[Zambesi] Be Proud Guardian ! (ft Barry & Achille)

Je m’appelle Barry Allen et je suis l’homme le plus rapide du monde. A onze ans, j’ai vu ma mère se faire tuer par une chose inimaginable. Mon père fut accusé du meurtre et emprisonner. Mais un accident fit de moi un être inimaginable. Aux yeux du monde, je ne suis qu’un technicien de la police scientifique mais j’ai un secret, avec l’aide de mes amis de la Justice League, j’utilise ma vitesse pour combattre le crime et sauver le monde. Je m’appelle Flash.




Voilà un moment que j’avais remarqué que Mari était souvent dans ses pensées et ailleurs. Je pense que la discussion avec Jesse l’autre jour lui a fait se poser des questions sur ses origines. Elle m’avoua alors qu’elle voulait aller en Zambési pour voir Amaya, la chamane de son village et connaitre la vérité. Si elle se décide vraiment à y aller, je la suivrai. Il me reste des jours de congés à prendre et ça serait parfait. Et puis un petit voyage en amoureux serait un réel plaisir même si j’avoue être intrigué d’y aller. Après quelques caresses et baisers et des regards attendrissant, elle finit par accepter que je vienne.

Quelques heures plus tard, nous étions assis dans un avion en partance pour l’Afrique. Oui Barry Allen dans un avion, comme un simple humain. Pas de pouvoirs cette fois-ci. Je voyage comme tout le monde et je vous avoue que de temps à autre, ça repose. J’avais fait rire Mari quand elle me vit avec ma tenue d’explorateur à la Indiana Jones. Les autres passagers aussi avaient bien ri. Certains avaient pris des selfies avec moi. S’ils savaient qu’ils avaient pris une photo avec Flash, ils n’auraient pas cru mais cette fois, je ne suis pas Flash mais Barry Jones. Rires. Quelques heures plus tard, nous étions arrivés en Afrique, près du Zambési. La température était complètement différente de par chez nous. Même l’air était différent. Le grand soleil, le ciel bien bleu, je pris une grande inspiration. C’est dans un 4x4 que nous montions pour prendre la route du Kilimandjaro qui nous mènerait en Zambési qui est proche. Enfin proche, nous avions deux jours de route avant d’arriver à destination. Nous nous arrêtions dans plusieurs villages avant et les habitants étaient vraiment généreux, nous donnant eau et nourriture. Une journée venait de s’écouler depuis notre arrivée dans ce pays chaud et Mari me proposa une course.

L’appel de la nature me dit-elle. Je souris comme un idiot. A vrai dire, même si j’avais dit que je n’utiliserai pas mes pouvoirs, je n’étais pas contre une petite course surtout avec la femme que j’aime. Laissant la voiture, je n’ai pas le temps de répondre qu’elle invoque l’esprit du guépard et file à toute vitesse. J’éclate de rire et sentant mon énergie cinétique traverser mon corps, je me mets à courir en super vitesse et la rattrape en un rien de temps. Je souris en la voyant se sentir libre, le soleil touchant sa peau mate que j’aime tant, sur laquelle j’aime tant déposer de tendre baisers et caresser. Il est vrai que courir dans la nature comme ça faisait un réel bien, c’était différent que de courir dans les rues d’une ville. Je savais qu’avec Mari, je découvrirai encore plus de chose sur sa culture et j’ai vraiment hâte de tout savoir tout comme elle. Je l’accompagnerai dans ce voyage quoi qu’il peut arriver, quoi qu’elle peut découvrir.


On rejoignit la voiture après avoir bien couru et s’être défoulé. Je la pris dans mes bras avant de l’embrasser amoureusement. J’étais vraiment heureux, heureux d’être avec la femme de ma vie et heureux d’être loin de tout. J’aime ma vie de super héros mais une pause faisait réellement du bien et surtout je me sentais léger, sans responsabilité. On reprit la voiture et la route jusqu’au lendemain. Nous étions arrivés au Zambési et comment dire ? Tout semblait différent, peu de vie se trouvait devant nous. Un paysage différent. On ressentait encore les traces de la guerre qui avait éclaté il y a quelques années. Mari sur le chemin m’avait raconté l’histoire de son peuple, du moins ce qu’elle connaissait sur celui-ci. Je sentais la peine de Mari, ce qui m’attrista à mon tour. Comment des hommes peuvent tout détruire et prendre la vie d’innocents ? C’est la question que je me pose chaque jour quand j’affronte mes ennemis. Pourquoi il y a autant de mal dans ce monde ?

