente tant. A sa place, je ferais la même chose à protéger ma mère. Cela fait plus de dix années que j’enquête en secret pour faire libérer mon père qui est innocent et qui a été accusé à tort du meurtre de ma mère. Je donnerai tout pour que ma mère soit là vivante et qu’elle voit l’homme que je suis devenu. Fermant les yeux de nouveau, je m’endormis jusqu’au lendemain.

Je sentais les rayons du soleil sur mon visage. Un sourire s’afficha sur mes lèvres. Une bonne journée s’annonçait. Mais ce qui me réveilla aussi c’est la bonne odeur de café qui venait jouer avec mes narines. Ce qui réveilla également mon appétit. Je m’étira doucement, passant une main dans mes cheveux et baillant, j’ouvris les yeux. Je me levais et m’habilla rapidement. Je me dirigea vers la porte de la chambre et j’entendis la discussion de Martha et Clark. Les cloisons n’étaient pas si épaisses apparemment. Martha dit alors à son fils que sa vie n’était plus à Smallville, ni à la ferme et que maintenant il avait un bon travail, une femme à chérir et qu’il est un membre fondateur de la Justice League. Son avenir n'est pas destiné à élever des animaux et labourer des champs mais à être le héros qu’il est devenu. Son père serait tellement heureux de le voir comme cela. Un petit pincement se fit ressentir dans ma poitrine en pensant à ma mère qui serait fier de voir l’homme que je suis devenu. Je me pose toujours la question de savoir comment aurait été ma vie si elle n’avait pas été tuée. Serais-je devenu policier scientifique ? Serais-je devenu Flash ? Tant de questions auxquelles je n’aurais sans doute jamais de réponses. Son père lui manquait et je comprenais très bien son ressenti sur ce sujet. C’est peut-être pour cela qu’on s’entends aussi bien et qu’il fait parti de mes meilleurs amis. J’ouvris la porte et descendis l’escalier. Martha avait mis fin à la conversation et avait tourné les talons. Quand je passais le pas de la porte de la cuisine, Martha me demanda si j’avais bien dormi.

- Très bien, Martha. J’ai dormi comme un loir même si la présence de ma petite amie m’a manqué, dis-je en rougissant avant de remarquer ce que je venais de dire. Je sentis le regard amusé de Clark sur moi ainsi que celui de Martha. Et non, vous ne m’avez pas réveillé. C’est plutôt la bonne odeur de café qui m’a réveillé et m’as mis en appétit.

On s’installa à la table. Martha me demanda ce que je désirais manger avec mon café. Comme un bon enfant, je lui demandais si je pouvais avoir du bacon grillé et des œufs brouillés. C’est peut-être bête mais j’avais l’impression d’avoir onze ans et que ma mère me préparait mon petit déjeuner. Martha s’exécuta et me prépara le petit déj. Elle demanda également à son fils ce qu’il voulait et lui fit. Nous discutions de tout et de rien. Clark semblait plus serein que la veille et avant que je ne descende. Après le petit déjeuner, Clark et moi sortions de la maison. J’avais hâte de découvrir les environs et aussi me dégourdir les jambes. Oh et mettre une petite pâtée à Clark.

- Alors Clark mon ami, fais-moi découvrir Smallville et ses environs, dis-je le sourire aux lèvres.

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Deux héros au Kansas

Mon père croyait que si le monde apprenait qui j’étais, il me rejetterait. Il était convaincu que le monde n’était pas prêt. Et vous ?

Clark sourit à la réponse de Barry concernant Mari, sa petite-amie, qui avait rejoint la Ligue quelques temps auparavant. Puis, quand le petit-déjeuner fut prêt à être servi, tout le monde s'installa autour de la table haute. Clark se contenta de manger une simple tartine au beurre de cacahuète avec un peu de confiture à la fraise, tandis que Barry, lui, préféra manger salée. Quant à Martha, elle but simplement une tasse de café, comme à son habitude. Clark l'incita à prendre des forces et à manger quelque chose pour qu'elle puisse tenir. Mais celle-ci refusa et le convainc qu'elle n'avait pas très faim. N'insistant pas, Clark entama une conversation en proposant à Barry de lui faire une visite de la ville. Et peu après, il se leva de table et commença à débarrasser la table, suivit de Martha, qui prit le relais. Et quand ils furent tous assez rassasiés, ils se levèrent de table et Clark se mit à la vaisselle, pour soulager sa mère de cette tâche, tandis que cette dernière donna un coup de propre dans la cuisine.

Quelques minutes plus tard, avec la cuisine toute aussi resplendissante qu'à leur arrivée, la veille, Clark et Barry sortirent de la maison et restèrent sous le porche de la maison. Barry lui demanda de lui lui faire visiter la ville, comme il avait lui-même eut l'idée de le faire lors du repas. Mais Clark n'était pas près à laisser sa mère sans surveillance en son absence, pas après ce qui s'était passé. Néanmoins, pour éviter les soupçons de Barry, il lui fallait abandonner la ferme quelques heures et profiter pleinement de son séjour dans sa ville d'adoption.

