Los Angeles, dieu que j'aime cette ville, il est si facile de se dissimuler dans cette population puant l'abondance, l'oisivité et la criminalité. La ville où un mort peu marcher en plein jour. C'était mon cas, je suis un fantôme errant à la recherche de fond. A vrai dire, j'avais besoin de gagner de l'argent intraçable et pour ça j'avais besoin de reprendre mon travail de mercenaire. Je ne tue ni femme ni enfant, ni homme d'église ... bon en faite ça dépend pour les hommes d'église. Il y en a qui mérite de rencontrer le diable et prématurément. Je m'en suis déjà occupé de certains d'eux et à vrai dire c'était assez jouissif. Surtout les entendre crier tout en gravant des croix sur leur corps, histoire d'essayer de purifier leur âme. Enfin, je suis sûr que ça ne marche pas, mais rien ne m'empêche d'au moins essayer. Dans tout les cas, aujourd'hui ma cible se faisait passer pour le diable en personne. Lucifer Morningstar, un homme vivant dans le péché. Le plus intriguant à vrai dire, c'était le prix sur sa tête. Cinq million de dollar pour le tuer, apparement la femme d'un milliornaire aurait couché avec lui, ce qui n'aurait pas plu au dit homme. Alors il avait décidé de passer un contrat, seulement réserver aux meilleurs et bien sûr, j'en faisais partis. Bon j'avoue que j'ai éliminé la concurence pour avoir l'exclusivité, j'avais besoin de cet argent et je n'allais pas laisser des abrutis de seconde zone me voler ma prime. J'avais le nom de ma cible et l'endroit où le trouver. Sa boite de nuit, le lux. Le problème est qu'il y aura un certains nombre de témoins et que je ne veux pas causer de dégâts collatéral. Bon j'aviserai sûrement sûr le moment, après tout je suis précis et je n'aurai besoin que d'une seule balle pour tuer ma cible. Le plus dur, ça va être de m'infiltrer. Je pense pas que le videur me laisse entrer avec une arme à feu ... à moins que je me fasse passer pour un policier. Après tout, je suis sûr que je peux trouver facilement un idiot de la LAPD bourré et lui subtiliser son badge. Bien sûr, je ne tuerai pas d'homme de loi, dans les villes où je comptes rester. Vu que je trouve que Los Angeles a un certains potentiel, je ne veux pas être recherché par la police et traqué. Ce serait assez ennuyant, surtout que je n'ai pas le temps de me charger de trouver quel flic est corrompu ou non. Je me dirige donc vers un bar qui semble être rempli alors que le début de l'après midi semble être bien avancé. Je vais me commander une bière et j'observe mon environnement. Je ne mets pas longtemps à repérer mes cibles. Un groupe discute un peu fort et je peux très vite apercevoir leur badge. Bien, voler l'un d'entre eux ne devrait pas être très difficile. Je finis ma bière et je règle ma consommation et je me dirige vers les toilettes. L'un d'entre eux y est rentré il y a peu de temps. Je rentre dans les toilettes et le bouscule par "accident" alors qu'il allait sortir. Je m'excuse en disant que je ne l'avais pas vu et il me dit de faire un peu plus attention. Je m'excuse encore une fois et je me dirige vers les toilettes, son badge en poche. J'attends un peu avant de sortir et je sors du bar. L'homme ne s'est pas aperçu qu'il lui manquait son badge. Je monte en voiture et je me dirige vers le Lux, je me gare non loin et j'attends. J'ai préparé mon arme à feu et j'observe la vie suivre son cours. C'est intéressant de voir tout ces hommes pressés par le temps, profitant de leur courte existence. Il fût un temps où j'étais comme eux, bien que la drogue n'existait pas, on s'abreuvait plus de sang de nos ennemis. La bonne époque en somme. Je finis par sortir de ma voiture alors que la nuit a bien avancé. Je m'approche du videur et je lui montre la plaque.

- Bonjour Lieutenant Davis, j'ai quelques questions à poser à Monsieur Morningstar, est ce qu'il est là ? Il y aurait eu une plainte à son encontre et je veux vérifier sa version des faits.

