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 Ain't no Rest for the Wicked

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MessageSujet: Ain't no Rest for the Wicked    Ain't no Rest for the Wicked  EmptyVen 7 Déc - 14:44

Les yeux brillants et les cheveux au vent Kala s’avançait sans peur vers sa destination, pas qu’il y ai eu matière à avoir peur. Le quartier n’était pas spécialement mal famé, en plus l’hispanique n’était pas de celles qui prenaient peur pour pas grand-chose un peu de deal et quelques bagarres de gens beurrés comme des petits Lu. Vraiment pas de quoi avoir peur. D’un pas déterminé, parce qu’il fallait en avoir pour la suite, la brune avançait vers sa cible.

Le Lux.

C’était le matin, une de ces heures qui ne correspondent ni un « after » ou un « before » dans lesquelles les gens normaux étaient au travail sur le chemin ou en revenaient et sa cible devait dormir sauf qu’elle n’avait très probablement pas travaillé. Au sens que la majorité des gens voyaient le mot néanmoins. Habillée chaudement pour la saison, novembre, Kala était emmitouflée dans un manteau et une écharpe pour son cou mais le reste de sa tenue si on omettait les bottines était plutôt passe partout.

Sur le parvis la brune salua chaleureusement le videur puis l’équipe de nettoyage a l’intérieur qui mériterai une médaille et se dirigea vers l’ascenseur du patron. Le tenancier de l’établissement était extravagant, beau et avait pour hobby de travailler en tant que consultant civil. Le pire c’était ses résultats d’évaluation …meilleurs que certains vétérans du commissariat. Ce qui en faisait jaser certains.

Il avait de bons résultats, c’était un fait indéniable mais pour le faire sortir du lit le matin il n’y avait eu qu’un exercice incendie une intervention du SWAT et elle qui était parvenue en moins d’une demie heure en plus sans l’avoir grognon pour toute la journée.

Dans l’ascenseur armée d’un triple expresso et d’un chocolat double chantilly cannelle caramel pour elle, Kala était confiante. Tout ce passerait bien, Lucifer serait fantasque mais pas ingérable il viendrai travailler gentiment peut être en faisant une ou deux allusions plus ou moins graveleuses qui l’inclurai mais guère plus.

Et puis il l’a conduirai au commissariat.

Avoir une tripotée de frères avait eu pour effet de lui faire connaitre les voitures et lui faire développer un petit faible pour les corvettes…et une corvette noire de 1961 biplace absolument splendide tenait une place de choix dans ses favoris. Etrangement Lucifer Morningstar se trouvait en possession d’un tel bijou…

Après tout il n’y avait rien de mal à se faire conduire, non ?
Dans l’appartement qui chapeautait tout l’immeuble et qui se trouvait être celui où dormait sa cible, la brune entra a pas de loup. Elle posa gentiment le triple expresso sur le piano en plein milieu puis éteignit la climatisation réversible et ouvrit les larges baies vitrées. En premier il y eu un gémissement endormi suivi d’un grognement d’un bruissement de draps (au son du dit bruissement c’était du satin) et enfin d’un murmure. Lucifer avait le lit rempli de pas moins de trois inconnus …une petite nuit pour le propriétaire du club. Mais Kala fini son réveil par l’ouverture des volets électriques ce qui fini entre la lumière soudaine et le froid de réveiller les occupants de la chambre. L’hispanique fit donc le choix de se révéler en même temps que ses derniers forfaits.

- Bien le bonjour Monsieur Morningstar, vous êtes attendus au commissariat.

Na sachant trop si sa cible allait etre de bonne humeur ou un peu grognon, elle avança tres vite en guise de cadeau de bonne volonté.

- Je vous ai apporté un triple expresso, il vous attends sur le piano…et je vous attends la bas.
Et puis parce que toute la situation était drole, un peu comme une mère qui viendrait reveiller son enfant récalcitrant elle se permis d’ajouter.

- Au cas ou j’ai les telecommades des volets et de la climatisation , vous ne pouvez rien contre moi …    

Et quitta la pièce en gloussant.
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MessageSujet: Re: Ain't no Rest for the Wicked    Ain't no Rest for the Wicked  EmptyDim 9 Déc - 18:49



Ain't no Rest for the Wicked feat. Kala Avasti


Plus tôt dans la nuit …

Le Lux n’avait pas du tout fait de promo ni de soirée à thème, encore moins de réduction sur les tarifs pour la gente féminine comme parfois ça se faisait et pourtant il était plein à craquer, et ce depuis déjà vingt-trois heures. Le Dj résident y jouait un mélange de musique Pop et rock pour faire danser tout ce beau monde. La clientèle n’était pas faite du gratin de Los Angeles, ça serait pour le lendemain voir pour le sur lendemain, ce soir-là il y avait surtout des étudiants. Le genre de soirée que le patron appréciait tout particulièrement, car les jeunes savaient souvent mieux s’amuser que les vieux. L’alcool coulait à flots, la drogue passait sous les tables, les mecs étaient en recherche de proies à ramener chez eux, les filles étaient venues pour s’éclater et rigoler. Sur les podiums des danseuses et danseurs en petites tenues faisaient monter la température, régalant tout le monde peu importe le genre. Les serveuses et serveurs s’affairaient, eux avaient beaucoup de travail, mais ils savaient très bien gérer ce genre de situation.