Cependant, il y avait un endroit dans lequel Clark se serait bien rendu : le manoir désaffecté des Luthor, qui se trouvait non loin de la ferme des Kent. Peut-être y trouverait-il un élément essentiel ou un quelconque indice sur l'endroit exact où se trouvait Luthor. Il n'avait aucune preuve concernant son implication totale de son ennemi dans le harcèlement, mais c'était une première piste à suivre. De plus, il y avait à ses côtés, un scientifique de la Police de Central City qui saurait l'aider à le retrouver. Mais il s'agissait d'une mission de super-héros, hors Superman et Flash étaient tous deux censés être en repos et non en service. Puis, le reste de la Justice League était bien assez débordée dans leur ville respective. Il n'était donc pas question pour le Kryptonien d'entamer une mission, pas à Smallville. Et il était encore plus inutile d'impliquer son ami venu passer du bon temps loin des criminels.

- Figure-toi que j'ai également pensé à la même chose, répondit Clark qui s'assit sur le banc qui était collé à la paroi de la maison. Mais le mieux serait de s'y rendre un peu plus tard dans la matinée, le temps que les commerces ouvre leur porte. Ici, ils ne sont pas pressés. Cela dit, il y a Le Talon, un chic Café qui est déjà ouvert. Si tu veux, nous pouvons y aller, tout de suite !

Clark se releva et commença à descendre les marches qui menaient au chemin. Puis, il prit la direction de son Pick-Up et monta dedans, suivit de Barry.

- En route pour Le Talon ! s'exclama Clark.

Ils arrivèrent à destination une dizaine de minutes plus tard et après s'être garé devant la brasserie, il constata que celui-ci avait fermé.

- Oh, non ! dit-il en sortant de la voiture. Je n'arrive pas à le croire. Bon bah, nous nous contenteront du Beanery, l'un des plus vieux café du coin.

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Deux héros au Kansas

Je m’appelle Barry Allen et je suis l’homme le plus rapide du monde. A onze ans, j’ai vu ma mère se faire tuer par une chose inimaginable. Mon père fut accusé du meurtre et emprisonner. Mais un accident fit de moi un être inimaginable. Aux yeux du monde, je ne suis qu’un technicien de la police scientifique mais j’ai un secret, avec l’aide de mes amis de la Justice League, j’utilise ma vitesse pour combattre le crime et sauver le monde. Je m’appelle Flash.

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Nous étions posés tranquillement sur le perron de la maison. J’étais contre le montant du perron et Clark assis sur le banc collé à la maison. Il y avait pensé aussi mais pour le moment ça ne servait à rien d’y aller pour le moment, les commerces n’étant pas encore ouvert. C’est vrai qu’il était un peu tôt. Le Talon, un café déjà ouvert. Oui j’étais partant et puis autant commencer quelque part. j’acquiesça d’un signe positif de la tête et le suivis quand il descendit les marches. Il se dirigea vers son Pick up et je fis de même. Il monta dans celui-ci et je pris place côté conducteur.

Ça nous changer de ne pas utiliser nos pouvoirs et de vivre comme un simple humain. C’était reposant même si je l’avoue j’étais habitué à utiliser mes pouvoirs dans ma vie quotidienne. En route pour Le Talon s'exclama Clark. Dans son élan de joie de vivre, je m’exclama aussi d’un oui c’est parti, allons-y. On arriva une dizaine de minutes plus tard, et Clark constata qu’il était malheureusement fermé et vu sa tête déçu, ça devrait être rare. Il me proposa alors d’aller au plus vieux café de la ville, le Beanery. On se dirigea vers l’endroit et lui était ouvert. On entra à l’intérieur. C’était sympa comme endroit et ça va il n’y avait pas foule. Bon après faut dire il est tôt. On s’installa à une table avant qu’une jolie serveuse vienne prendre nos commandes.

- Bonjour Clark et bonjour jeune homme, que désirez-vous ? nous demanda-t-elle en me regardant dans le blanc des yeux.

Clark me regarda en me lançant un petit sourire et me faisant comprendre que j’avais un ticket avec elle. Je lui lança un regard tandis que je lui répondais que j’allais prendre un café pas trop fort. Elle nous sourit une nouvelle fois avant de partir.

- Allez Clark, dis-le que ça t’amuse qu’elle m’est dragué ouvertement avec son sourire et son regard. En tout cas sympa ce café même si je pense que ce n’est pas celui-là que tu voulais me faire visiter mais tu auras bien l’occasion de le faire une fois qu’il sera ouvert. Alors dis-moi tout que font les gens dans cette petite ville quand ils ne sont pas dans leur ferme ?

La serveuse revint avec nos commandes, toujours en souriant et me lançant des regards. Je commençai légèrement à rougir et à être un peu mal à l’aise. Je dois bien avouer que je n’avais pas l’habitude et je me dis qu’heureusement Mari n’est pas là parce qu’elle lui aurait déjà arraché les yeux même si elle ne l’aurait pas avoué. Mais j’en connais un qui aurait été là, aurait dragué ouvertement cette jeune femme, ce cher Hal Jordan. Il ne s’était d’ailleurs pas gêné de draguer Mari avant que l’on soit officiellement ensemble mais vous la connaissez, elle l’a rembarré bien comme il faut. J’aurais tellement voulu voir cette scène.