Le videur me dit que Monsieur Morningstar est soi dans son club, soi dans son penthouse et que je le reconnaitrai de toute façon et il me laisse entrer. Parfait, c'était plus facile que ce que je pensais. Je me dirige donc tout vers le club, où il y a une sacrée ambiance, il faut l'admettre. Dommage que je dois en tuer le propriétaire. Néanmoins, ce dernier ne semble par être là. Je m'approche du bar et je montre le badge au barman en lui demandant où était le maitre des lieux. Ce dernier m'indique qu'il est monté dans son penthouse il y a quelques minutes et qu'il vaudrait mieux pas le déranger. Néanmoins, si je voulais le rejoindre je pouvais prendre l'ascenceur. Je le remercie en me disant que ça manque sérieusement de sécurité, mais tant mieux. Je vais donc emprunter l'ascenseur pour arriver dans le lieu. Je peux entendre quelques gloussements venir de ce qu'il semble être la chambre. La musique envahi les lieux et je peux voir un chemin de vêtement se diriger vers la dite chambre. Habituellement ça ne m'aurait pas géner de tuer pendant que ma cible est en plein acte, mais j'avais du respect pour ses compagnes d'un soir. Je me dirige donc vers la sono et je coupe la musique. Tout ça dans le but d'avoir toute son attention.

Quel curieux personnage ce Lucifer, il ne semble pas réellement surpris qu'un homme soit entré dans son appartement, ni s'inquiétait sur mes réels attention. Pourtant, bien que j'aurai pu dégainer mon arme et tirer tout de suite, j'avais comme un pressentiment. Comme si cet homme devant moi n'était pas un mortel classique. Peut être quelques choses dans ses yeux qui me semblent si familier, sans vraiment savoir pourquoi. J'avais l'impression de l'avoir déjà croisé, mais je ne savais pas où ni quand. Peut être était il l'un de ces sorciers qui avait percé le secret de l'immortalité. Néanmoins, je n'ai aucun réel souvenir de ce type. Peut être que je reconnais désormais plus facilement les êtres mystiques quand j'en rencontre un. J'hésite un instant avant de me passer l'anneau de force que m'avait fourni Kent au doigt. Après tout, l'homme en face de moi est peut être pas insensible au balle et je m'inquiète un peu pour rien. A vrai dire, j'aurai sûrement pu tirer tout de suite, ce qui me génait pour autant, c'était ses compagnes du soir, je n'ai pas réellement envie qu'elles devienent des victimes collatérales à cause d'un combat entre lui et moi. Si c'est un sorcier, ce ne serait peut être pas simple de le tuer. Je devais prendre une décision, alors qu'il se dirigeait vers la sono, je me dirige vers son bar et je m'assois sur un des sièges et je pose mon pistolet sur le comptoir.

- Surtout, n'y voyez rien de personnel, mais je ne viens pas pour le plaisir. On m'a promis un sacrée paquet de fric si je vous tue. Néanmoins, j'ai un certains code de l'honneur et je ne voudrais en rien traumatiser vos invitées. Alors, je vous propose de les faire gentiment partir, afin qu'on puisse régler nos affaires entre hommes.

Je pose le badge de policier sur le comptoir, celui que j'avais volé un peu plus tôt. Je n'y voyais pas vraiment l'utilité de le garder. Après tout, j'allais sûrement devoir quitter Los Angeles une fois que j'aurai tué cet homme. Je commençais à me poser une question, combien de personne pleurons sa mort ? C'est toujours une question intéressante à se poser, par exemple, dans mon cas, je ne suis pas sûr quelqu'un pleurera ma mort. Peut être Kent, bien que je pense qu'il sait que j'ai déjà bien vêcu, alors que ce dénommer Lucifer, à priori, ça pourrait être complétement différents, vu le nombre de personne dans sa chambre. Bien que la question que je me pose, c'est, est ce qu'elles pleureront vraiment ? J'avais envie d'en apprendre plus sûr cet homme et ses mystères. Une curiosité un peu morbide, qui me pousse parfois à enquêter sur mes victimes pour savoir qui elles étaient et pourquoi elles sont mortes. Là, c'était pour une simple histoire d'adultère et vu le nombre de femmes, que monsieur Morningstar invite dans son lit, je doute qu'il soit vraiment au courant des pêchés qu'elles commettent ou du moins ce n'est pas vraiment son problème. Pourtant, je comprend l'homme qui m'a demandé de le tuer, sa haine qu'il peut avoir. Après tout, si ma bien aimée m'avait ainsi trahi, j'aurai sûrement tué l'homme que j'aurai jugé responsable. Bien qu'avec du recul, j'aurai peut être pu estimer que c'était ma faute. Après tout, l'immortalité permet d'être parfois plus sage. Dans tout les cas, j'attendais avec impatience la réaction de Lucifer, prêt à tirer s'il tentait quelques choses de stupide.