Pour finir le maître des lieux, Lucifer Morningstar lui-même, était assis sur une banquette entouré d’un groupe d’étudiants, filles et garçons mélangés le regardant engloutir une série de shot de tequila sous les yeux rouges et le regard alcoolisé d’un jeune homme qui avait eu la malheureuse idée de le défier à un jeu à boire. Après avoir avalé le quinzième shot, le diable fit tomber une goutte du liquide alcoolisé dans le décolleté d’une des étudiantes, venant la chercher immédiatement avec sa langue avant d’être applaudi par ses spectatrices et spectateurs.

La fête à battu son plein ainsi pendant encore trois bonnes heures avant que le patron s’éclipse de la soirée, emmenant dans son sillage deux étudiantes, plus que tremper par les exploits de leur hôte, ainsi qu’un étudiant curieux de vivre de nouvelles expériences. Pour ses trois là, la nuit s’est fini dans le lit de Lucifer, accompagné d’une ou deux bouteilles de champagne, de poudre blanche, le tout dans une ambiance des plus érotique et sexuelle.

Au petit matin …

Dans le penthouse du diable tout était calme, à peine un ou deux petits ronflements étaient perceptibles. Les bouteilles traînaient au pied du lit, un sachet de poudre ouvert était posé sur une table de nuit à côté d’un dessous de verre en plastique et de deux pailles, elles aussi en plastique. Ça sentait la sensualité, la sueur, le caoutchouc des préservatifs et le lubrifiant. Dans son lit Lucifer dormait paisiblement, une fille dans l’intérieur de son bras gauche, sa main droite sur le sein d’une autre fille, elle-même ayant sa main posée sur le fessier du jeune homme.

Un vent frais se fit sentir sur la peau de chacun, réveillant en premier le propriétaire des lieux qui gémit et grogna. Ses yeux n’était pas encore ouvert qu’il se demandait déjà qui été l’écervelé qui osait ouvrir ses baies vitrées. Il bougea dans le lit retirant la belle blonde qu’il avait au creux du bras pour tirer vers lui le drap rouge sang en satin afin de se couvrir murmurant un «pitié » de désolation. Ce fut ensuite autour des volets électriques de la chambre de s’ouvrir, laissant rentrer la lumière du jour dans la pièce. Alors que les paupières du diable étaient inondées de l’éclairage du soleil, une voix se fit entendre dans la pièce. Il reconnut immédiatement celle de Kala Avasti sa collègue avant même qu’elle lui dise qu’il était attendu au commissariat. Elle enchaîna en lui disait qu’elle lui avait apporté un café comme il l’aimait, mais qu’il l’attendait sur le piano tout comme elle. Il ronchonna, grogna puis se couvrit le visage avec son drap de satin tel un enfant qui n’avait aucune envie de se lever pour aller à l’école. Sauf que ledit enfant n’est autre que le diable et un consultant estimé de la police de Los Angeles. Ses partenaires nocturnes se réveillèrent à son tour, émergeant tous sourire de la nuit qu’elles/ils avaient passée. Sa collègue finit par lui dire qu’elle avait les télécommandes et qu’il ne pouvait rien contre elle, gloussant ensuite avant de quitter la pièce.

Il s’était fait avoir, piéger dans son propre lit, dans son propre appartement par sa jeune et jolie collègue. Sortant la tête de sous le drap il demanda très gentiment aux deux filles et au garçon, tout majeur cela va de soi :

- Jeunes gens c’était fort sympathique, mais je vous prierais de bien vouloir quitter mon lit et ma demeure, l’agent Avasti ne quittera pas les lieux avant que je sois levé et elle est très déterminé dans l’accomplissement de ses objectifs, je vous conseille donc de ne pas traîner. Les numéros de téléphone sont à noter à côté de l’ascenseur dans le livre d’or. Merci bien.

