ABANDONNE Une plante différente des autres... ft Achille St Richard

Une plante différente des autres... ft Achille

Il y avait quelques semaines de cela, alors que Pamela buvait un mocaccino dans son bar préféré, une enseigne écologique et biologique, un groupe de jeune discutait à la table à côté d'elle. Habituellement, elle ne faisait pas vraiment attention aux conversations qui avaient lieu autour d'elle, mais cette fois c'était différent. Les jeunes parlaient d'un homme ayant le pouvoir de maîtriser les plantes, ce qui stoppa net les gestes de la rouquine. Elle écouta leur conversation jusqu'à que celle-ci dérive sur les petites amies des pré-pubères. Elle se précipita chez elle et ouvrit son ordinateur, cherchant par mots-clés une quelconque coupure de presse ou un blog parlant d'un homme comme celui décrit par les jeunes hommes. Plusieurs pages internet parlaient bien d'une personne capable de contrôler les plantes, et un espoir insensé s’immisça dans l'esprit de Pamela. Et si elle n'était plus seule ? Et si elle pouvait enfin trouver un allié comme elle, qui la comprendrait, qui aurait les mêmes objectifs qu'elle ? La jeune femme décida de le trouver, où qu'il soit, pour le rencontrer. Elle espérait pouvoir en faire son allié, ou simplement savoir d'où lui venait ses pouvoirs. Et si Woodrue avait recommencé ses expériences ? Et s'il avait fait à cet homme la même chose qu'à elle ? Il fallait qu'elle sache, car cela l’inquiétait beaucoup trop. Elle espérait sincèrement que non, qu'il n'avait pas vécu les souffrances qu'elle avait subies.
Après quelques semaines d'enquêtes et de recherches intensives, elle eut enfin une piste intéressante. L'homme serait, possiblement, un jeune homme du nom d'Achille Saint Richard, un archéologue originaire de Philadelphie. La jeune femme avait beaucoup de chance, car le professeur était actuellement à Gotham. Elle arpenta alors les rues, cherchant ce fameux magicien de la terre. Elle avait besoin de le rencontrer, et se dirigea presque inconsciemment vers le jardin botanique de Wayne, parce que c'était un des plus beaux endroits pour admirer les plantes...
Arrivée sur les lieux, elle remarqua une silhouette qui se démarquait des autres, et elle compris tout de suite que c'était lui. Il était grand, beau, musclé, et regardait les plantes devant lui avec une profonde tendresse. Ça ne pouvait pas être quelqu'un d'autre... Il avait quelque chose dans son être ou son comportement qui était magnétique, attirant automatiquement les regards. Pam ressenti quelque chose d'étrange en elle, comme une douce chaleur. Elle pensa que c'était surement le fait de trouver quelqu'un comme elle qui la rendait toute chose. Incapable de s'approcher, ou même de bouger tant elle était troublée, elle l’observa de loin quelques instants.

Codage par Libella sur Graphiorum

Une plante différente des autres... ft Achille

Le jardin botanique de Gotam... C'était sûrement l'un des endroits, le plus beau du monde et j'adorais passer mon temps à l'intérieur, c'est dedans que je trouvais le repos du cœur et de l'âme. Au milieu des plantes et au milieu de la nature même. Depuis quelques mois maintenant, j'étais devenu un des gardiens des totems Anansi et le mien était celui le plus proche de la nature, car il me permettait d'entrer en contact avec la terre, elle-même. Grâce à mon collier totémique, j'étais devenu le gardien de la terre et en tant que telle, j'étais relié à la terre et aux plantes qui peuplent le monde. C'est pour cette raison que j'étais devenu un habitué des lieux, car je me sentais très bien.

Devant moi, se trouvait une immense plante rouge, une plante rare d'origine amazonienne. Elle était réellement superbe et c'est pour cette raison que j'ai posé ma main sur elle avant de parler avec elle par télépathie. C'était un des nombreux pouvoirs que me permettait de posséder le totem de la terre. Glissant ma main doucement, je lui ai dit d'une voix tendre et douce :

"Salut, ma jolie, comment tu vas aujourd'hui ?"

Elle me répondit dans ma tête :

"Je vais bien, Achille, même si je commence à avoir un peu soif."

Allant chercher un seau d'eau, j'ai fait couler l'eau sur la terre en direction de ses racines et je l'ai regardé doucement avant de lui dire d'une voix douce et aimante :

" Tiens, bois, ma belle, rien que pour toi"

Alors que je regardais la plante, j'ai senti une présence non loin de moi, une présence humaine, mais aussi plante et sans comprendre pourquoi, mon cœur s'est emballé, mes mains sont devenue moite et je ressentais des papillons dans l'estomac avant de me retourner vers elle pour regarder la jeune femme dans les yeux. Elle avait les plus beaux yeux de la création et son parfum était divin. Sans comprendre réellement, pourquoi je me suis approché d'elle pour la regarder dans les yeux. Maintenant que j'étais en face d'elle, je l'ai regardé dans les yeux avant de glisser ma main sur son visage :

"Qui es-tu ? J'ai l'impression de te connaître depuis toujours."

Tout à coup, un grand bruit retentit dans la serre et je me suis tourné vers l'origine du son avant de fermer les yeux:

"Ne bougez pas."

M'avançant en direction du bruit, je me suis approché de l'homme pour lui dire d'une voix forte et dure :

"Vous n'avez rien à faire ici, sortez immédiatement."

Il me rétorqua un :

"Je ne sais pas qui tu es, mais ce n'est pas toi que je veux, c'est Poison Ivy"

Poison Ivy ? J'avais déjà entendu ce nom, c'était une activiste et une super vilaine, si l'homme était en train de la chercher, c'était parce qu'elle avait encore semé le trouble en ville et qu'il voulait l'arrêter. Je me suis tourné vers Pamela et en lui souriant doucement, je voulais lui faire comprendre que personne ne la touchera jamais :


"Pamela est sous ma protection et celle des plantes ici, je ne vous permets pas de la toucher, maintenant sortez, ou je vous fais sortir de force."

Je me suis retourné vers l'homme qui nous faisait face, mon totem scintillant sous ma chemise, je l'ai regardé dans les yeux avant de lui dire :

"Je ne me répéterais pas, sortez d'ici, maintenant."