Vous savez bien que je suis immortel, je ne reste pas insensible à la douleur. A vrai dire, j'ai ressenti chaque lame qui a traversé mon corps, chaque balle, comme chaque coup de poing heurtant mon visage lors de bagarre de bar. L'une de mes pires mort était un bain d'acide que je me suis moi même donné. J'ai senti ma chair se faire ronger centimètre par centimètre et l'adrénaline poussait mon coeur à battre malgré la douleur. Depuis, je réserve cette mort à mes pires ennemis. Dans tout les cas, vu le nombre incalculable de fois où je suis mort, je suis devenu un véritable expert en façon de tuer. De ce fait, je choisi les moyens d'éxécutions en fonction de mes cibles, je varie pour les faire plus ou moins souffrir. Je fais, juge, jury et bourreau, mais un juge et un jury corrompu par l'appât du gain. Néanmoins, Lucifer ne semble pas être un sale type, il aime surtout profiter des bienfaits de la vie. Je suis presque désolé pour lui d'arrêter ainsi sa petite sauterie. Néanmoins, j'avais peu de temps avant que le badge que j'avais volé ne me pose des soucis. Je regarde les trois charmantes jeunes femmes sortir, je m'en fou qu'elle voit mon visage et non je ne les éliminerai pas. Je me collerai sûrement une balle, me ferait passer pour mort, je brûlerai et je reprendrais le cours de ma vie. Je le laisse aller se servir un verre, je vois ça un peu comme une dernière volontée. Quelques choses me tracasser cependant, son calme ... il me demanda alors d'en finir, je prends mon arme et je tire au niveau de son coeur. Pourquoi son coeur ? Je n'ai pas envie d'abimer son visage, je pense aux personnes qui le regarderont dans la tombe. Ce n'est pas la seule raison, c'est que j'ai l'impression que son coeur est vide de tout sentiment, alors lui briser devrait être moins douloureux. Je vois alors la balle s'applatir sur sa poitrine, sans la pénétrer. Cela ne me surprend pas, je soupire et je pose mon arme. Je sors alors l'anneau que m'a donné Kent de ma poche et je la met à mon doigt. Ce dernier me confère une force surhumaine et une plus grande agilité, mais son intérêt surtout et son attribut magique. Docteur Fate me l'a donné pour une chasse au démon lors de la seconde guerre mondiale, bien pratique en cas d'ennemi resistant au balle.

- Pouvez vous m'éclairez ? Êtes vous réellement le diable ? Ou alors un sorcier mégaloman qui pense pouvoir prendre la place du maître des enfers ? Ou peut être un démon qui sait qu'il ne craint rien à utiliser ce nom sur Terre ?

A vrai dire, j'espérai qu'il ne soit pas réellement le diable, parce que ça voulait dire que je n'avais pas vraiment le moyen pour l'envoyer en enfer. Je me lève de mon tabouret lentement et je me dirige vers la sono pour la rallumer. J'enlève ensuite mon manteau et ma veste. Je le regarde et j'enlève mon t-shirt, afin d'être à une tenue à peu près égal. Puis je me met en position de combat. Je regarde aussi mon environnement, afin de voir si je ne trouve pas quelques choses pouvant blesser un ange, si ce dernier est le diable en personne, il vaut mieux trouver de quoi le tuer.

Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas eu un adversaire digne de ce nom, un adversaire qui me permettrait d'aller à fond, habituellement, ils mourraient bien trop vite et mon immortalité faisait que j'avais toujours un avantage. Néanmoins, j'avais en face de moi le Diable en personne et pour la première fois de mon éxistence, j'allais peut être pouvoir réellement mourir face à lui. J'aurai enfin ma libération tant attendu, même si je n'étais pas sûr de pouvoir retrouver ma femme et ma fille ... enfant je retrouverai peut être certains de mes descendants en enfer. On ne peut pas dire que j'ai engendré ce qu'il y a de meilleur sur cette terre. Dans tout les cas, je n'étais pas assez payé pour ce job, donc même si j'ai l'occasion de tuer le diable ... si on peut estimer qu'on peut réellement tuer le diable, je ne le ferai pas. A vrai dire, si je ne partais pas à cette annonce, c'était plus par curiosité et par respect. Vu que je venais d'interrompre le diable, je ne pouvais pas partir en abandonnant lâchement. De plus, il a certains artefact que j'ai longuement cherché, pour me retirer moi même la vie. Bien que j'avoue avoir toujours eu envie de manier Excalibur, bien que Avalon m'ait d'aucune utilité.

