Moira Niram, half insane, half human

questionnaire
pour quelle cause votre personnage se bat-il aujourd'hui ? que défend-t'il ? quels sont ses objectifs, ses buts ?
Pour aucune. Elle se contente de vivre une vie normale à Star City pour permettre à ses parents adoptifs de rester autant que cela se peut en sécurité : elle ne se bat plus, ne défend plus ouvertement les même idéaux qu'autrefois, ne sort plus en vigilante dans la rue pour aider qui que ce soit. Au pire, ce qu'elle défend à l'heure actuelle sont ses clients ; au mieux, ce sont ses parents.

quel(s) événement(s) a poussé votre personnage a être ce qu'il est aujourd'hui ?
Il y a treize ans, Moira reçu l'ordre formel de cesser toutes activités de justicière auto-proclamée : et si aujourd'hui la surveillance des Nations Unis à son égard s'est suffisamment assouplie pour lui permettre de travailler sans encombre, reste-t-il qu'elle ne peut plus se permettre de regagner sa vie d'antan. De fait, cela en résulte qu'aujourd'hui Moira est une parfaite citadine Kahndaqi travaillant aux Etats-Unis sans faire la moindre vague.

De mes yeux à mes lèvres il n'y avait guère de différence ; quand de douleur je cracha au sol les quelques larmes de sangs qui se répandaient alors sur mon palet et recouvraient terriblement mes lèvres, là aussi le sable prit la couleur du sang.

« Trash. »

Lobo me regardait, ses yeux plus rouges que les miens posés sur mes pupilles usées, contre le sable, l'hémoglobine, ma salive. Il tenait à la main un cigare, en avala une bouffée et n'attendit pas de recracher sa foutue fumée avant de me le balancer dessus. Je senti mes sourcils rougir et, plutôt que d'essayer de rejeter au loin le mégot encore brûlant je me souviens avoir apprécié la chaleur que cela me prodiguait ; la nuit était glaciale.

« Ta putain de mère me les brise même douze ans après sa mort. J'ai envie de te dire que tu n'es la fille de personne mais je reconnais toute sa merde en toi, Trash. »

Arrête de m'appeler comme ça. Arrête de me parler comme si j'étais le sac d'ordure que deux éboueurs se disputaient la garde parce qu'aucun voulait me prendre ; arrête d'attendre de moi que je me relève alors que tu m'as frappé si fort que je me suis abattue contre un mur et que j'en ai brisé sa structure. Je ne veux pas me relever. Je ne te veux pas comme père.

Je ne le lui avais pas dit. Entre moi et mon père, il y avait une peur si grande qu'elle prenait les lieux en distance. Jamais je n'avais eu si peur, jamais je n'avais tant craint une chose plus que lui : et pourtant cela semblait impensable.

Je suis née entre deux douilles, je suis née dans un pays fait tripot, je suis née dans le sang ancien et nouveau ; je suis née en des Terres où il ne fait pas bon grandir, où l'on oppresse et où l'on fait martyr des innocents et riverains qui crèvent de faims. On avait peur, le jour, la nuit, le matin, le midi... Mais je n'avais jamais eu aussi peur qu'aujourd'hui : souvent, je craignais que le régime actuel au Kahndaq signe la mort de ma famille d'adoption et, si ce n'était lui, que ce fut les résistants qui, entre deux feux, auraient pris les vies de ceux qui m'élevaient. Sentir la brise frapper leur corps, pendu à de rustiques poteaux électriques,  faire d'eux des exemples sans visage. Je les aimais, et pour cette raison durant ma vie à Kahndaq, je ne me rangea ni dans un camps, ni dans l'autre : il y avait de ces jeux dangereux qui demandaient des risques bien trop grands que l'on ne pouvait décemment prendre quand la sûreté de certains était l'une des mises du jeu.

Mais je n'avais jamais eu peur pour ma vie : ils ne pouvaient me tuer, ils ne pouvaient que me faire souffrir ; mais cette dernière ne m'était jamais apparu comme un drame épouvantable quand elle demeurait physique ; l'héritage jouant en cela, ça ne pouvait me faire craindre horriblement. C'était pour ma mère, qu'il m'arrivait d'avoir peur.

Ma mère adoptive n'était pas une méta-humaine : elle n'était pas comme le père qui m'éleva, elle ne pouvait guère survivre à des crimes si douloureux qu'ils emporteraient un Être normal ; elle ne pouvait s'offrir le risque de sortir dehors sans que le cuivre d'une balle ne vienne affectionner son corps : elle ne pouvait que mourir. J'avais peur pour elle et pour ceux que je ne pourrais sauver.

Ma mère biologique m'eut un jour conduit, en son ventre, dans ce pays infecte et, sans qu'elle ne l'ai voulue, elle m'eut conduit dans les bras de cette femme. Elle ne l'avait pas espérée, elle n'avait pas prévu de m'élever, elle n'avait pas compté me voir grandir, mais elle l'avait fait quand elle n'eut que ce choix ou l'abandon comme seule solutions.

Mais il fallait se battre. Se battre non pour se protéger, mais pour les protéger. Il fallait se relever. Se relever non pour lui prouver que je souhaitais de son jeu idiot mais pour me prouver que je ne devais pas rester à terre, la gueule plongée dans mon sang, le sang jusque dans mes glaires.