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Deux héros au Kansas

Mon père croyait que si le monde apprenait qui j’étais, il me rejetterait. Il était convaincu que le monde n’était pas prêt. Et vous ?

Les deux amis traversèrent la grande rue principale et se rendirent en direction de vieux café de Smallville. Ils entrèrent à l'intérieur et Clark constata qu'il était à moitié vide. Il choisit une table vide non loin de la grande vitre et attendit qu'une serveuse vienne s'occuper d'eux. Mais avec le peu de monde présent, quelqu'un s'approcha des deux hommes, le visage rayonnant. Clark reconnut aussitôt la serveuse qui s'approcha d'eux. Elle les salua et leur sourit, s'adressant tout d'abord à Clark, puis à Barry.

- Alicia ? Alicia Baker ? demanda Clark en fixant la jeune femme blonde qui se tenait devant eux. Je te reconnaîtrait à des kilomètres à la ronde, dit-il en souriant. Barry, voici Alicia Baker, une très vieille amie du lycée. Alicia, je te présente un de mes amis de Central City, Barry Allen.

Clark oublia quelques seconde la raison pour laquelle il s'était rendu au Beanery, et après que les deux inconnus se soient officiellement présentés, Alicia se tourna machinalement vers Clark, le sourire aux lèvres. Et quand elle lui demanda ce qu'il désirait, il lui commanda un simple café, suivit de Barry qui prit la même chose. Elle tourna les talons après avoir lancé un dernier sourire aux deux hommes. Et dès qu'elle eut le dos tourné, Clark commença à le taquiner sur le fait qu'il croyait s'être fait draguer par son amie.

- Oh, arrête ! lui répondit-il. Ne prends pas tes rêves pour la réalité, Barry Allen, se moqua t-il. Tu n'es pas du tout son type, tu peux me croire. Je la connais assez bien. Et de plus, je ne suis pas certain que Mari apprécierait que tu flirtes avec une très jolie femme aux yeux bruns et à la chevelure blonde. Mais changeons de sujet, veux-tu ? Ajouta t-il soudainement en regardant tout autour de lui.

Il jeta un regard du côté du comptoir où Alicia était en train de préparer leur commande. Alicia lança également un regard dans leur direction, puis sourit quand elle vit Clark l'observer. Au même moment, un groupe de cinq lycéens entrèrent dans le café. Ils prirent place dans un coin et ricanèrent bruyamment au cours de leur conversation. Alicia, les regarda , exaspérée par leur présence. Clark détourna son regard en direction de Barry et répondit à sa dernière question.

- Ici ? Il n'y a pas grand choses, dit-il. A la rigueur, il y a le concours de Miss Maïs, la fête foraine annuelle et quelques autres événements liés à l'agriculture. Smallville est une petite ville du Kansas, on ne peut pas dire qu'il y ait grand chose à faire. Pour les jeunes, il y a les café, le football.

Alicia revint cinq minutes plus tard, un plateau en main comportant deux grandes tasses.

- Comme je suis contente de t'avoir revu, Clark, et que ça me fait chaud au cœur que tu sois là, c'est pour moi, cadeau de la maison, leur dit-elle en remettant à chacun d'eux leur tasse respective.

Elle lui fit un clin d’œil et sourit à Barry, puis une fois encore, à Clark. Ce dernier, gêné par la situation, sourit légèrement et chuchota pour que seul Barry et elle puissent l'entendre.

- Merci beaucoup, mais je peux payer. En tout cas, tu es toujours aussi adorable. Si je peux faire quoi que ce soit pour toi, n'hésite pas à me demander...

- Tout va bien, t'en fais pas, je gère la situation, s'amusa t-elle. Puis, comme je te l'ai dis, je suis heureuse que tu sois là. Bonne dégustation, les gars ! Néanmoins, je n'hésiterai pas une seule seconde à faire appel à toi en cas de besoin.

Elle les laissa et se rendit vers les cinq hommes qui suivaient les moindres faits et gestes d'Alicia. Clark enclencha sa super-ouïe et commença à écouter ce qu'ils se disaient tout bas. Et quand un des gars déclara quelque chose de malsain, il brisa la tasse qu'il tenait et tout son contenu se retrouva sur la table. Il réagit immédiatement et utilisa les serviettes en papier disposées sur leur table. Alicia ayant entendu le bris de verre, abandonna le groupe et accouru vers lui. Elle décrocha son torchon de sa blouse et commença à essuyer la table.

- Je suis vraiment désolé, Alicia, s'excusa t-il. J'ai attrapé la tasse et elle est partie en éclat, mentit-il Je te la rembourserais avant de repartir pour Metropolis.