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Une plante différente des autres... ft Achille

Le jeune homme fini par sentir un regard sur lui, et l'inévitable arriva : il se retourna. Et évidemment, il vit que Pamela l'observait. Sans détacher son regard de celui de la jeune femme, Achille Saint Richard s'approcha d'elle, jusqu'à arriver devant elle. Il passa sa main sur le visage de la rouquine, ce qui déclencha un frisson dans le dos de celle-ci, mais pas du genre désagréable... Pamela ne pu s'empêcher de le regarder. Il était incroyablement beau. Il lui demanda ensuite qui elle était, disant qu'il avait l'impression de la connaître. "Je..." commença-t-elle, sans parvenir à finir sa phrase. Cet homme lui faisait quelque chose, mais elle était bien incapable de savoir quoi. Son cerveau n'arrivait pas à fonctionner correctement, et ça l'agaçait passablement. Personne ne lui avait jamais fait cet effet là, et Pamela espérait bien que ça se termine le plus rapidement possible. Elle tenta de se reprendre. "Pamela Isley. Et vous ?" parvint-elle à articuler, sans être capable de détourner son regard de celui du jeune homme. C'était stupide, parce qu'elle savait qui il était, parce qu'elle avait enquêté sur lui. Incapable de se retenir, et comme si son corps agissait de lui même, elle approcha doucement sa main du visage du jeune homme. Elle voulait le toucher, voir si lui aussi aurait une réaction physique à ce contact, mais elle n'eut pas le temps de vérifier ça, car un grand bruit retenti derrière lui. Ce bruit permis à Pamela de se reprendre, parvenant enfin à quitter des yeux le jeune homme. Elle regarda par dessus son épaule en se mettant sur la pointe des pieds et vit un super héro quelconque au loin. Achille lui dit de ne pas bouger avant d se diriger vers l’intrus d'un pas décidé. Elle regarda la scène de loin, attendant de voir comment les choses allaient se dérouler. Alors que le bel homme lui ordonnait de partir, le gars en collants expliqua chercher Poison Ivy. Oh, il la cherchait ? Pas de problème, il allait la voir. Même si elle se sentait encore troublée, elle n'allait pas laisser Achille se battre à sa place. Personne ne se battait pour elle, elle n'en avait pas besoin et ce n'était pas aujourd'hui que cela allait commencer.
Alors qu'Achille disait d'une voix forte et claire que la rouquine était sous sa protection, parce qu'il avait dû comprendre que c'était elle, la super vilaine que le héros cherchait, elle s'avança vers lui. A mesure qu'elle s'avançait, les plantes poussaient autour d'elle et venaient se coller à son corps, l'habillant de sa tenue de Poison Ivy. Même son visage, plus précisément le contour de ses yeux, était recouvert de plantes, formant un masque et mettant en valeur le vert clair de ses yeux. Une fois arrivée à la hauteur d'Achille, elle se tourna vers lui avec un léger sourire. "C'est très gentil, Achille, mais je sais me protéger par moi-même. Et ce monsieur est venu jusqu'ici pour me chercher, alors ne soyons pas mal-poli" dit-elle avant d'avancer vers l'homme. Pamela était incapable de savoir de quel héros il s'agissait, de toute façon ils étaient tous les mêmes. Il avait l'air déterminé, et cela lui arracha un sourire. "Vous me cherchiez ?" demanda-t-elle en s'avançant toujours vers lui. Sans répliquer, l'homme attaqua. Bien loin d'être suffisant pour décourager ou mettre à terre la rouquine, qui recula quelque peu sous le choc. "Vous étiez à votre maximum, là ? Parce que ça risque de ne pas suffire !" déclara-t-elle avait de faire pousser des lianes autour du héro.

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Une plante différente des autres... ft Achille

Pamela Isley, alias Poison Ivy, alias l'empoisonneuse, cette femme était parmi les méchants, les plus intéressants, car elle ne voulait pas faire le mal pour faire le mal, mais uniquement, parce que c'était le seul moyen de sauver la flore que l'espèce humaine détruisait depuis très longtemps et en tant que gardien du totem de la terre, je ne pouvais pas laisser faire cela. En plus, dès qu'elle me toucha, mon cœur s'était emballé et j'avais ressenti des petits papillons dans le ventre, j'en ressentais des choses très étranges. Je ne savais pas une seule seconde que c'étaient les prémisses de l'amour que j'allais éprouver pour elle dans le futur. La seule chose que je savais, c'est que je devais la protéger, c'était mon rôle et je le ferrais sans aucune hésitation. J'avais quelques doutes sur le fait qu'elle avait réussi à m'hypnotiser, mais au fond de moi, je savais que c'était autre chose que ses phéromones qui m'attiraient ainsi vers elle.

Tandis que je toisais toujours le super-héros devant moi, j'ai soupiré en entendant ce qu'elle disait. Mon dieu ce qu'elle pouvait être agaçante à vouloir entrer en combat, alors que je me chargeais de la protéger, je le devais et je le ferrais. Quand la belle Pamela arriva devant l'homme, elle avait changé littéralement de tenue et j'ai poussé un sifflement de surprise avant de lui dire doucement :

tu es sûrement la plus belle femme que j'ai jamais rencontré, Pamela.

Le super-héros en collant poussa un grognement d'agacement avant de prononcer :

Tu ne devrais pas draguer cette nana, à moi qu'elle est utilisé son maudit pouvoir sur toi. Cela doit être ça, je vais t'aider mon garçon.

Mes yeux s'accrochèrent à ceux du super-héros tandis que je voyais les lianes s'approchaient de lui et j'ai eu un petit sourire d'amusement :

Pour toi, une personne qui est attirée par cette femme si belle est forcément sous son emprise ? Espèce d'abruti pathétique. Cette femme est mille fois plus intéressante que toi et tu devrais apprendre à te taire.

Cette colère, je la ressentais au plus profond de moi et je ne comprenais pas pourquoi j'étais aussi furieux contre lui, il voulait m'aider. Pourtant, j'en avais aucune envie, je voulais rester avec Pamela, la connaître, la toucher et l'embrasser. Sans comprendre pourquoi je me suis lentement dirigé vers Pamela avant de faire glisser ma main contre la sienne. Et pendant que nos doigts s'emmêlaient, je pouvais voir une autre sorte d’entrelacement. Des ronces étaient sorties du sol et elles entouraient presque tendrement les lianes de Pamela. Je l'ai regardé dans les yeux avant de la faire tourner comme dans une danse pour la placer derrière moi. Nos mains étaient toujours jointes et elle me collait parfaitement, comme si nos deux corps étaient faits pour se coller l'un à l'autre :

Pamela, promet moi qu'on ne le tueras pas.

Souriant tendrement à cette femme, j'ai déposé un baiser sur son nez en tournant légèrement la tête sur le côté et une fois que l'homme lança son attaque, la nôtre combiné commença son œuvre et attaqua le super-héros dans une danse sensuelle. Pourquoi ne t'ai-je pas rencontré plus tôt ?

