Pamela Isley ⸙ Poison Ivy

Questionnaire
Pour quelle cause votre personnage se bat-il aujourd'hui ? Que défend-t-il ? Quels sont ses objectifs, ses buts ?
Impossible d'ignorer ce pourquoi la sulfureuse rousse se bat. Elle s'en vante, le clame et le brandit telle une légitimation de ses actions. Poison Ivy se revendique comme l'avatar de la Nature, la personnification de la flore que l'on malmène, sourd à ses protestations. Pour Pamela, la vie végétale mérite infiniment plus que les animaux de fleurir et de s'épanouir. Afin que la verdure reprenne ses droits sur la planète, il apparaît selon elle incontournable de supprimer des parasites à sang chaud, les si nombreux humains dont la croissance passe par le massacre de végétaux en grand nombre.

Quel événement a poussé votre personnage à être ce qu'il est aujourd'hui ?
Les psychiatres d'Arkham se sont penchés sur cette question épineuse, certains s'attardant inutilement sur l'hypothèse d'une frustration amoureuse ou d'un traumatisme d'enfance pour expliquer le comportement dévoyé de Pamela Isley. Les femmes favorisaient plus souvent l'idée d'un élan maternel reporté sur les végétaux après être devenue infertile, du fait de sa nouvelle physiologie incompatible avec la gestation des mammifères. Mais Ivy n'en a jamais démordu ; quoi qu'on fasse dire à son passé, elle n'a qu'une seule et unique raison d'agir selon ses convictions environnementales : les appels à l'aide incessants de la Nature. Depuis sa transformation, l'Empoisonneuse ne compte plus le nombre de fleurs, lichens et fougères qui l'ont suppliée de les délivrer de l'agonie. À sa place, quiconque agirait avec la même détermination, car nul ne pourrait rester sourd à autant de suppliques émanant d'organismes si purs, si beaux et si inoffensifs. Le destin fit d'elle la porteuse du don, et elle ne se détournera pas de sa mission.

Poison Ivy apparaît à Gotham city en 2007, dans une ville que le redoutable chevalier noir surveillait déjà depuis plus d'une décennie. Aguerri et expérimenté, Batman sera pour la première fois confronté à une sulfureuse rousse investie de dons surhumains qui ne laisseront pas la population locale indifférente. Pour son entrée en matière, la militante de charme veillera à imprimer dans les mémoires collectives une vision de sa personne qui la suit encore, aujourd'hui. Si suave et sensuelle, l'Empoisonneuse commença par nourrir l'imaginaire fantasque de la jumelle de Métropolis grâce à son mode opératoire apparemment doux et non-violent, si féminin et différent des actions brutales qui malmenaient Gotham city. La désillusion qui suivit scella pour toujours le nom de Poison Ivy comme un synonyme de cas d'intoxications massives, et la rousse fut ensuite automatiquement associée à ses discours radicaux sur l'urgence environnementale. De l'écoterroriste, chacun a retenu ses projets avortés pour asservir tous les businessman de Gotham et les contraindre à lui céder leurs entreprises, ou pour inonder la ville de spores qui asphyxieraient ses occupants. Les médias furent le relais (volontairement ou non) de ses plus grands déboires : une tentative inféconde de faire éclore un paradis sylvestre aux Bahamas, loin de la civilisation ; l'échec cuisant de sa réinsertion lorsqu'elle s'essaya à mettre ses dons au service des plus démunis ; cette période où elle crut que les kryptoniens venaient sur Terre pour mener un combat similaire au sien, et leur adressa un message auquel ils ne répondirent jamais... L'avatar autoproclamée de Dame Nature est loin d'avoir été discrète, dans sa carrière, et elle n'aura que rarement boudé les caméras. Pour preuve de son amour pour l'attention et sa coquetterie vestimentaire, une recherche d'images sur le moindre navigateur internet permet de constater qu'au fil des années, Poison Ivy multiplia les tenues florales aussi diverses et excentriques que variées, lors d’apparitions souvent mises en scène ou au minimum spectaculaires. Les vidéos reprenant ses déclarations publiques les plus célèbres pullulent sur la toile, offrant un contraste criant avec l'absence d'enregistrements ou de documents relatifs au passé de cette belle plante vénéneuse. Qui était Pamela Isley avant son arrivée à Gotham ? À cette question, la seule réponse disponible tiendra en une thèse, écrite sous la direction du professeur Jason Woodrue à l'université de Seattle. Le grand public n'en saura pas plus, car pour remonter plus loin, il est indispensable d'avoir pu s'entretenir directement avec la principale concernée.