- T'es malade ! Répliqua t-elle. C'est pas ta faute. La tasse devait être déjà fendue quand je te l'ai donné. Bouge pas, je vais t'en refaire un autre. Et vous, monsieur Allen, la vôtre n'est pas fendue ?

acidbrain

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Je m’appelle Barry Allen et je suis l’homme le plus rapide du monde. A onze ans, j’ai vu ma mère se faire tuer par une chose inimaginable. Mon père fut accusé du meurtre et emprisonner. Mais un accident fit de moi un être inimaginable. Aux yeux du monde, je ne suis qu’un technicien de la police scientifique mais j’ai un secret, avec l’aide de mes amis de la Justice League, j’utilise ma vitesse pour combattre le crime et sauver le monde. Je m’appelle Flash.

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Clark semblait bien connaitre la serveuse. Une conquête du lycée ? Surement. Sous ces grands airs d’intello, Clark est un loveur en fait. Cela me fit sourire en l’imaginant au lycée. J’aurais bien voulu le voir à cette époque, j’aurais même payer pour ça. Alors qu’Alicia s’en allait préparer nos commandes, Clark me taquina en me disant que je n’étais pas le type d’Alicia. Et pourtant, c’est bien elle qui m’avait fait des sourires. Il ajouta qu’il n’était pas certain que Mari apprécie me voir fleurter avec une autre femme. Il n’avait pas tort sauf que je ne fleurtais pas avec elle contrairement à lui. Pour moi, la seule femme qui comptait dans ma vie c’était Mari. C’est la femme de ma vie et personne ne pourra changer cela. On continua de parler en attendant que la jeune femme revienne avec nos cafés. Il m’expliqua alors les activités de la petite ville. Il n’y avait pas grand-chose à faire et pourtant ça semblait tellement paisible pour se reposer. Je pense que je ne suis pas au bout des surprises durant mon petit séjour ici.

Alicia revint avec nos cafés et s’adressa à Clark en lui disant qu’elle était heureuse de le revoir et que ça lui fait au chaud au cœur qu’il soit là. Elle ajouta que les cafés étaient offerts par la maison. Je vis Clark gêné et encore plus quand elle lui fit un clin d’œil et conclu que si elle avait besoin de quoi que ce soit elle ferait appel à lui. Elle nous laissa en nous souhaitant une bonne dégustation. Je regardai alors Clark un grand sourire aux lèvres comme un idiot.

- Et après tu dis que c’est moi qui fleurte avec elle. Dis-moi Clark, une ancienne conquête ? Tu crois que si j’en touche deux trois mots à Lois elle aimera ?

A mon tour de le taquiner un peu. Je pris ma tasse et la porta à mes lèvres et bu une gorgée de la boisson chaude. Il était vraiment bon ce café d’ailleurs. Je vis Clark regardait Alicia ou du moins il semblait écouter ce qu’il se passait à la table des cinq hommes qui surveillaient le moindre de ses faits et gestes. Une seconde plus tard, la tasse dans la main de Clark venait d’éclater en morceaux, ce qui me fit sursauter.

- Clark, calmes-toi, dis-je ne comprenant pas ce qu’il venait de se passer.

L’homme d’acier nettoya la table avec des serviettes en papier posé sur la table. Alicia qui avait entendu le bruit de casse revint vers nous en courant, abandonnant la table des idiots. Elle essuya la table avec son torchon accroché à son tablier. Clark s’excusa pour l’incident et expliqua qu’il avait mal pris la tasse qui était parti en éclat. Il précisa qu’il lui rembourserait avant de répartir pour Métropolis. Alicia lui dit que ce n’était pas de sa faute et qu’en aucun cas, il rembourserai la tasse et que ce n’était qu’un simple accident ni plus ni moins. Elle ajouta qu’elle allait lui en refaire un et me demanda si ma tasse n’était pas fendue. Faisant mine de regarder la tasse de tout les côtés, je la regardais en prenant la parole.

- La mienne est intacte, merci. Et appelle-moi Barry et on va se tutoyer, hin ? Les amis de Clark sont aussi mes amis.

- D’accord alors, Barry. Je reviens tout de suite avec un nouveau café pour toi Clark.

Elle nous laissa une nouvelle fois. Je regardai alors Clark et lui demandait ce qu’il lui avait pris de briser la tasse.

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Mon père croyait que si le monde apprenait qui j’étais, il me rejetterait. Il était convaincu que le monde n’était pas prêt. Et vous ?

Après qu'Alicia les ai abandonnés une fois de plus, Clark se doutait que Barry ne tarderait pas à lui poser la question à laquelle il s'attendait. Alors, avant qu'il ne prenne les devants, le Kryptonien, prit la parole et lui fit un court récit.

- Ne t'en fais pas, Barry, tout va bien, dit-il en continuant de nettoyer sa veste. C'est juste que... je sais pas... je n'apprécie pas trop ces types. Ils sont là à tourner autour d'Alicia.

Il jeta un nouveau coup d’œil à la table des hommes. Le groupe le suivait du regard. Faisant mine de n'avoir pas vu leur jeu, Clark détourna aussitôt son regard vers Barry et continua.

- Je sais ce que tu penses, ajouta t-il. Et non, je ne suis pas en train de flirter avec elle, si c'est ce que tu penses. Il y a Lois et je... il est vrai qu'Alicia et moi avons eu une relation lors de nos études. Et à vrai dire, il s'est passé quelque chose à laquelle je ne m'étais pas préparé à l'époque : elle est partie sans me dire au-revoir.