Mari s’exprima soudain, me souhaitant la bienvenue chez elle avant de s’avancer vers les huttes encore habiter. Des enfants arrivèrent vers nous, heureux et joyeux, appelant Mari « la renarde ». Je souris en voyant tous ce petit monde heureux de voir Mari. Elle avait vraiment l’air d’être très importante et connue dans ce village. Après tout, elle est la gardienne du totem et d’après Jesse, la petite fille d’Amaya Jiwe, la chamane du village. Et quand on parle de la louve, elle vint vers nous avec un enfant qui était allé la chercher. Je restai un peu en retrait tandis que les deux femmes s’approchèrent l’une de l’autre sans un mot. Je regardai la scène devant moi. Un sourire s’afficha sur mes lèvres quand Amaya posa son front contre celui de Mari en disant qu’elles devaient parler. Mari acquiesça silencieuse tandis qu’Amaya me regarda de la tête au pied avant de finir par un « pas mal » qui me fit rougir et sourire comme un idiot. J’aime recevoir des compliments. Je les suivis dans le lieu de méditation de la chamane.

A l’intérieur, des cristaux bioluminescents éclairaient les parois et la représentation d'Anansi certainement. Amaya nous invita à nous asseoir sur le sol face à elle. Je m’installa à côté de Mari en croisant mes jambes. Alors commence une discussion entre les deux femmes. Je restai à côté silencieux. Mari posa la question de si elle était sa grand-mère. La vieille dame affirma, ce qui fit exploser de colère Mari qui se leva d’un coup et faisant les cent pas. Amaya me regarda tout en me faisant un signe de ne pas intervenir et me faisant comprendre de rester assis. Je lui souris et bizarrement j’obéissais. L’amour de ma vie se calma quelques minutes plus tard, reprenant sa place à mes côtés. Je vis alors Amaya se levait, appuyer sur sa canne, elle se dirigea vers des étagères sur laquelle elle fouilla. Elle revint vers nous après avoir trouvé ce qu’elle voulait et jeta quelque chose dans le feu, des sortes d’herbes. Une fumée sort du feu et nous entoure. Je demande ce que c’est et je vois Mari s’effondrait avant que sa grand-mère prenne la parole.

- Il est temps que tu rencontres Anansi petit renard. Suis l'araignée, dit-elle avant de se tourner vers moi et continuer de parler. Alors petit colibri, qui es-tu ?  Ne t'inquiète pas pour elle, c'est un voyage nécessaire.

Un voyage nécessaire ? Cette femme m’intriguait vraiment. Pourquoi avait-elle caché la vérité sur elle à Mari ? Pouvait-on réellement lui faire confiance ? J’allais vite le découvrir dans la discussion que nous allions avoir maintenant. Elle m’apporta un gobelet en terre cuite et y versa de l'eau ou des herbes préalablement infusées. Elle prit place face à moi, gobelet à la main, elle but une gorgée et attendit que je lui réponde. Je bus une gorgée du contenu du gobelet.

- Je m’appelle Barry Allen et je suis le compagnon de Mari et je l’aime plus que tout, dis-je. Je ne savais pas quoi dire d’autre. Je ne pouvais pas lui dire que j’étais Flash, l’homme le plus rapide du monde. Néanmoins, je venais de dévoiler à sa grand-mère mes sentiments pour sa petite fille.

Me dépêcher ? Un autre invité qui devait arrivé ? Pourquoi je n’allais pas forcément aimé la suite des événements ? Finissant mon gobelet, je vis entrer un homme brun, barbu et assez baraqué. Qui pouvait-il être ? Une connaissance de Mari ? Cents mille questions me traversait l’esprit soudainement et c’est encore pire pour un speedster.

Codage par Libella sur Graphiorum