Tu es divine, Pamela.

Posant ma joue contre la sienne, j'ai posé nos mains sur mon cœur avant de débuter une danse avec elle, laissant notre attaque reproduire nos pas de danse pour lutter contre notre ennemie. En souriant, je dansais avec cette femme avant de donner un coup de talon au sol pour créer une crevasse et ainsi, donner plus de matière pour combattre notre ennemi. Sans aucune musique, nous dansions. Sans nous connaître, nous nous connaissions depuis très longtemps. La regardant dans les yeux, je souriais tendrement à cette femme avant de poser mon front contre le sien et lui dire :

- Pourquoi ne t'ai-je pas rencontré plus tôt ?

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Une plante différente des autres... ft Achille

Achille Saint Richard ne put s’empêcher de siffler en voyant arriver Pamela à ses côtés, maintenant vêtue de plantes. Il lui glissa même un compliment, alors qu’ils étaient en plein combat. La jeune femme leva les yeux au ciel, non sans qu’un petit sourire se dessine sur ses lèvres. « Et vous, vous êtes surement l’homme qui choisi le plus mauvais moment pour charmer une femme ! » dit-elle avant de s’approcher du super héros, qui lui aussi semblait vouloir participer activement à la conversation. Pamela lâcha un petit rire. Elle n’avait même pas pensé à utiliser ses phéromones pour contrôler Achille, son esprit semblant bien décidé à le laisser le perturber encore et encore sans intervenir. Le beau jeune homme répliqua au gars en collants, expliquant que Pamela était une femme intéressante, ce qui fit retourner cette dernière. Elle arqua un sourcil avant de dire au gardien du totem « Ne dites pas n’importe quoi, Achille. Vous ne savez pas qui je suis ». Après tout, ce n’était pas faux. Ils venaient à peine de se rencontrer ! Et même si tout en elle lui hurlait que c’était lui, qu’elle devait le reconnaître, Poison Ivy était bien décidée à faire comme si de rien n’était, enfin à essayer du moins, parce que rein n’était comme d’habitude…
Alors que Pamela faisait face au super-héros, prête à répliquer à son attaque avec ses lianes, elle sentit le jeune homme approcher. Elle se força à ne pas tourner le visage vers lui, bataillant pour ne pas le regarder. Sa grande main se glissa sur la sienne, et ses doigts s’entremêlèrent à ceux de la rouquine, qui, étonnement, se laissa faire sans rien dire. Son cœur s’emballait un peu trop à son goût, alors elle fit semblant de ne rien ressentir, comme si cela ne lui faisait strictement rien alors que son corps semblait réclamer plus de contact encore. « Achille, qu’êtes vous en train de faire ? » parvint-elle à demander d’une voix claire, sans émotion. Pamela vit des ronces sortir de terre, juste à côté de ses lianes, avant que celles-ci ne s’entremêlent entre elles. Elle rougit quelque peu, vraiment imperceptiblement, comprenant que même leurs plantes semblaient s’accorder parfaitement. Soudain, elle se senti tourner avant de comprendre ce qu’il se passait. Achille la fit coller son corps au sien, comme s’ils faisaient ça depuis toujours, comme si leurs deux corps se reconnaissaient. La voix du jeune homme fit sortir la jeune Isley de ses pensées, surtout de son trouble. Il lui demanda de promettre qu’ils ne tueraient pas l’homme en face d’eux et, alors qu’elle l’aurait envoyé dans l’autre monde sans le moindre scrupule, elle se surpris à répondre « Si vous y tenez… ». Bon sang, mais que lui arrivait-il ? Tout cela n’augurait rien de bon, et elle le savait bien. Il était hors de question que tout se passe comme ça, que cet homme arrive de nulle part et la rende aussi bizarre. Les réactions qu’il provoquait en elle n’était pas normales… Il déposa ensuite un tendre et doux baiser sur son nez. Frissonnant sous ce contact, la jeune femme détourna rapidement le regard. Elle leva les yeux au ciel encore une fois lorsqu’il lui fit un autre compliment, sortant de nulle part lui aussi. Il colla ensuite leur joue avant de poser leurs mains, toujours serrées l’une contre l’autre, contre son cœur. Pam releva le visage vers lui, rivant son regard au sien, sans savoir ce qui l’attirait autant. Elle avait envie de le regarder, c’était une envie irrépressible et incompréhensible. Achille la fit danser, comme s’ils étaient dans leur salon, rien que tout les deux. La rouquine ne put s’empêcher de rire, trouvant tout cela incroyablement fou. Ils se battaient en dansant, n’était-ce pas drôle ? Elle remarqua la crevasse, non loin d’eux. Il était capable de ce genre de choses ? Quelle était l’étendue de ses pouvoirs ? Alors qu’elle se posait plein de questions, autant sur l’homme en lui-même que sur ses capacités qui semblaient incroyables, il interrompit le cours de ses pensées. Elle le regarda quelques secondes en silence, cherchant une réponse à apporter à ça. Pourquoi le rencontrer plus tôt ? Aurait-il changé le cours de sa vie ? Aurait-elle été différente, avec lui ? Non, elle ne pouvait pas se poser ce genre de question. Elle ne pouvait pas le laisser la troubler autant… « Pourquoi ? » demanda-t-elle en détournant le regard, cherchant à voir si le héros était encore debout.

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Une plante différente des autres... ft Achille

Nous dansions ensemble, comme si nous avions toujours dansé, une véritable alchimie se passait entre nous et c'était absolument merveilleux, nous dansions ensemble sur une musique inconnue de tous et que seul nous entendions. Nous étions en ce moment précis totalement en symbiose et cela me faisait battre le cœur à une vitesse folle. Même son rire, me touchais en plein cœur comme la flèche lancé par un dieu de l'amour aujourd'hui oublié. Notre danse se répercutait dans notre attaque contre le super-héros. Notre danse tendre et sensuelle était presque étrange, car nous marchions sur un rythme très lent, comme un slow.

Je vous enfermerais tous les deux, bande de monstres.

C'étaient les mots qu'avait déclamés le super-héros dont j'ignorais totalement le nom et dont je me fichais royalement en ce moment précis. Seul comptais Pamela dans mes bras et cela sera toujours ainsi, qu'importe le temps, qu'importe la guerre et qu'importe notre allégeance. En ce moment, j'ai compris une chose clair et précise. Cette femme est faite pour moi... Je fermais les yeux quelques seconde afin de demander à mes amis les plantes de rendre le moment encore plus magique et tout à coup, des pétales quittèrent leurs fleurs pour tourner autour de nous dans une danse douce et tendre avant de retourner sur leurs fleurs. C'était un moment absolument magique et enfin, glissant le pied sur le sol, j'ai créé un rond d'herbe verte ou poussais diverses plantes. Pendant que je regardais la jeune femme dans les yeux, je lui ai dit ses mots :

Je crois qu'on est fait l'un pour l'autre, Pamela et tu le sens aussi au fond de ton cœur.