Il préféra s'arrêta à cette histoire. Lui seul savait ce qui lui était arrivée et il n'était pas près à en parlant, surtout après avoir fait la promesse à ses parents de ne jamais la révéler à quiconque ; Alicia avait été touchée par la pluie de météorites qui s'était abattue à Smallville, l'année de son arrivée sur Terre. Quand le sut, tous deux devinrent très proches et entamèrent une relation amoureuse. Mais les effets secondaires de sa maladie l'avait amenée à s'en prendre à ses plus proches amis et elle fut contrainte d'être admise dans un centre spécialisé dans lequel elle reçut les meilleurs soins médicaux. Aujourd'hui, elle était guérie et semblait aller pour le mieux.

Clark se sentit toujours responsable pour son passé. Et la revoir n'arrangeait pas les choses. Elle avait bien changée. Et maintenant qu'elle avait également reprit sa vie en main, il était content de sa transformation.

- Allô la lune, ici la Terre, l'appela Alicia en lui tendant sa nouvelle tasse.

- Oh ! Tu es déjà revenue ? demanda en la voyant. Merci beaucoup.

- C'est moi, ou bien tu t'étais perdu dans tes pensées ?

- Je vois que tu me connais par cœur, s’esclaffa Clark en ne la lâchant pas du regard. Dis-moi, Alicia, je pensais à quelque chose, dit-il soudainement. Que dirais-tu de venir dîner chez ma mère un de ses jours ? On pourrait discuter... plus intimement, si tu vois ce que je veux dire, chuchota t-il en regardant le groupe d'homme qui la reluquait.

- Ce serait avec grand plaisir ! répondit-elle d'un air enjoué. Seulement, j'espère que ta mère n'y verra pas d'inconvénient par rapport à... tu sais, mon passé.

- T'en fais pas. Elle sera ravie de te revoir, j'en mettrais ma main au feu, la rassura Clark. Puis, je...

- Alors, c'est pour aujourd'hui ou pour demain notre commande ? cria un des hommes qui se leva et tapa du poing sur la table. Arrête de te faire draguer par tous les premiers mecs que tu rencontres et viens plutôt t'occuper de nous.

- Va te faire foutre, Andy ! répliqua d'un ton ferme. Désolé, les gars, je dois affronter cette bande de dégénéré. On se voit plus tard !

- Si on peut faire quoi que ce soit, Barry et moi par rapport à...

- T'en fais pas ! J'ai l'habitude des gens abrupts. Profitez de votre séjour. leur dit-elle en s'éloignant, un dernier sourire aux lèvres à leur égard.

Clark sourit et but son café, tout en veillant à ce qu'elle ne se fasse pas brutalisée par le groupe. Et quand elle leur rapporta leur commande, elle retourna derrière le comptoir et s'occupa des nouveaux clients qui arrivèrent.

Clark savait que Barry avait des questions qui lui traversèrent son esprit. Il tenta de s'éloigner le plus possible du sujet, bien que ses retrouvailles avec Alicia prenait toutes ses pensées. Ils quittèrent le café après avoir salué la jeune femme.

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Je m’appelle Barry Allen et je suis l’homme le plus rapide du monde. A onze ans, j’ai vu ma mère se faire tuer par une chose inimaginable. Mon père fut accusé du meurtre et emprisonner. Mais un accident fit de moi un être inimaginable. Aux yeux du monde, je ne suis qu’un technicien de la police scientifique mais j’ai un secret, avec l’aide de mes amis de la Justice League, j’utilise ma vitesse pour combattre le crime et sauver le monde. Je m’appelle Flash.

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Elle nous laissa une nouvelle fois. Je regardai alors Clark et lui demandait ce qu’il lui avait pris de briser la tasse. Alicia revint peu de temps après avec une nouvelle tasse. Clark était dans ses pensées, elle l’appela en lui disant « Allo ici la Terre » ce qui m’amusa en sachant que Clark part souvent hors atmosphère pour surveiller la Terre. Je les regardais tout en buvant mon café. Clark était tout choupi devant elle, jusqu’à l’inviter à manger chez lui. Plus intiment. Mais c’est que c’est un petit coquin ce Kal El. Je le regardais en souriant comme un idiot, Mari serait là elle me le dirait « Arrête avec ton sourire d’idiot, mon idiot ». En les voyant tout les deux, il ne fallait pas sortir de l’université de Yale pour comprendre que les deux ont eu une relation amoureuse par le passé. J’aimerai bien d’ailleurs savoir pour quelle raison ils ne sont plus ensemble. Pas que Clark ne soit pas bien avec Lois mais ils ont attisés ma curiosité.