- Je croyais que c'était Pandore la responsable de tout les maux de la Terre ! Pour ma part, je pense que l'homme est l'origine de son propre malheur, jamais satisfait, prêt à trahir son prochain à la moindre occassion. Vous êtes seulement le maitre du Donjon, punissant les êtres impurs en les noyants dans leur pêchés. Pour moi, vous avez le sale rôle, mais vous êtes nécessaire et important. Vous devez être las de tout ses hérétiques qui tuent en votre nom, alors que vous n'êtes point avide de sang. En ce qui concerne les armes, je ne compte pas en utiliser pour le moment, ce serait beaucoup moins marrant. De toute façon, je ne pourrais certainement pas vous tuer. Comme vous n'arriverez pas à me tuer sans utiliser votre magie. D'ailleurs, je ne sais même pas si vous pouvez me tuer tout court ... Malgré tout, j'ai une requête, je voudrais voir ce que le diable vaut en combat au corps à corps, poing contre poing. Cela fait longtemps que je n'ai pas eu d'adversaire qui me soit égal ou supérieur. De plus, je me demande si je peux vous blesser avec cet anneau, ça me permettrait de répondre à cette question.

Je me mis en position de combat, le vrai but d'enlever mes vêtements étaient d'être sûr que mes mouvements n'allaient pas être entravé. J'avais suffisant analysé la pièce pour savoir où se trouvait chaque objet, chaque obstacle, chaque arme, afin de me faire un plan mentale. Plan qui pourrait m'aider pendant le combat pour que je puisse prendre le dessus. J'allais devoir être tactique et plus malin que le diable, ce qui n'allait pas être une mince affaire.

J'étais prêt à affronter le diable, à vrai dire, j'étais même prêt à affronter la mort. La vie était devenu pour moi un véritable enfer et même si je revivais la mort de ma femme et de ma fille en boucle, je pourrais de nouveau les toucher. Je connais déjà mon propre enfer, après tout, malgré le nombre de victime que j'ai eu, je ne regrette rien, je n'ai aucun remord, à part la mort de ma dernière femme et de ma dernière fille. Peut être qu'avec le temps cette culpabilité disparaitra. Pourtant, je sais que la blessure au niveau de mon coeur aura du mal à se refermer comparait aux multiples blessures physique que je risquais d'avoir aujourd'hui. Pourtant, je savais que l'affrontement en valait le coup, j'allais enfin me sentir vivant et j'étais curieux de savoir comment j'allais vivre ça. Je le détaillais du regard, cherchant une possible faille, mais le problème c'est qu'il n'avait pas de garde, il était juste sûr de lui. Il me demanda de me présenter, c'est vrai que j'en ai presque ouvliais les bonne manière.

- Excusez moi, c'est vrai que je ne me suis pas présenter, il fût une époque on m'appelait Kjeld Njall, mais ce nom s'est perdu avec les siècles, comme votre vrai prénom. Appelez moi donc Jake Mawson, Monsieur Morningstar.

La reaction du diable fût pour le coup très surprenante, je ne m'attendais pas à l'entendre rire. Voilà qu'il se mettait à délirer en pensant que c'était son père qui m'avait envoyé afin de le renvoyer en enfer. A vrai dire, bien que ma tâche était de le tuer quand je suis arrivé ici, ce n'est aucunement mon but à présent. Puis je ne suis pas dû genre à vouloir réaliser la volonté du divin, surtout après totu ce que j'ai vêcu. Encore, si j'étais comme Cain et que j'avais tué mon frère, mais même pas, j'étais juste un viking lambda contraint à vivre parmis les mortels pendant des siècles. En tout cas, je ne réagis pas, je le regardais juste surpris. Le Diable était il devenu parano ? Peut être bien, mais ce n'était pas mes affaires, ça ne regardait que lui et son père. Puis, je pense tout de même avoir accès à mon libre arbitre, après tout c'est une volonté de Dieu. Pour moi ce qui comptait c'était d'avoir un défi et Lucifer allait m'en donner un. Je souris quand il me fit signe d'approcher, il était donc prêt. Je me met donc à courir vers lui pour réduire la distance. Finissant de la réduire en un bon puissant afin de venir écraser mon poing sur son visage. Bien sûr, mon attaque laisser des failles évidente, mais mon but était d'établir son niveau et de savoir à quel point il me prenait au sérieux ou non.