« Meurs. »

Je ne l'avais évidemment pas tuée : mon corps n'était qu'à peine rétablit, aussitôt eut-je réussie à me relever à l'aide de ma jambe droite que la gauche ne résista pas à mon poids et m'entraîna avec elle jusqu'au sol. Il s'était esclaffé et dans un roque raclement de gorge, avait craché au sol comme si je n'étais qu'une ordure de plus qu'il avait rejeté au monde.

« Tu passeras le bonjour à ta mère pour moi, Trash. »

J'avais alors douze ans et ce fut la première et dernière fois que je le vis : mes avis qu'il eut depuis bien longtemps déjà oublié où je résidais ou qu'il n'eut pas l'envie de revenir me voir une seconde fois.

Je ne mis guère longtemps avant de me remettre de mes maux et une fois debout, je me décida à ne prendre ni parti pour le régime, ni pour la résistance : quelques années plus tard, je commençait donc à sortir masquée et à combattre pour un peuple opprimé qui se refusait également de prendre parti ; mais une dictature garde bien souvent sa presse en otage et au fil des mois, je devins connu dans le pays comme une figure de proue de la résistance, un danger pour le régime en place, une étrangère sanguinaire.

C'était une foutue ironie qui entraîna ma chute : j'étais jeune, imprudente, tant téméraire que je voulu en faire trop et ce, n'importe comment ; pour porter un coup violent à ceux que je prenais alors pour cible de la réputation que l'on me donnait, je pris tant de risque que je ne réussi rien.

L'une des figures majeurs du mouvement de résistance Kahndaqi n'était plus une inconnue masquée, elle était devenue Moira Niram et les journaux locaux et internationaux répandaient le mot. Mes activités de prétendus justicières prirent alors fin et ma vie en ce pays également : nous dûmes fuir ce pays, moi, mon père et ma mère d'adoption, pour éviter les répercussions que pourraient aujourd'hui avoir mes actes. C'était il y a treize ans.

USA. Il était évident que durant ces dernières années, tout ne pouvait se passer idéalement : j'étais parvenue à quitter le pays grâce à un accord passé avec l'ONU, les informations au sujet de la résistance, glanées au cours de cette particulière carrière, en échange de la sûreté de ma famille. Mais les frontières ne gomment pas les menaces, n'arrêtent pas les balles, n'apaisent pas les guerres.

Un jour, les répercussions prirent fin. Car tout cela s'était tassé, car nous avions jusqu'alors parcouru l'étendu des Etats-Unis sans nous permettre de nous installer définitivement en un endroit et parce qu'alors, ils avaient perdu notre trace. Star City devint donc notre nouveau foyer, quand nous purent véritablement aménager.

C'était il y a sept ans et en sept ans, rien n'a véritablement changé. Je me bats entre mes factures et quelques mauvais clients, je vadrouille de jobs en jobs et de projets en projets : aujourd'hui, je travaille en auto-entrepreneuse dans la protection rapprochée et demain... J'en sais foutre rien.

Tout est bon, la fiche est complète, l'histoire est propre et écrite d'une façon qui fait qu'on ne s'ennuie pas et tout concorde avec l'univers du DCEU. C'était un plaisir de la lire  . J'ai personnellement hâte de voir ce que tu vas en faire avec  . Bravo et officiellement bienvenue parmi nous !
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Bravo pour avoir su passer l'étape la plus dure ! Te voilà enfin validé, recensé et avec ta toute nouvelle couleur. Ta validation te donne enfin accès à toutes les rubriques de forum, et c'est pas rien ! Il y a probablement des chances à ce que tu te sentes un peu perdu au début, ainsi nous allons te guider vers différents liens essentiels à ton intégration au sein de notre petite communauté.  

Pour commencer, nous t'invitons à poster tes deux autres fiches complémentaires : ton répertoire de liens, qui permettra aux autres membres de venir te proposer leurs idées pour lier vos personnages, ainsi qu'une chronologie réunissant les RPs que tu effectueras au sein du forum. Nous te conseillons également d'aller jeter un œil aux diverses demandes que tu es désormais en mesure de pouvoir faire, afin de trouver un foyer pour ton personnage, proposer un lieu important et manquant dans la partie RP, ou encore personnaliser ton profil avec un rang spécifique.

Ensuite, tu es aussi capable de participer au flood et aux divers jeux proposés dans cette rubrique, ainsi que d'ouvrir une galerie si l'envie t'en prend. Tu peux également, et tu es même invité à le faire, voter pour le forum toutes les deux heures comme laisser ton impression sur notre fiche de pub sur PRD. Et pour terminer, la chose la plus importante : tu peux désormais ouvrir tes sujets comme bon te semble ! Les différents forums et sous-forums de la partie RP te sont ouverts comme le reste, afin de te permettre de faire évoluer ton personnage au fur et à mesure de l'intrigue principale du forum.

Maintenant que toutes les indications t'ont été correctement données, nous te laissons t'installer confortablement au sein de dawn of justice  Les boîtes de messages privés des membres du staff te restent toujours ouvertes si tu as la moindre question, demande ou autre chose d'important à leur confier.

Enfin, nous te souhaitons un très bon jeu au sein de DOJ, tout en espérant que ton petit bout de chemin ici te ravira