Un des petits idiots commença à taper du poing sur la table en hurlant qu’il voudrait bien être servi aujourd’hui. Il commença à mal parler mais pensant que Clark allait dire quelque chose, Alicia d’un ton ferme l’envoya boulé avec un bon va te faire foutre, Andy. Je souris à la situation. Une femme de caractère dis donc. Je comprends pourquoi Clark avait craqué pour elle plus jeune. Il aime les femmes de caractère, il suffit de voir avec Lois. Elle nous laissa une nouvelle fois en s’excusant et nous disant qu’elle devait s’occuper de ces dégénérés. Finalement, il y en a partout. Je me souviens de ce quand j’étais au lycée qui faisait tout pour se rendre intéressant. Ils avaient peut-être les muscles mais là-haut c’était le vide intersidéral. Ils ne pensaient qu’à cogner les geeks ou les personnes qu’ils n’aimaient pas. L’équipe de football, les plus débiles des campus mais ceux qui ont le plus de succès.

Clark continua de boire son nouveau café et on continua de parler. Je sentais bien qu’il ne voulait pas parler d’Alicia et de son passé avec elle. Je n’insistai donc pas. On continua de papoter avant que l’on quitte le café en saluant la blonde au passage. Je vis qu’elle le dévorait des yeux. A mon avis, tout deux ont eu des souvenirs qui ont refait surface. Une fois dehors, je me tournai vers mon ami.

- Alors que me fais-tu découvrir d’autres, Smallville ? dis-je en imitant Lois.

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Deux héros au Kansas

Mon père croyait que si le monde apprenait qui j’étais, il me rejetterait. Il était convaincu que le monde n’était pas prêt. Et vous ?

Une fois sortis du Beanery, Clark ne savait plus ce qu'il était venu faire en ville avec Barry, jusqu'à ce que ce dernier lui demande de lui faire visiter cette petite ville. À vrai dire, il n'y avait pas grand chose à raconter et à visiter. Bien sûr, il y avait toujours le lycée et l'Université, mais à côté de ces lieux, il n'y avait que des champs et plus précisément le sien, dans lequel il avait été trouvé par ses parents. Le Barrage Reeves était également un endroit agréable, quand tu n'étais pas attaqué par un de tes ennemis.

- Si tu aimes la tranquillité, je peux te proposer de te faire une visite guidée des quelques champs de Maïs du coin, répondit-il en fouillant dans sa mémoire quelque chose à lui montrer. Il y a aussi le lycée et l'Université, mais je doute que ça puisse t'intéresser. Non, bien que j'aime beaucoup cette ville, il n'y a pas grand chose à faire, excepté quand tu dois combattre des Krypto-monstres comme on aimait les appelés, mes amis et moi à l'époque. Là, je te garanti que tu vois du paysage ! Mais si tu veux vraiment t'occuper, je peux te montrer - il jeta un œil par-dessus son épaule et chuchota quand un couple passa à côté d'eux – le champs dans lequel mon vaisseau s'est écrasé le jour de mon arrivée !

Il n'avait pas grand-chose à lui proposer, mise à part de rentrer et de l'aider à s'occuper de la ferme. Mais en tant qu'hôte, il se refusait de lui faire subir ça, bien que lui-même prit plaisir à le faire en se rendant chez sa mère.

- Je sais, c'est pas beaucoup venant d'un fermier, mais c'est tout ce que j'ai comme idée pour le moment, ajouta t-il. Cela dit, il y a peut-être quelque chose que nous pourrions faire, mais ça voudrait dire qu'il nous faudrait se mettre dans la peau de notre Alter-Ego. Là, où je veux en venir, c'est qu'il y a l'ancien manoir d'un certain individu que nous connaissons tous deux. Aujourd'hui, il est abandonné, mais cela ne veut pas dire que Luthor n'y a pas laissé la moindre trace de son dernier passage. Une trace qui nous indiquerait l'endroit dans lequel il se cache aujourd'hui. Il y a toujours une faille dans les plans de nos ennemis. On pourrait tenter le coup, tu ne penses pas ? Après tout, que risquons nous réellement ?

L'attaque de la veille avait été organisée en tout point. Quelqu'un était derrière tout ça. Pour le savoir, Clark devait enquêter sur cette affaire.

acidbrain

Deux héros au Kansas

Je m’appelle Barry Allen et je suis l’homme le plus rapide du monde. A onze ans, j’ai vu ma mère se faire tuer par une chose inimaginable. Mon père fut accusé du meurtre et emprisonner. Mais un accident fit de moi un être inimaginable. Aux yeux du monde, je ne suis qu’un technicien de la police scientifique mais j’ai un secret, avec l’aide de mes amis de la Justice League, j’utilise ma vitesse pour combattre le crime et sauver le monde. Je m’appelle Flash.

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Nous venions de sortir du café quand Clark prit la parole. Il me dit qu’il n’y avait pas grand-chose à visiter car c’était vraiment une petite ville. C’est sûr que comparait Smallville à Métropolis ou Central City c’était totalement différent. On pouvait voir si je le souhaitais les champs de maïs, le lycée et l'Université mais qu’il y avait peu de chances que ça me plaise. Et j’avoue qu’il n’avait pas tort. Il me parla alors de Kryptomonstre, l’équivalent de nos métas-humains. Le champs où il a atterri. Pourquoi pas. D’ailleurs, j’ai toujours voulu voir son vaisseau. Si je lui demandais de me le montrer tiens. Je le sentais désolé de ne pas pouvoir me montrer plus de choses intéressante mais je lui dis que ce n’était pas grave.