Pendant que nous dansions, notre ennemi en collant se battait toujours contre un mélange de liane et de ronce, en évitant de tomber dans la crevasse que j'avais créé au sol. Et c'est au moment précis que j'ai posé ma main sur le visage de Pamela, afin de déposer un baiser tendre et doux sur ses lèvres. Nous avions arrêté de danser et je la collais contre moi pour partager ce baiser. Ma main droite, posée dans ses cheveux et l'autre, était glissée sur la courbure de ses reins. Lors de notre baiser, notre ennemi tomba dans la crevasse et hurla avant de disparaître :

Vous ne pouvez pas vaincre le puissant collantman!!!

En écoutant ces mots, j'ai regardé Pamela avant d'éclater de rire, d'un rire chaud, sensuel et charmant.

Collantman? Les autres ont des soucis avec Superman ou Batman, nous, c'est collantman qui nous attaque ?

Continuant de rire, j'ai posé ma main sur sa taille pour la regarder dans les yeux avant de lui murmurer tendrement :

Je ne sais pas pourquoi, mais Pamela, je ne veux pas te faire de mal, je ne souhaite que ton bonheur et s'il le faut, je t'offrirais ma vie pour te le prouver...

Je ne savais pas pourquoi j'avais dit ses mots, mais ils m'étaient naturellement venu, avant de reprendre possession de ses lèvres dans un baiser passionné. Ma bouche se posa contre celle de la jeune femme et ma main gauche, glissa jusqu'à arriver à ses belles fesses pour les empoigner de peur qu'elle s'en aille, loin de moi.

Reste avec moi, Pamela... S'il te plaît... Ne me fuis pas...

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Pamela dansait avec cet homme qu’elle ne connaissait pas. Il y avait entre eux cet espèce de lien qui sortait de nulle part et qui changeait beaucoup de choses, trop de choses. Elle se laissait porter, guider et diriger par lui, par ce jeune homme qui la dévorait du regard et qui semblait si sérieux… D’un côté, elle avait envie de fuir, vite et loin, pour ne pas ressentir toutes ces choses inconnues et trop intenses pour être bien, mais de l’autre elle en voulait plus. Plus de contact, plus de moments avec lui, plus de lui tout court. Ces deux désirs s’affrontaient en elle, comme si sa raison et son cœur avait décidé de se livrer bataille pour déterminer qui d’eux deux dirigeraient la vie de Pamela Isley…
Leur danse était tendre, belle, presque douce, comme leur attaque, qui s’accordait parfaitement à leurs mouvements. Le super héros, qui était tout simplement nul il fallait l’admettre, prononça des mots qui mirent la jeune femme dans une colère noire sans qu’elle ne comprenne vraiment pourquoi. Il voulait l’enfermer elle, pas de soucis, elle pouvait gérer. Mais il dit également vouloir enfermer Achille, le traitant même de monstre, et ça il en était hors de question. Elle ne le laisserait pas faire, de toute façon. Poison Ivy allait quitter les bras du jeune homme pour se concentrer de nouveau sur cet énergumène qui osait prétendre toucher à un seul cheveu d’Achille, mais quelque chose se passa, calmant immédiatement la jeune femme, qui ne quitta finalement pas sa position… Des pétales se mirent à voler autour d’eux, et elle ne put s’empêcher de lever les yeux pour regarder ce magnifique spectacle. L’herbe poussa soudain à leurs pieds, avec de nombreuses autres plantes toutes aussi belles les unes que les autres. La voix d’Achille attira de nouveau le regard de Pam vers lui. Il lui dit alors des choses que toute femme normalement constituée adorerait entendre, enfin au bout de quelques temps tout de même, mais pas la jeune Isley. Elle sentait bien quelque chose au fond de son cœur, mais elle était incapable de mettre des mots dessus, et de toute façon elle comptait bien tenter d’ignorer tout cela. C’était trop pour elle. « Ne dis pas n’importe quoi… » souffla-t-elle en rougissant légèrement et en détournant le regard. Il posa ensuite sa main sur la joue de la rouquine, et rien que ce contact la fit frissonner. Il cessa ses pas et déposa ses lèvres sur les siennes. Pam ferma les yeux et senti son corps réagir sans son accord. Elle passa ses bras autour de la nuque du jeune homme. Son cœur battait vite, trop vite, et elle avait l’impression qu’une douce chaleur partait de son ventre pour se diffuser dans tout son corps. Il se détacha ensuite d’elle, la laissant là, haletante, la bouche encore entrouverte et les joues roses. Elle n’avait même pas entendu ce qu’avait dit le fameux Collantman, trop occupée à tenter de gérer ses réactions intérieures. Le rire d’Achille était incroyablement chaud, communicatif et une pointe sexy, elle devait bien l’admettre. Il posa sa main sur sa taille, et elle le laissa faire. Elle en avait envie, en fait, et elle avait du mal à lutter contre. « Gardes ta vie, et ne parles pas de ça… » dit-elle lorsqu’il lui parla de son envie de faire son bonheur. Elle sentait l’angoisse monter en elle. Il lui disait des choses bien trop sérieuses à son goût, mais le plus grand problème était que toutes ces choses résonnaient en elle…
Il approcha de nouveau son visage du sien, l’embrassa encore, mais plus passionnément cette fois, descendant même sa main sur ses fesses. Ce contact ne fit que faire croître le feu qui était en train de jaillir en elle. Elle lui rendit son baiser avec autant de passion, réclamant encore et encore un quelconque contact avec lui. Il rompit le baiser, lui demandant de rester avec lui et de ne pas fuir, mais c’était trop pour elle. Elle se défit de son étreinte rapidement et recula de quelques pas, chancelante. Elle ressentait trop de choses, ce n’était ni normal ni possible. Elle ne pouvait pas laisser faire ça sans rien dire. Pamela posa ses mains sur ses joues, sentant la chaleur de son rougissement. « Non, non et non » murmura-t-elle en fermant les yeux, en respirant doucement, espérant que cela suffirait à calmer les battements de son cœur. Il fallait qu’elle fasse cesser cette folie, et le plus vite serait le mieux. Elle fit pousser autour d’elle des ronces, l’entourant comme un mur. Elle avait besoin de se calmer, de se sentir moins troublée.