Ce sera l'épisode sur lequel tous les psychiatres examinant la jeune femme voudront s'attarder : sa relation si intime et inspirante avec l'homme qui exploita ses sentiments pour la traiter telle un cobaye, et ultimement, la changer en cette femme fatale désormais crainte dans le monde entier. Les années 2003 à 2006, pendant lesquelles son directeur de thèse la séduira en exploitant son ascendant psychologique sur son élève, pourraient faire l'objet d'un biopic (si les notes prises étaient rendues publiques) tant Pamela dut les décrire. Tous ses thérapeutes furent convaincus qu'ils tenaient là le déclic, l'origine des tendances meurtrières de cette femme à l'enfance si heureuse, dénuée de facteurs marquants. L'ensemble des déclencheurs typiques d'un traumatisme duquel découlait un comportement pathologique de compensation se trouvaient concentrés dans ces trois années de doctorat : abus de confiance, viol, relation toxique à tendance misogyne, établissement d'un discours faisant primer la science devant la morale ou les lois... La jeune étudiante d'alors se trouvait dans les conditions idéales pour subir de plein fouet un choc : naïve et innocente, elle sortait d'une scolarité lui ayant inculqué que la réussite universitaire était importante au point de négliger les composantes relationnelles ou sportives. Elle était, à tous points de vue, vierge. Jason Woodrue, brillant biologiste spécialisé dans l'étude des plantes, réaffirma ce principe en elle en l'encourageant toujours plus à se noyer dans la recherche, quitte à devoir transiger avec certaines règles « superflues » et « tout juste bonnes à freiner le progrès ». Son directeur de thèse incarnait tout ce qui avait sens aux yeux de la doctorante : une tendresse particulière pour les plantes, un appétit vorace de découvertes, un certain mépris pour des conventions sociales, et une figure paternelle validant son travail. L'ingénue avait grandi dans une famille où le père ne s'intéressait à rien qui ne soit pas rentable et chiffrable en dollars, avec une mère habituée à être délaissée et trompée ; les hommes, elle les connaissait soit intelligents et admirables mais trop vieux pour elle, ou de son âge mais immatures, grossiers et aveugles aux beautés les plus évidentes. Les femmes, elle les avait observées devenir de moins en moins attrayantes à mesure qu'elles devenaient cultivées (l'exacte inverse des fleurs, sublimées par l'attention qu'on leur portait) ou ravies de servir de potiches cruches bien décorées pour leurs compagnons. Jason Woodrue fut l'homme qui la laissa croire qu'on pouvait être aimée pour son intellect, et qui la poussa à devenir attentive à son apparence, telle une rose décidée à s'embellir une fois cultivée et entretenue par des mains attentionnées. Le chercheur ne la laissait pas indifférente, elle qui se découvrit sapiosexuelle, et étonnamment sensible aux compliments de son aîné. Malheureusement, il s'avéra qu'en réalité, Woodrue, pareil à un jardinier gourmand, ne s'était occupé de sa jeune pousse que pour la cueillir une fois celle-ci arrivée à maturité. Il poussa le vice jusqu'à affirmer que sa victime approuvait sa démarche expérimentale, et que l'absence de " réels " mouvements de défense indiquaient clairement un consentement chez son élève, promue première sujet de test pour une formule d'hybridation humain/plante.

