The not fast enough lady and her hard bodyguard || Moira Niram

Je m’appelle Jesse Chambers et je suis la femme la plus rapide du monde. Depuis toute petite je vis dans un monde de super héros, mon père étant Johnny Quick, et ma mère Liberty Belle. Mon père m’a donné sa formule pour me liée à la Speedforce, mais cela a pu sceller mon destin, comme ça a scellé celui de mon père. Aux yeux du monde, je ne suis que la PDG d’un groupe pharmaceutique racheté par ma mère mais j’ai un secret, j’utilise ma vitesse pour combattre le crime et sauver le monde. Je suis Jesse Quick.



Il existe des jours, de rare journée, ou Jesse regrette d’avoir pris la vitesse de son père. Des jours où elle pense à la mort, une mort qui pourrait se rapprocher plus vite qu’elle ne le pense. Parfois elle se dit qu’elle pourrait être la nouvelle Liberty Belle et porter le costume de sa mère. Néanmoins, elle va découvrir, et vous aussi que sans sa vitesse, elle se sent inutile. Enfin bon, je vous laisse voir comment Jesse Quick a perdu sa vitesse, un jour où elle en aurait eût besoin.

J’allais être en retard, mais je pensais être enfin au bout de mes recherches, j’avais peut être trouvée une solution à mon problème. Enfin, je n’aurai plus cette épée de damoclès au dessus de ma tête et je pourrais peut être même augmenter ma vitesse. Je pourrais peut être même dépasser Flash qui sait. Je serai l’être le plus rapide au monde, voir de l’univers. D’ailleurs ça serait intéressant de faire une course intergalactique, avec les véhicules, les personnes les plus rapides … Hum je divague, laissons mes rêves s’envoler pour tester ma nouvelle formulle. Je pris la seringue et je me l’injecte. Je ne sens pas de changement pour le moment, mon téléphone se met à sonner. C’est ma mère, elle a sûrement peur que je sois en retard. Elle doit m’attendre en bas. Je n’avais pas envie d’aller à Starling City avec elle, mais elle voulait discuter avenir de l’entreprise. J’allais courir pour descendre, mais ma vitesse ne vient pas. Je me mis à avoir une grande peur, comme si je venais de perdre une partie de moi. Je regarde ma main et essaye de la faire vibrer. Rien, plus de vitesse, comme si je m’étais coupée de la speedforce. Ai je supprimé tout mes pouvoirs. J’essaye de soulever mon bureau et j’y arrive sans effort d’une seule main. Ce que je viens de m’injecter à supprimer ma vitesse. Je ne sais pas si c’était un effet permanent ou temporaire. Mon téléphone arrête de vibrer et je réfléchis. Ce n’était pas grave, je pouvais vivre sans ma vitesse. Je l’avais déjà fait et si je ne la retrouve pas, je deviendrais Liberty Belle II. Voilà, j’avais toujours des solutions, il fallait juste que je m’adapte. Je descend après avoir récupéré mon attachet caisse. Je fais la bise à ma mère et on monte dans la limousine. Elle me demande pourquoi j’ai pris autant de temps. Je soupire et esquive son regard.

- Je viens de perdre ma vitesse, je me suis injectée ce que je pensais être un antidote aux effets secondaire. Néanmoins j’ai perdu toute ma vitesse. J’ai plus que tes pouvoirs ...

Elle essaya de me rassurer, mais elle voyait bien que je ne l’écoutais qu’à moitié. Comme à chaque fois. Notre relation était tendu et je ne faisais rien pour arranger les choses. Je lui reprochait la mort de papa alors que ce n’était pas de sa faute. Je n’ai pas dit que j’étais toujours logique, parfois je laisse mes émotions parler. Je n’avais pas encore réussi à faire mon deuil c’est tout. Ma mère décida de changer de sujet et me dit qu’elle avait engagé des gardes de corps pour mon discours à l'hôpital de Starling City. Elle avait fait ça pour rassurer les actionnaires. Un autre jour je me serai offusquée, disant que je pouvais éviter les balles avant qu’elle m’atteigne, tout en neutralisant mon agresseur sans que personne ne me voit bouger. Néanmoins, ce n’était plus le cas, je n’avais plus que ses pouvoirs à elle. Comme si j’avais perdu la moitié de mon identité, cela était étrange pour moi. Je la regarde et soupire une nouvelle fois.

- Merci Maman, mais je doute que ça soit très mouvementé. C’est pas parce qu’on a tenté de me kidnapper une fois que ça va recommencer., dis je avec un peu d’ironie. .

Le voyage fût long, bien trop long et l'ambiance était lourde, tendue. Je ressentais de la tristesse dans le regard de ma mère, mais je ne voulais pas changer d’attitude. C’était un moyen pour moi de m’isoler du monde où je vivais. Enfin j’avais besoin de m’isoler de mon ancienne vie, de la vie que j’avais quand mon père était vivant. Un besoin qui me poussait à repousser tout le monde. Si j’avais eu encore ma vitesse, j’aurai sûrement quitté la limousine pour partir en courant, mais là j’étais prisonnière dans cette voiture, condamner à regarder le paysage défiler derrière la vitre. La limousine s’arrête enfin et je descend, tout de suite accompagnée par des gardes du corps. Comme je détestais ça, comme si j’avais besoin d’être protégée. En plus, la chef d’équipe semble être une femme ! La preuve qu’une femme peut se défendre toute seule ! Enfin, bon je n’ai pas vraiment le choix et je n’ai plus ma vitesse alors je vais faire avec.

- Merci de m’escorter, je pense que ça devrait être calme !, dis je en souriant.

La chef d’équipe hoche la tête et nous partons donc en direction de l’hôpital. On évite les journalistes en passant par le service des urgences et non pas par l’entrée principale. Je n’aimais pas voir toute les personnes blessés, surtout par des agressions. J’ai l’impression de ne jamais faire assez, de ne pas sauver autant de personne que je ne voulais. De plus, sans ma vitesse, je me sentais encore plus inutile, j’étais presque normale. Est ce que je devrais raccrocher mon costume ? J’ai l’impression d’avoir perdu mon espoir et ma conviction. On marcha jusqu’à l’estrade et je monte quand le présentateur m’appelle. Je monte sur l’estrade et je regarde toute les personnes assise attendant mon discours. J’allais prendre la parole quand je m’arrêta en plein élan. J’avais cru entendre un coup de feu, mais j’avais peut être mal entendu. Il n’y avait pas de cri, que le silence.

- Bonjour à tous, si je me tiens devant vous c’est pour vous parler de notre nouvelle découverte ..., commençais je.

Un groupe armée débarqua dans la pièce. Pas encore ! Je vais croire que cette ville et pire que Gotham, à chaque fois que je fais quelques choses des personnes armées arrivent. Ils commencent à tirer en l’air et je me baisse me mettant à couvert derrière le pupitre. J’espère que mes gardes du corps sachent faire leur boulot … sans tuer de préférence.

Codage par Libella sur Graphiorum