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Pamela... Elle est réellement terrifiée... Et plus je la regardais, plus je ressentais sa terreur comme si elle était une partie de moi-même. Est-ce je lui faisais peur ? J'en étais presque sur, et cela me brisait le coeur, car je n'avais aucune envie de faire peur à cette femme aussi belle et parfaite. Quelques secondes après, sa triple négation, elle recula loin de moi, puis créa un mur de ronce entre nous. Je la regardais dans les yeux avec un peu de tristesse avant de lui fermer les yeux et une plante pénétra dans ma tête pour me dire en télépathie :

Achille, elle est effrayée, car elle a peur de ce qu'elle ressent...
Je crois que c'était plutôt de moi qu'elle a peur...
Laisse-lui le temps de se calmer, Achille...

Regardant avec douceur les ronces, je me suis approché d'elle, afin de déposer une caresse dessus. Les épines glissèrent sur ma peau et firent couler quelques gouttes de sang avant que je ne soupire doucement. J'ai posé ma tête sur le mur, me manquant de me faire griffer le visage ou qu'un épine accèré été à deux centimètres de mes yeux et j'ai soupiré:

Je ne voulais pas t'effrayer, Paméla... Je suis réellement désolé...

Étant plutôt triste, une larme réelle coula de mes yeux pour se déposer sur une épine d'une ronce, avant que cette dernière la fasse rouler en direction de Pamela. Fermant de nouveau les yeux, j'ai fait demi-tour pour m'éloigner du mur de ronce et de la femme de ma vie, malgré le déchirement que je ressentais au plus profond de mon être. Après cela, j'ai déposé ma main sur le sol, afin de demander à la terre de se réparer pour reformer le sol du jardin botanique. Puis j'ai fermé les yeux une dernière fois, en levant les bras, mon totem tremblant autour de mon cou. Je sentais un problème, mais je n'arrivais pas à comprendre ce qui se passait, puis tout fut extrêmement rapide. J'ai juste eu le temps de ressentir un grand coup au niveau du ventre, un tel coup m'envoya très long dans la serre et me fit percuter une table en acier qui se brisa sous le choc. Me relevant, je regardais qui était la personne qui m'avait envoyé un coup dans la poitrine. C'était l'acolyte de Collantman, la stupide Tangagirl. Me relevant de la table et pousse un grognement de colère, j'ai fermé les yeux avant de faire appel au plus profond de mon être, à la puissance de mon totem. J'invoquais la terre et elle répondait à mon appel en se solidifiant autour de moi, fermant une carapace de terre et de roche. Puis une masse faite de ronce et de pierre se créa dans ma main. J'étais devenu le golem de terre. Glissant sur le sol, j'ai donné un violent coup de masse sur l'ennemie qui recula sous le choc, avant de tomber au sol, assommé.

Ces super-héros sont réellement chiant.

Fermant les yeux, j'ai laissé la terre quitter mon corps et je me suis tourné vers Pamela, avec un grand sourire.

Je crois qu'il est tant de par...Argh....

J'ai poussé un grognement de douleur avant de baisser mes yeux vers mon ventre. Malgré la couleur marron de ma chemise, dû à la terre, je pouvais voir une tache de sang commencer à apparaitre au niveau de mon estomac.

Tiens, elle était bien plus doué que je le pensais...

Souriant avec douceur à Pamela, je l'ai regardé dans les yeux avant de lui dire d'une voix amusée:

C'est rien de grave, rentre chez toi, je crois qu'on a assez profité du jardin pour ce soir.

Je voulais la faire partir au plus vite, au cas où quelqu'un allait revenir, nous voir. Je n'aurais pas la force de combattre encore. Le golem de terre m'avait épuisé et ma blessure me rendait faible. Gardant mon calme, je ressentais une immense douleur en moi et je cachais la blessure avec ma veste pour qu'elle ne la voie pas. J'ai souri à cette femme avant de tout faire pour garder le dos droit, malgré le fait que ma vision commençait déjà à se troubler et que mes muscles commençaient aussi à me lâcher.

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Une plante différente des autres... ft Achille

Pamela tentait de calmer son cœur ainsi que sa respiration, qui tout les deux se trouvaient être plutôt rapide… Les ronces lui permettaient d’être seule quelques instants, sans avoir Achille auprès d’elle, et cela la rassurait un peu. Quand il était à ses côtés, elle ne parvenait pas à penser calmement et encore moins à rester de marbre. Il lui faisait quelque chose et cela la perturbait grandement. Elle ouvrit de nouveau les yeux en l’entendant parler. Il était désolé, et la jeune femme sentait sa tristesse au plus profond d’elle. Il semblait désemparé par la situation, peut-être même plus qu’elle-même ne l’était. Elle remarqua sa larme et ne put s’empêcher de détourner le regard. Elle se sentait si triste, maintenant qu’il l’était. Tout ceci était trop pour elle, et elle commençait à paniquer légèrement. Soudain, il s’éloigna d’elle, encore plus qu’il ne l’était déjà, et, sans même le voir puisqu’elle avait détourné le regard juste avant, elle le senti. A mesure qu’il s’éloignait, elle ressentait une espèce de trou se creuser dans son ventre. Autour de lui, le sol se reformait, comme s’il n’y avait jamais eu aucun combat, aucune crevasse.
Alors que la rouquine ne quittait plus du regard le jeune homme qui s’éloignait d’elle, une ombre passa devant ses yeux et un bruit de coup se fit entendre. Achille fut projeté à plusieurs mètres et percuta une table qui se brisa sous lui. Il se releva, et Pamela se surpris à pousser un soupir de soulagement. Elle regarda la scène de loin, un golem apparaissant à la place du beau jeune homme. Il pouvait aussi se transformer en golem ? De quoi d’autre était-il capable ? Qu’est-ce qui lui donnait autant de pouvoir ? Achille était une véritable énigme… Une fois l’acolyte de Collantman mis hors d’état de nuire, il redevint lui-même et se tourna vers la jeune femme pour lui parler, mais il ne parvint pas à finir sa phrase. Il lâcha un grognement de douleur qui sembla briser le cœur de Pam. Elle suivit son regard et remarqua la tache rouge qui imprégnait le tissu de sa chemise. Son cœur se serra et elle senti une peur profonde s’insinuer en elle. Pourtant, Achille lui sourit, comme si de rien n’était, comme s’il n’était pas blessé, comme s’il n’avait pas mal. Alors qu’il lui disait de rentrer chez elle, les ronces retournèrent doucement dans la terre, une par une. Il faisait comme si de rien n’était, mais elle savait qu’il avait mal, elle le sentait. Elle ne comprenait ni pourquoi ni comment, mais elle le savait. Une fois les ronces totalement disparues, elle se précipita vers lui, l’air inquiet. « Achille, montres-moi ! » dit-elle en le forçant à arrêter de cacher la blessure avec sa veste. Il saignait beaucoup, beaucoup trop, et son regard semblait ailleurs. Pamela leva la chemise du jeune homme et examina la blessure : elle était profonde, mais visiblement elle n’avait touché aucun organe vital. Elle prit le bras d’Achille et le glissa autour de ses épaules. « Accroches-toi à moi » dit-elle avant de se diriger vers la sortie du jardin. C’était stupide, ce qu’elle faisait été stupide, mais elle ne pouvait pas se résoudre à le laisser là, gisant dans son sang. Elle avait peur pour lui, peur pour une autre personne qu’elle-même, et ce n’était pas normal.
Avec l’aide des plantes, qui soutenaient une partie du poids d’Achille, Pamela parvint à arriver à son appartement. Elle posa le jeune home blessé sur son canapé et parti chercher de quoi le soigner dans sa salle de bain. Elle revint avec une trousse de secours et s’agenouilla à ses côtés. « Achille, tu es encore avec moi ? S’il te plait, restes avec moi, ne t’endors pas » dit-elle d’une vois inquiète.