Deux fois, Pamela crut mourir. D'abord, en se faisant envahir par tous les produits expérimentaux que son directeur de thèse lui injecta, une lueur folle dans le regard, ce même soir où il s'était forcé en elle tel un animal en rut. Humiliée et à demi-inconsciente, elle avait senti son corps brûler de l'intérieur, ses cellules exploser et la cisailler durant une éternité en lui offrant de tardivement perdre connaissance. Après un coma de trois semaines, le poignard virulent de la honte et du chagrin manqua de la dévorer organe après organe, jusqu'à ce qu'elle réalise que ce que lui avait fait Jason ne l'avait pas détruite ; au contraire, le sale porc avait sublimé ses qualités intrinsèques, et révélé la plante qui sommeillait en elle depuis son premier jour, depuis le moment où elle s'était aperçue que les fleurs possédaient une beauté si unique qu'elles méritaient qu'on leur dédie une vie entière d'études. Le sérum avait marché, et son créateur allait pouvoir s'en rendre compte par lui-même. La dernière leçon de son professeur ne la quitta jamais : l'humanité entière méritait de mourir. Même celles et ceux qui se prétendaient proches de la nature ne cherchaient qu'à l'exploiter. Et pour arriver à ses fins, elle agirait avec une méthodologie similaire à celle de son mentor : d'abord plaire et séduire, pousser sa victime à baisser sa garde, pour lui administrer un poison fatal après s'être tendrement enroulée autour de sa victime, telle un lierre vénéneux. Son créateur goûta le premier à ses poisons, et sur le corps apparemment sans vie de ce dernier, elle fit croître la plante qui deviendrait son nom de scène : Poison Ivy.

tout est bon pour moi, beauté fatale amuses-toi bien avec ivy, et hâte de te retrouver en rp
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Bravo pour avoir su passer l'étape la plus dure ! Te voilà enfin validé(e), recensé(e), heureux(-se) gagnant(e) de 100$ (création de la présentation + sa validation) et avec ta toute nouvelle couleur. Si ton personnage vient de DC comics ou d'un scénario du forum, 50$ est ajouté à ta validation. Et s'il est dans un groupe en promotion (qu'il soit un prédéfini ou un inventé), tu reçois 100$ supplémentaires à la validation standard!!!

Ta validation te donne enfin accès à toutes les rubriques de forum, et c'est pas rien ! Il y a probablement des chances à ce que tu te sentes un peu perdu au début, ainsi nous allons te guider vers différents liens essentiels à ton intégration au sein de notre petite communauté.

Pour commencer, nous t'invitons à poster tes deux autres fiches complémentaires : ton répertoire de liens, qui permettra aux autres membres de venir te proposer leurs idées pour lier vos personnages, ainsi qu'une chronologie réunissant les RPs que tu effectueras au sein du forum. Nous te conseillons également d'aller jeter un œil aux diverses demandes que tu es désormais en mesure de pouvoir faire, afin de trouver un foyer pour ton personnage, proposer un lieu important et manquant dans la partie RP, ou encore personnaliser ton profil avec un rang spécifique.

Ensuite, tu es aussi capable de participer au flood et aux divers jeux proposés dans cette rubrique, ainsi que d'ouvrir une galerie si l'envie t'en prend. Tu peux également, et tu es même invité à le faire, voter pour le forum toutes les deux heures comme laisser ton impression sur notre fiche de pub sur PRD. Et pour terminer, la chose la plus importante : tu peux désormais ouvrir tes sujets comme bon te semble ! Les différents forums et sous-forums de la partie RP te sont ouverts comme le reste, afin de te permettre de faire évoluer ton personnage au fur et à mesure de l'intrigue principale du forum.

Maintenant que toutes les indications t'ont été correctement données, nous te laissons t'installer confortablement au sein de dawn of justice. Les boîtes de messages privés des membres du staff te restent toujours ouvertes si tu as la moindre question, demande ou autre chose d'important à leur confier.

Enfin, nous te souhaitons un très bon jeu au sein de DOJ, tout en espérant que ton petit bout de chemin ici te ravira