Mais il lui vint une idée, une proposition qui lui vint à l’esprit. Mais pour cela, il faudrait que l’on se mette dans la peau de nos alter égo, Superman et Flash. Je souris. Après tout nous n’avions rien d’autre à faire. Aller dans l’ancien manoir abandonné et détruit des Luthor. Je sentais que les derniers évènements de la veille étaient toujours dans son esprit et que ça le travaillait. Et comme je suis un très bon ami, j’acceptais qu’on y aille. Il fallait que je l’aide à apaiser son esprit.

- Je vois bien que tout cette histoire te torture l’esprit mon ami et je ne serais pas un bon ami si je refusais de t’aider sur cette enquête. Si quelqu’un s’en prendrais à ma mère, je ferais la même chose. Et puis nous sommes ici à rien faire autant mettre nos talents à bonne escient, non ?

Je vis un sourire s’affichait sur son visage. Personne autour de nous, nous nous changions rapidement en super héros. Lui tournant sur lui-même, il se retrouva en costume bleu et rouge tandis que j’appuyais sur ma bague, mon costume en sorti et je l’enfilai en super vitesse. Il s’envola tandis qu’au sol, je me mis à courir en direction du manoir de Luthor. Effectivement, il était bien détruit et abandonné. On s’avança à l’intérieur. Le manoir devait être magnifique avant l’explosion. Oui personne ne me l’a dit mais étant un expert scientifique, ça sautait aux yeux.

- Et bien il ne reste plus grand-chose ici. Il devait être magnifique ce manoir quand il était entier, non ?

Je vis que Clark était troublé de revenir ici. Des souvenirs devaient certainement lui remonter à la surface.

- Tu crois qu’on va trouver quelque chose ? Une pièce secrète peut-être ? demandais-je en regardant autour de moi.

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Deux héros au Kansas

Mon père croyait que si le monde apprenait qui j’étais, il me rejetterait. Il était convaincu que le monde n’était pas prêt. Et vous ?

Il était évident que Clark se souciais de la veille. Mais il était habitué à ce genre de quotidien, à l'exception de sa mère, qui elle, n'avait plus été victime de ce genre d'attaque depuis mon départ pour Metropolis.

- Je ne m'inquiète pas vraiment pour elle, car elle est une battante comme jamais. C'est juste que je voudrais la savoir en sécurité à mon départ. Je sais que je t'en demande beaucoup, alors même que tu es ici pour te reposer, mais plus vite on réglera cette affaire, plus vite nous retrouverons notre train de vie. De plus, je n'aime pas trop la savoir seule, dans cette ferme, sans mon père pour veiller sur elle. Mais elle tient tellement à notre ferme qu'elle est têtue à l'idée de vouloir continuer à la gérer. C'est pour cette unique raison que je m'en fais pour elle. Je veux qu'elle puisse être heureuse, sans aucune crainte d'être de nouveau suivie.

Les mots de Barry encouragèrent le Kryptonien à poursuivre son enquête. Pour les deux hommes, il n'y avait rien de plus chère que la sécurité d'une mère, bien que celui-ci l'avait perdue des années auparavant, alors qu'il n'était qu'un enfant.

- Je suis persuadé que ta mère aurait été fière de l'homme que tu es devenu, Barry, j'en suis certain. Où qu'elle soit, elle veille sur toi.

Sur ses dernières paroles, les deux héros se transformèrent aussitôt la rue déserte. Puis, ils quittèrent les lieux et se rendirent sur les ruines du vieux Manoir des Luthor. La première réaction de Barry fit bien sourire Clark ; il avait déjà eu l'occasion de s'y rendre à plusieurs reprise quand il était adolescent. Mais jamais il n'avait rencontré Lex Luthor.

- De ce que je sais pour l'avoir mainte fois affronté, c'est qu'il aime avoir des secrets, dit Clark lorsque Barry lui constata quelque chose. Il doit y avoir probablement des lieux dont il n'a jamais révélés l'existence. Mais il faut se méfier : les Luthor aime jouer avec la Kryptonite verte.

acidbrain

Deux héros au Kansas

Je m’appelle Barry Allen et je suis l’homme le plus rapide du monde. A onze ans, j’ai vu ma mère se faire tuer par une chose inimaginable. Mon père fut accusé du meurtre et emprisonner. Mais un accident fit de moi un être inimaginable. Aux yeux du monde, je ne suis qu’un technicien de la police scientifique mais j’ai un secret, avec l’aide de mes amis de la Justice League, j’utilise ma vitesse pour combattre le crime et sauver le monde. Je m’appelle Flash.

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Il s’envola tandis qu’au sol, je me mis à courir en direction du manoir de Luthor. Effectivement, il était bien détruit et abandonné. On s’avança à l’intérieur. Le manoir devait être magnifique avant l’explosion. Oui personne ne me l’a dit mais étant un expert scientifique, ça sautait aux yeux.

- Et bien il ne reste plus grand-chose ici. Il devait être magnifique ce manoir quand il était entier, non ?