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Une plante différente des autres... ft Achille

Achille était là, allongé sur son canapé, dans son salon. Pamela regarda quelques instants la scène sans rien dire. Tout cela était bien trop surréaliste à son goût. Cet homme qui lui faisait éprouver tant de choses étranges et incontrôlables était blessé et souffrait le martyr, et elle l’avait ramené chez elle. Elle aurait pu l’amener à l’hôpital, ou dans une clinique, mais non, elle l’avait amené ici, dans son appartement, par pur réflexe, comme s’il n’y avait qu’elle qui pouvait le soigner, comme si elle désirait le protéger de tout le reste... Elle voulait le protéger, le soigner, prendre soin de lui. Son corps et surtout son coeur la poussaient à faire ça. C’était complètement dingue. Soudain, il posa sa grande main sur sa joue, la faisant revenir au moment présent. Il lui assura qu’il allait bien, qu’il avait juste besoin de repos. Pamela secoua vivement la tête avant de défaire les boutons de sa chemise. « Non, ne t’endors surtout pas... La blessure est profonde, et il se peut qu’elle ait enduit sa lame ou je ne sais quoi de poison, alors restes avec moi ! » lui ordonna-t-elle d’une voix claire mais pleine d’inquiétude. Le jeune homme, qui avait un torse d’Apollon il fallait bien l’admettre, semblait ailleurs. Son regard était vide et ses paroles insensées. Pourtant, ses mots firent quelque peu rougir la rouquine qui tentait pourtant tant bien que mal de le garder avec elle, sur terre. Il disait des choses absolument adorables qui faisait battre le cœur de Pam plus vite, mais elle fit tout son possible pour ignorer ses paroles et se concentrer sur sa blessure. « Achille, tu divagues complément...  » murmura-t-elle en levant les yeux au ciel. Il saignait beaucoup et, maintenant qu’elle lui avait enlevé sa chemise, elle pouvait clairement voir qu’il y avait un problème. Un liquide à la couleur très étrange semblait collé à la plaie et elle conclu à un poison. Ayant une connaissance assez conséquence en matière de toxine naturelle, elle reconnu de quel poison il s’agissait. Elle entreprit tout d’abord de nettoyer la plaie avec de l’alcool avant de faire quoi que ce soit d’autre.
« Ne dis pas n’importe quoi, du temps tu en auras... » dit-elle d’une voix douce avant de se lever. La jeune Isley se dirigea vers une de ses plantes. « Je vais te prendre quelques feuilles, ma jolie » murmura-t-elle avant d’en cueillir une dizaine. « Merci » dit-elle à sa plante avant de revenir auprès d’Achille, qui semblait s’être évanoui. Elle pressa dans sa main les feuilles qu’elle venait de prendre pour parvenir à faire couler leur sève sur la plaie. Elle les posa ensuite sur la plaie. Ce remède naturel devait prendre quelques dizaines de minutes avant de faire effet, le jeune homme ne se réveillerait sûrement donc pas tout de suite.
Pamela alla chercher une serviette qu’elle humidifia quelque peu avant de l’appliquer sur le front d’Achille. Elle détailla le visage du jeune homme : sa mâchoire était carrée, son nez fin, et sa petite barbe de trois jours le rendaient particulièrement beau... Elle ne put s’empêcher de caresser sa joue avec beaucoup de douceur. Ce simple contact fit battre son coeur à une vitesse folle. Elle se permit aussi de regarder son torse, qu’elle nettoya quelque peu non sans prendre un malin plaisir à le faire. Une fois son torse nettoyé et son visage rafraîchit, Pamela resta assise à côté de lui, attendant qu’il se réveille, espérant qu’il ouvre de nouveau les yeux.

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Une plante différente des autres... ft Achille

Plusieurs heures après, m'être évanoui sous le coup du poison, je me suis réveillé toujours sur le canapé de Pamela et je l'ai regardé avec beaucoup de douceur et de tendresse. La jeune femme dormait du sommeil du juste et j'ai glissé ma main sur son visage afin de la caresser avec une douceur infini. Elle dormait assise à mes côtés et cela me fit particulièrement plaisir de la voir s'inquiéter tellement qu'elle avait passé une partie de la nuit à mes côtés. Posant mon regard vers la blessure, j'ai soupiré en voyant qu'elle n'était pas refermé, mais le poison avait été retiré de mon organisme, sûrement grâce à une plante. Je la regardais dans les yeux avant de sourire avec beaucoup de tendresse pour caresser son visage avec toujours autant de tendresse.

Je me suis levé doucement du canapé avant de glisser mes mains, le long du corps de la jeune femme pour la soulever avec beaucoup de tendresse et une douceur infinie. Presque inconsciemment, je la sentais raffermir sa prise et mettre ses bras autour de mon cou. D'un pas lent et malgré la douleur que je ressentais toujours, je l'ai conduit jusqu'à son lit pour la déposer avec une douceur infini dessus. Puis avec autant de douceur, j'ai retirer une à une ses chaussures avant de la mettre sous la couverture. La regardant avec beaucoup de tendresse, je me suis assis à côté d'elle, avant de glisser ma main dans ses cheveux avec tendresse, afin de retirer une mèche qui cachait son visage.