Il se laissait frapper, sans broncher, au contraire, il souriait comme s'il était satisfait de s'être pris une droite. Habituellement, j'aurai pu être fou de colère qu'un ennemi ne réagisse pas à ma première attaque, mais là c'était différent. Le diable était puissant et j'avais pu le ressentir rien qu'en le frappant, il sera difficile à battre si je ne me donne pas à fond. Pourtant, je savais que mon maximum n'allait sûrement pas être suffisant, il allait falloir que je me surpasse, quitte à en détruire les os de mon corps sur la violence des coups portés. Cela m'était arrivé qu'une fois, au pérou, où j'avais appris le dépassement de moi. J'avais frappé leur pierre la plus solide à main nue et pendant longtemps, je n'avais même pas erraflé la pierre, cela me faisait juste mal. Un jour, j'ai frappé tellement fort que j'ai brisé la pierre, mais le choc était si violent que mon bras entier en avait été fracturé. Un coup pareil aurait tué n'importe quel humain, sans aucun doute, mais j'étais sûr que ça ne suffirait pas pour le diable. En tout cas, pas sans l'avoir affaibli avant. Je lui souris, limite amusé par son clin d'oeil.

- Voyons, laissez moi un peu m'echauffer avant de passer réellement au chose sérieuse Monsieur Morningstar. Après tout, à quoi sert d'aller voir un feu d'artifice qui commencerait par le bouquet final.

Je commence à enchainer les coups rapide sur son corps. Tous étais précis et puissant, tous ciblaient des os, des nerfs ou des endroits provoquant la mort chez la majeur partie des mortels. Mon style de combat était assez unique, puisant dans divers arts martiaux que j'avais maitrisé au fil du temps, faisant de moi un combattant redoutable au corps à corps. Pourtant, je ne me donnais pas encore à fond, je ne voyais pas l'intérêt face à un homme qui ne se défendait pas. Je voulais le voir réagir, je voulais sentir ses coups sur mon corps, je voulais savoir comment il frapper pour pouvoir mieux le surpasser.

La résistance du diable était impresionnante, j'avais beau frappé au point les plus sensibles, il encaissait. Bien sûr, je ne me donnais pas encore à fond, mais ça avait un côté un peu friustrant de voir qu'il ne prennait même pas la peine de parer mes coups. Enfin, c'est ce que je pensais au départ, mais je voyais qu'il étudiait ma technique, peut être pour pouvoir mieux se battre après. Ou alors, qu'il allait seulement se battre si j'arrivais à réveiller son intérêt. J'allais perdre patience et arrêter quand soudain Lucifer arrêta mon poing. Je ne pus m'empêcher de sourire, enfin le diable commençait à se défendre, voilà que ça allait devenir interessant. Sa paume vient me frapper le torse et je recule d'un bon mètre. La force du diable me surprend, son coup était faible, mais j'ai ressenti toute sa puissance irradiée en moi et mon sourire s'élargit. Le combat aller être encore plus intéressant, j'allais enfin pouvoir m'amuser ... et ça n'était pas arrivé depuis longtemps. Quand on ne craint plus la mort, certains combat perde de leur saveur, ils sont trop facile, mais là, même si le diable ne veut pas me tuer, je ressens enfin les frissons de mes premiers combats, quand j'étais encore qu'un mortel au temps des vikings. Je refais craquer certaine de mes articulations, pour être sûr que j'ai tout en place et pour être prêt à attaquer le diable. Ce combat me redonner un peu goût à la vie, je me sentais vivant, je n'étais plus l'ombre de moi, j'étais à nouveau Kjeld, le viking immortel, prêt à affronter le diable en personne. Ce dernier se mit en position de combat, prêt à se defendre.

- Je vous remercie pour le compliment, venant du Diable en personne c'est un honneur. J'attendais avec hâte que vous commenciez à vous défendre, après tout, je n'avais pas prévu de ne frapper qu'un punching ball immortel sans qu'il me rende mes coups. Même si ça a été un très bon échauffement, je vais enfin pouvoir passer au chose sérieuse et remonter le niveau d'un cran.

Je savais que le diable avait parfaitement étudié mon style de combat pendant que je le frappais et donc si je devais le surprendre, j'allais devoir l'attaquer avec un style complétement différent. J'allais devoir créer des ouvertures dans sa défense pour pouvoir frapper fort, quitte à me casser le bras dans l'opération. Après tout, une petite mort et je serai en pleine force, c'est vraiment rien du tout. Je reviens donc l'attaquer, afin d'étudier sa défense, j'attaque avec précision, mais plus prudement, ne lui laissant pas d'ouverture. Je ne voudrais pas qu'il arrive à me frapper avant que j'ai trouvé une faille qui me permettrait de l'atteindre.