The return of Lex Luthor

The return of Lex Luthor

You and I... we will both be great men. Because of each other, we have a destiny together, Clark... only on different sides.

Lex Luthor & Pseudo

[LEXCORP – METROPOLIS – SOIRÉE]
Suite à une rude journée, Lex fut de retour à Métropolis. Son hélicoptère se posa sur le toit de LexCorp. Le milliardaire sortit de l’appareil et avança en direction de l’ascenseur, suivit de près par trois gardes du corps, dont l’un d’eux attendait actionnait le bouton de l’ascenseur. Pendant qu’il empressa le pas, le pilote arrêta le moteur de l’hélicoptère. Quand tout redevint calme, une sonnette annonçait l’ouverture des portes de l’ascenseur qui s’ouvrirent dès que Lex s’en approchait. Il entra le premier à l’intérieur, puis les trois gardes ainsi que le pilote lui emboitèrent le pas.

Quand l’ascenseur arriva au quarantième étage, les deux gardes qui se tenaient devant lui, lui cédèrent le passage. Quand il entra dans le long couloir de l’étage, celui-ci s’éclaira. Pour Lex, l’ambiance était bien trop calme. Il s’arrêta un instant, puis, après avoir jeté un regard de chaque côté, se dirigea vers son bureau. Quant à ses hommes de mains, ils remontèrent à l’intérieur de la cage d’ascenseur et reprirent leurs habitudes ; surveiller le bâtiment et protéger le fils de Lionel Luthor.

Deux ans s’étaient écoulés après son arrestation pour ses multiples méfaits. Et du jour au lendemain, Lex avait été gracié par un mystérieux individu. Sa libération et son retour dans la civilisation aurait pu se dérouler dans la célébration de la victoire autour d’une grande soirée, dans les bras d’une femme. Mais rien ne se passa de tel. L’humeur de Luthor était celui d’un homme épris de colère et de froideur. La résurrection de Superman ne le réjouissait guère. Comment pouvait-il être de retour après sa défaite contre le redoutable Doomsday ? Superman était toujours là, plus vivant que jamais. Sa mort n’avait été que trop écourtée. Il était temps pour lui de se surpasser et de se dresser à nouveau contre l’homme d’acier. Différemment.

La porte de son bureau coulissa quand il s’en approcha, et quand il entra dans son bureau, la pièce s’éclaira. Il s’arrêta quelques secondes, tandis que son regard fixait la grande baie vitrée, derrière son bureau. Il se souvint de l’instant exact dans lequel il poussait son père dans le vide. Avec un léger sourire de victoire, il se rappela les derniers mots prononcés à son père. Puis, il revint à la réalité et alla s’installer sur son fauteuil. Sur le bureau, une photo du père et du fils était placée dessus. Lex s’en saisit, la regarda et après quelques minutes de contemplation :

- Toute ma vie, tu m’as détruit, père ! dit-il à voix basse, un regard haineux sur un Lionel souriant aux côtés d’un Lex plus jeune. J’ai grandi dans ton ombre, tu t’es éteint dans la mienne, conclu t-il, une larme coulant le long de sa joue.

Il reposa le cadre sur le bureau. Puis, après s’être confortablement installé sur son ancien fauteuil, il ferma les yeux et resta un long moment sans faire le moindre mouvement…

Une alarme retentit aussitôt. Lex se réveilla en sursaut après une longue sieste. Il prit le combiné du téléphone posé sur la table en verre et actionna une touche de raccourci le permettant d’accéder directement à l’accueil du gratte-ciel. lumière rouge s’alluma aussitôt dans le bureau de Lex. L’écran de son ordinateur s’alluma et montra les vidéos prises sur le moment ; un intru venait de s’infiltrer dans le bâtiment, un appareil photo à la main et de l’autre, une arme à feu. De vive lumières éclatante éclairaient l’individu, l’obligeant à se soumettre.

- Amenez-moi cette pourriture dans les sous-sols ! Et que ça saute ! ordonna t-il avec fermeté et agressivité.

- "Très bien, Monsieur", dit l’un de ses hommes de mains.

Lex se leva de son siège et prit la direction de sa bibliothèque sur laquelle il tira un livre vers lui, laissant apparaître devant lui une grande cachette d’armes à feux. Il en sortit une simple arme qu’il rechargea et cacha dans son imperméable noir. Puis, il quitta son bureau et se rendit dans les sous-sols.
Arrivé sur les lieux, l’homme fut attaché à une chaise, les yeux bandés. Lex sortit son arme et sortit de la pénombre. Il avait un regard sévère, froid. Le visage d’un homme qui était sur le point de tuer un homme. Cependant, il n’en fit rien.

- Beau travail, Messieurs ! dit-il simplement en arrivant vers ses gardes. Allez-vous en !

- Monsieur Luthor ! Avec tout le respect que je vous dois, pourquoi nous avoir demandé de l'amener ici ? demanda aussitôt l’employé de Lex.

Mais Lex ne répondit pas. Il sortit son arme et lui tira droit dans la poitrine, la balle transperçant le cœur.

- Je croyais vous avoir demandé de fiche-le camp ! s'adressa t-il aux autres hommes de mains. Je vous suggère donc de prendre congé, si vous ne voulez pas finir comme votre ami. Ais-je été assez clair ?

Les hommes s'exécutèrent. Lorsqu’ils furent assez loin, Lex retira la bande autour des yeux de l’intrus et commença à l’interroger à sa manière.

- Eh bien, qu’avons-nous là ? Un dur à cuire qui a cru pouvoir pénétrer chez moi, par effraction, sans même prendre rendez-vous ? Je trouve que vous avez eu du culot pour oser vous pointer, ici, une arme à la main. Ou juste assez stupide pour prétendre espérer entrer chez un Luthor sans penser une seule seconde de la manière dont vous en ressortiriez. Vous venez de commettre la plus futée des erreurs ! Pénétrer dans mon enceinte est une violation de ma vie privée !

Il lui donna un coup de point sur le visage.

- Qui vous a envoyé ? Répondez-moi ! QUI VOUS A ENVOYÉ CHEZ MOI ?! Répondez, ou bien vous regretterez amèrement d’avoir croisé mon chemin.

Il lui redonna un second coup de point sur le visage.

- Ma patience a une limite ! Donnez-moi un nom ! Qui vous a envoyé chez moi ?! Qui vous a permis de vous introduire dans mes locaux avec un appareil photo et une arme, visant à me buter ? Répondez !

Lex s'arrêta quelques instants après s'être aperçu que l'homme en captivité riait de lui.

- Va en enfer, pourriture !

Lex sourit légèrement. Puis, tout un coup, il se mit à rire de plus belle, suivant son prisonnier dans son élan avant de donner un coup de crosse sur la tête. Il se pencha à son oreille et lui répondit calmement :

- Je suis déjà en enfer, enfoiré !

Il pointa son arme sur la tête de l’individu et pressa sur la détente…

Le téléphone sonna. Il s’était passé près d’un quart d’heure quand Lex comprit qu’il s’était assoupi. Il décrocha et répondit :

- Lex Luthor, j’écoute, répondit-il simplement.

- Tu as une dette envers moi, Luthor, lui répondit une voix grave. Ne l’oublie pas !

Puis, l’interlocuteur raccrocha. Un Lex perplexe resta sans voix. On venait de lui faire une sorte de chantage, on le tenait. Mais ce que cette personne ignorait, c'était son message laissé à Lex Luthor, l'un des plus grands criminels de Métropolis...

» Lex Luthor arrive