Tu es la plus belle femme que j'ai jamais rencontré, Pamela...

Puis, je me suis penché pour déposé une baiser sur tes lèvres et avant de me redresser pour me diriger vers le salon. Une fois, sur place, je me suis dirigé vers une plante qui était dans un pot pour la regarder avec une tendresse infinie. Glissant mes doigts le long de sa tige, je l'ai regardé avant de commencer une discussion télépathique avec elle :

Puis-je prendre un peu de ta terre ?
Bien sûr, Achille, mais à une condition. Ne l'abandonné pas. Elle a déjà beaucoup trop souffert et je ne veux pas qu'elle soit encore plus brisé qu'elle ne l'ai. Vous lui plaisez beaucoup et ça la terrifie.
J'avais cru remarquer...

Posant ma main dans le pot de terre, j'ai récupérer une bonne dose de terre, afin de la poser sur ma blessure et j'ai fermé les yeux, afin de laisser mon totem se réveiller et ainsi pouvoir me servir de la terre comme un pansement, afin de cicatriser un peu plus vite. Comme je savais que Pamela allait dormir une bonne partie de la nuit, j'ai fermé mon esprit à la douleur avant de commencer à préparer un repas pour la demoiselle quand elle allait se réveiller. En allant dans sa cuisine, j'ai posé ma main sur des fruits qui avaient commencé à pourrir et j'ai laissé mon pouvoirs sur la nature pour redonner une seconde jeunesse aux fruits qui redevinrent assis beau que s'il venait à peine d'être cueillit. Je lui ai ensuite préparer une bonne salade de fruit, accompagné d'un jus d’agrume fraîchement pressé et enfin, d'une tasse de thé. Posant tout cela sur un plateau, j'ai fermé les yeux pour faire apparaître une superbe rose du sol que j'ai cueillit avec son accord pour la mettre dans un vase. Avec mon plateau, j'ai décidé de lui apporter dans la chambre pour qu'elle puisse avoir son petit déjeuner au lit.as dire cela, mais je crois qu'elle est faite pour moi. J'aimerais tant la protéger, lui retirer toute la tristesse qui remplit son cœur, la serrer dans mes bras pour pouvoir la rendre heureuse.

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Une plante différente des autres... ft Achille

Pamela avait veillé le jeune homme blessé et évanoui sur son canapé une grande partie de la nuit. Elle guettait chacune de ses réactions, cherchant le moindre signe montrant qu'il se réveillerait... Mais rien. Elle savait bien que ce n'était qu'une question de temps, d'heures même surement, car elle avait fait ce qu'il fallait pour qu'il revienne à lui. Elle n'était pas vraiment inquiète du fait qu'il ne se réveille pas, elle était plutôt impatiente qu'il le fasse, qu'il ouvre les yeux, qu'il revienne enfin à lui.
Les émotions de la journée, autant positives que négatives, l'avaient fatiguée plus que jamais. Entre la sensation étrange qui ne cessait de se propager dans sa poitrine face à Achille, son énervement face aux deux supers-héros et son inquiétude pour le jeune homme quand il s'était fait attaqué, autant dire qu'elle était vidée. Sans qu'elle ne le sente venir, le sommeil s'empara d'elle et elle s'endormie là, assise à côté du canapé, son visage à côté du torse d'Achille...
A un moment, assez flou à ses yeux, elle senti quelqu'un la porter. Sans contrôler quoi que ce soit, elle passa ses bras autour du cou de celui qu'il la portait, se sentant en sécurité et nullement inquiétée par ce geste. Étrangement, c'était comme si son corps reconnaissait celui contre lequel elle était... On la posa sur un lit, son lit, dont elle reconnu l'odeur : un parfum de fleur. Elle frissonna lorsqu'elle senti une main passer dans ses cheveux, lâchant un petit soupire d'aise. Achille déposa un baiser très tendre sur ses lèvres, et Pam senti la douceur de ce geste sans vraiment comprendre ce qu'il était en train de faire... Elle retomba rapidement dans un profond sommeil, très calme et très doux.

Lorsque les rayons du soleil passant à travers ses rideaux caressèrent la peau de Pamela, la jeune femme ouvrit les yeux, très doucement, puis s'étira de tout son long dans son lit. Les événements de la veille lui revenaient peu à peu en mémoire. Il y avait donc un homme dont elle ne connaissait rien chez elle, chose qui n'était pas rare, finalement. Ce qui était étrange, par contre, c'était qu'elle se réveillait dans son lit alors qu'elle s'était endormie à son chevet, par terre à côté du canapé... Elle se retourna et se stoppa net en voyant qui était assis à côté d'elle, sur son lit : Achille. Il était là, face à elle, toujours torse nu, avec un plateau dans les mains. Pamela se releva doucement, s'asseyant sur son lit. Elle hésita un instant entre le vouvoiement ou le tutoiement pour s'adresser à lui, décidant finalement de rester simple. "Tu vas mieux ?" demanda-t-elle en descendant son regard jusqu'à sa blessure, qui semblait être en train de cicatriser. "Visiblement oui..." souffla-t-elle. "Attends-moi là" déclara-t-elle en se levant, prenant un pull au passage et le mettant, avant d'aller dans la cuisine. Elle revint quelques minutes après en tendant un verre à Achille. "Bois ça, ça te permettra de cicatriser encore plus rapidement que ce que tu ne fais déjà...". Elle lui sourit doucement avant de s'asseoir de nouveau à côté de lui.

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Toujours torse nu, je la regardais et souriant quand elle se réveilla enfin. Elle semblait surprise que je sois là, ou plutôt que je sois encore là. Quand elle sortit, j'ai sourit en la regardant partir, regardant son très jolie fessier et j'ai attendu plusieurs secondes avant qu'elle ne revienne avec un verre contenant un liquide transparent. J'ai souris en prenant entre mes mains le verre et je l'ai regardé dans les yeux avant de lui dire d'une voix douce :

Merci beaucoup, Pamela.

La regardant dans les yeux, j'ai souris avant de vider le verre d'un seul coup tout en la regardant dans les yeux. J'avais absolument toute confiance en elle et même, si j'avais à peine fait sa connaissance, je savais que je pouvais lui faire confiance. Quand une femme, vous sauve la vie, elle ne va pas vous tuer, la seconde qui suit. Quand elle s'assit sur le lit, je l'ai regardé avant de m'approcher d'elle pour glisser ma main sur son visage pour la caresser doucement en la regardant dans les yeux :

Je ne pourrais jamais te remercier pour m'avoir sauver la vie, Pamela.