Je vis que Clark était troublé de revenir ici. Des souvenirs devaient certainement lui remonter à la surface.

- Tu crois qu’on va trouver quelque chose ? Une pièce secrète peut-être ? demandais-je en regardant autour de moi.

- De ce que je sais pour l'avoir mainte fois affronté, c'est qu'il aime avoir des secrets, me dit Clark. Il doit y avoir probablement des lieux dont il n'a jamais révélés l'existence. Mais il faut se méfier : les Luthor aime jouer avec la Kryptonite verte.

Il est vrai qu’un des points faible de Clark était cette pierre verte qui si je me souviens bien est des fragments de sa planète natale, Krypton. Une fois, il m’avait expliqué qu’il y en avait des différentes couleurs et qui avaient chacune un effet diffèrent sur lui. La verte l’affaiblissait, la rouge changer ses sentiments et il devenait plus Bad boy, la noire pouvait séparé son côté humaine et kryptonien, la bleue annihiler ses pouvoirs. Je scrutais les lieux cherchant des indices. Il ne restait plus grand-chose quand mon regard se posa près de la cheminée. Quelque chose de brillant attira mon attention, je m’en approchais tandis que Clark cherchait lui aussi de l’autre côté de la pièce. Cela ressemblait à une espèce de statue du moins ce qu’il en restait et une pierre était au centre. J’appuya sur celle-ci et un bruit sourd se fit entendre. La cheminée disparu laissant apparaitre un escalier et un tunnel.

- Euh Clark, criais-je, je crois que je viens de trouver quelque chose….

Clark arriva à côté de moi et me regarda. Je pense qu’avec sa vision rayon X il n’avait pas du le voir, il devait surement y avoir du plomb tout autour afin que Clark ne découvre cet accès à cette pièce mystérieuse.

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Deux héros au Kansas

Mon père croyait que si le monde apprenait qui j’étais, il me rejetterait. Il était convaincu que le monde n’était pas prêt. Et vous ?

Clark et Barry se dispersèrent chacun de leur côté à la recherche d'un indice qui leur permettrait de trouver quelque chose qui coincerait Luthor. Tandis que le Kryptonien choisissait le côté du bureau et de la bibliothèque du grand séjour du Manoir en ruine, Barry, lui, s'occupait de l'entrée de la pièce, près de la cheminée. À sa droite, les escaliers qui menaient à la mezzanine était détruit.

Une odeur désagréable émanait de la pièce. Et alors qu'il se débattait pour échapper à cette forte et répugnante odeur du moisi, un bruit sourd retentit près de la vieille cheminée. Il se retourna subitement, reposant délicatement le bureau qu'il était en train de soulever. Barry semblait avoir fait une découverte, et quand il l'appela, Clark posa ses yeux sur l'intérieur de la cheminée avant de croiser le regard de Barry.

- Et bien, il semblerait que Luthor ait encore de nombreux secrets à nous dévoiler, dit-il en se baissant pour voir de plus près l'ouverture qui menait à un tunnel souterrain. Je vais y aller, le premier. Qui sait ce qu'il a pu fabriquer dedans. Tu ferais mieux de t'éloigner, le temps que je puisse vérifier s'il n'y a pas des explosifs. Il s'approcha et commença à entrer à l'intérieur. En tout cas, une chose est certaine : Luthor sait camoufler des lieux secrets, et le plomb est l'une de ses meilleures défenses pour m'empêcher de l'avoir sur le dos.

Lorsqu'il parvint à descendre l'échelle qui menait dans les entrailles du tunnel, les murs firent apparaître des jets d'eau qui l'arrosait. Mais tout ceci ressemblait à un piège : Une lumière vive éclaira le long tunnel et de la fumée verte jaillit des jets accrochés aux murs. Clark s'écroula sur le sol lorsque tout devint plus dense. Il tenta de se relever, mais la Kryptonite l'obligeait à rester sur le sol. Le sol, se mit également à s'illuminer et à vibrer. Puis, soudain, il commença à s'ouvrir lentement pour laisser place à un bassin d'eau mélanger à de la Kryptonite. Il écarquilla les yeux et tenta de hurler le nom de Barry, mais il tomba dans le liquide, s'efforçant à rester à la surface. Son visage devint pâle et des veines apparurent. Sur un écran de télé, le visage de Lex Luthor apparut et semblait heureux ; Clark tenta d'écouter son ennemi, tout en se débattant pour rester en vie.

« Voici venu le jour où je vainquis le dernier fils de Krypton ! Souffres-tu ? Ou plutôt, agonises-tu au point de sentir la mort t'envahir ? Au cours de nos confrontations, tu t'es toujours considéré comme le sauveur de cette planète, comme celui qui m'empêcherait de succomber à mon côté obscur, tu m'as sous-estimé, Kryptonien. Je suis le méchant de l'histoire ! Et sous ce jour funeste, tu t'éteindras devant moi ! Personne ne te sauvera...

Clark ne respirait plus. SLs paupières se refermant lentement, la bouche grande ouverte, Clark se laissa couler dans le bassin en Kryptonite. Son visage devint vert...

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