M'approchant d'elle, j'ai glisser ma main le long de son bras en direction de sa taille. Je l'ai regardé dans les yeux avant de lui dire d'une voix douce et tendre :

Tu n'as pas à te cacher de moi, Pamela. Je te trouve absolument magique, qu'importe la couleur de ta peau.

En me penchant vers elle, j'ai déposé un baiser sur sa bouche. Au début, c'était un baiser chaste et doux avant de la regarder dans les yeux pour sourire avec beaucoup de plaisir.

Je trouve que tu as des cheveux magnifique...

La soulevant doucement, je l'ai fait s'asseoir sur mes genoux pour reprendre possession de ses lèvres dans un baiser plus profond et plus sensuel. Tout en glissant, ma main dans son dos pour la maintenir doucement contre moi. Une fois que j'ai reculé ma tête, j'ai pris entre mes doigts, un morceau de fruit pour lui dire :

Ferme les yeux et fais moi confiance.

Une fois que cela fut fait, j'ai déposé le fruit sur sa langue dans un geste tout et tendre. Je voulais lui montrer qu'elle n'avait absolument rien à craindre de moi. Puis, je l'ai à nouveau soulever pour l'asseoir sur le lit et la regarder dans les yeux :

Je ne peux pas, ni ne veux pas, te faire peur ou te blesser... C'est pour cela que je te laisserais venir de toi-même, ma belle rose.

Reculant, je me suis levé pour aller faire chauffer de l'eau pour son thé et j'ai pris suffisamment de temps pour l'aider à prendre une décision et se calmer. Elle me plaisait beaucoup, c'est vrai et au plus profond de moi, je savais que c'était ELLE, celle qui était faite pour moi.

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Une plante différente des autres... ft Achille

Le regard franc et le sourire sincère d’Achille désarmait totalement Pamela. Peut-être parce que c’était le matin, peut-être parce que le sommeil avait encore une quelconque emprise sur elle, ou peut-être juste parce que c’était lui… Il but le contenu du verre qu’elle lui avait donné d’une traite, comme si c’était de l’eau basique, comme si elle ne pouvait pas l’empoisonner. Evidemment, elle ne voulait pas le faire, mais elle aurait pu. Il semblait lui accorder toute sa confiance, juste comme ça, sans la connaître, et ça la dépassait. Elle ne pouvait pas comprendre ça, cette façon de tout donner à une personne dès le début, sans avoir peur du retour de manivelle, parce que oui, la majeure partie du temps, il y avait un retour de manivelle. Et parfois il pouvait être violent. Le jeune homme caressa délicatement le visage de la rouquine, qui ferma les yeux quelques instants pour mieux profiter de la douceur de ce geste. « Tu n’as pas à me remercier… Je ne pouvais pas te laisser comme ça » dit-elle en le regardant dans les yeux. Elle était incapable de comprendre clairement pourquoi elle l’avait sauvée. Peut-être était-ce à cause des choses qu’il lui faisait ressentir, ou alors parce qu’elle avait besoin d’en savoir plus sur lui, sur ses pouvoirs et sur leur origine. Mais elle était contente, de l’avoir sauvé. Soudain, il glissa sa grande main le long de son bras, et Pamela la suivit du regard, se rendant soudain compte que sa peau était verte. La nuit, quand elle dormait, elle ne pensait plus à faire apparaître une couleur normale de peau et se laissait donc aller à sa véritable pigmentation, et elle avait oublié de reprendre une apparence normale. Elle remédia à ça dans la foulée, reprenant une jolie teinte beige, presque blanche. Lorsqu’Achille prit la parole, pour dire qu’il la trouvait magique et qu’il s’en fichait de la couleur étrange de sa peau, elle releva un regard étrange vers lui. Personne ne lui avait jamais dit ça, personne ne l’avait jamais trouvée belle même une fois verte. « Ne dis pas n’importe quoi… » dit-elle d’une petite voix avant de détourner quelque peu son visage, espérant cacher le trouble qu’elle ressentait.
Achille l’embrassa, tendrement, et Pamela se retint de lui rendre son baiser, même si elle en mourrait d’envie. Un sourire rayonnant s’installa sur ses lèvres lorsqu’il lui avoua trouver ses cheveux magnifiques. Elle les adorait, elle aussi. Soudain il la souleva pour la faire s’asseoir sur ses genoux, et elle n’eut pas le temps de réagir avant qu’il ne plaque de nouveau ses lèvres contre les siennes, moins chastement cette fois. Elle laissa un tourbillon de sensation prendre possession d’elle, car c’était ce qu’il provoquait en elle et qu’elle n’avait pas envie de lutter, pas maintenant, pas dès le matin… Elle se colla alors à lui, passa une main dans ses cheveux bruns, répondant à son baiser comme jamais elle ne l’avait fait. Lorsque le gardien du totem de la Terre écarta son visage, Pamela repris sa respiration, tentant de retrouver son calme. Elle le regarda un instant sans comprendre avant de faire ce qu’il lui demandait, fermant les yeux et attendant quelque chose, sans savoir quoi. Lui faisait-elle confiance ? Rien n’était moins sûr… Il glissa un morceau de fruit entre ses lèvres, le déposant délicatement sur sa langue, ce qui la fit sourire. Elle le mangea rapidement et ouvrit de nouveau les yeux lorsqu’elle le senti la déposer de nouveau à sa place. Il n’avait pas envie de lui faire peur ou de la blesser, c’était ce qu’il disait. Ces mots, on les avait déjà dits à Pamela, quand elle était encore étudiante, quand elle croyait encore à l’amour, quand elle pensait encore pouvoir aimer… Pourtant, avec lui, cela sonnait différemment, étrangement. Elle le regarda reculer puis sortir de sa chambre sans rien dire, tentant de faire taire la voix en elle qui lui ordonnait de le retenir par tous les moyens.
Une fois Achille sorti, Pamela sorti de son lit et se dirigea vers sa salle de bain pour tenter de reprendre ses esprits. Elle fit couler de l’eau dans son lavabo et la passa sur son visage avant de la couper. Il fallait qu’elle mette de l’ordre dans ses idées : oui, Achille Saint Richard provoquait en elle des réactions étranges mais agréables, oui, elle avait terriblement envie qu’il reste encore chez elle, non, elle ne pouvait pas tomber amoureuse de lui, mais oui, cette idée lui avait traversé l’esprit, et enfin non, elle ne savait pas du tout ce qui lui arrivait… Elle traversa ensuite sa chambre et vint s’appuyer sur le rebord de sa porte, regardant le jeune homme dans la cuisine. « Tu as quelque chose de prévu, aujourd’hui ? » lui demanda-t-elle avec un léger sourire.

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