Une fois dit il retourna sous son drap essayant de trouver un peu de chaleur bien qu’il n’avait pas réellement froid. Il attendit patiemment que tous ce joli monde s’habille plus ou moins et quitte son penthouse. Il aurait pu, sans bouger, fermer les volets, les baies vitrées, rallumer la climatisation en la mettant sur chaud, mais il n’en fit rien. Au lieu de ça il se leva de son lit et se dirigea, dans le plus simple appareil, c’est-à-dire totalement nu, dans son salon. Il passa à côté de sa collègue d’un pas nonchalant, un très léger sourire en coin, la tête haute et le dos droit.

- Mademoiselle Avatsi .

Il prit la tasse de café et la coupelle en dessous plus remonta dans sa chambre tout en prenant une gorgée du breuvage. Il posa ensuite la tasse sur sa table de nuit, pris sa couette en contre bas du lit et se recoucha le sourie aux lèvres. Si elle le voulait, elle devrait aller le chercher.
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MessageSujet: Re: Ain't no Rest for the Wicked    Ain't no Rest for the Wicked  EmptyDim 16 Déc - 13:43

Jusqu’à un certain moment tout c’était bien passé, le réveil les jeunes gens qui c’étaient rhabillés puis avaient filé par l’ascenseur le lever de sa cible…Non vraiment jusqu’à ce moment, vraiment tout avait été conforme à ses attentes. Mais est ce que Lucifer Morningstar diable auto-proclamé se conformait aux autres ? Non ! Du moins pas aux points qu’avaient espéré Kala. Qui comportaient un habillement, du moins un drap ou une serviette, voire même un peignoir. Pas le fait de le voir se ramener nu comme au jour de sa naissance, la saluer prendre son café comme si de rien n’était et tranquillement se recoucher.

Kala n’était pas pour ainsi dire prude, mais est ce qu’elle voulait vraiment voir ses collègues de travail dans le plus simple appareil ? Non cela faisait parties des visions dont elle se serait abstenue. Le pire c’était que rien ne l’étonnait dès l’instant où le brun était de la partie. Il faisait tout pour ainsi dire provoquer une réaction chez les gens. Alors Kala avait réagi en rougissant comme une cerise et son esprit c’était mis en pause.

En gros elle avait buggué sévère.

Ce n’est au prix de quelques minutes, quand ses neurones déconnectés c’étaient rebranchés, fil bleu sur bouton bleu et fil rouge sur bouton rouge. Qu’elle avait à nouveau rougit, mais cette fois de colère et avait foncé comme une furie en direction de la chambre du brun accompagné par le son rageur de ses talons. On ne se conduisait pas ainsi, diable ou pas surtout avec une collègue de travail c’était inapproprié.

L’odeur de lupanar se dissipait au fur et a mesure des brises de vents glaciales qui balayaient le penthouse, puisque les baies vitrées n’avaient pas été fermées et alors que la brune s'approchait de l'entrée de la chambre pour y découvrir son collègue lové encore entre ses draps. Elle se mit dos a l'entrée. laissa sortir sa gène du précédent moment.

- Lucifer c’est quoi ses manières envers une femme qui vous apporte votre seconde boisson favorite ? La moindre des choses serait de porter un caleçon, ou une serviette mais du moins de couvrir vos parties intimes. Qui doivent comme leur nom l’indique rester intimes ! Et non tout le monde ne veux pas les voir comme ça a brûle pourpoint alors que l’on a pas encore pris ses œufs au bacon. Non ce ne sont pas des choses à faire ! Vraiment je me demande où vous avez été élevé parfois !

Un fois sa diatribe finie, sa colère et sa gène redescendues à des niveau acceptables l’hispanique reprit son souffle, une gorgée de son chocolat chaud et regarda cette fois en direction du brun dont elle espérait qu'il se soit couvert.

- S’il vous plait habillez vous, on va avoir besoin de tout le monde et j’ai dit au chef que je vous ramènerait sans qu’il utilise le SWAT pour vous déloger de chez vous

Il savait, mieux qu’un détecteur de mensonges quand on lui mentait aussi la brune qui déjà n’était pas trop portée sur la chose avait mis un point d’honneur à ne jamais lui mentir. Aussi à ses mots il devait comprendre l’urgence de la situation.
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MessageSujet: Re: Ain't no Rest for the Wicked    Ain't no Rest for the Wicked  EmptyDim 16 Déc - 17:10



Ain't no Rest for the Wicked feat. Kala Avasti


Le vent frais s’engouffrait dans le penthouse à travers les baies vitrées grandes ouvertes, la lumière du jour illuminait tout l’appartement et pourtant Lucifer était toujours dans son lit, emmitouflé dans sa couette. Il n’en avait pas vraiment besoin, les éléments extérieurs qui s’étaient invités chez lui ne lui faisaient rien. Il ne ressentait pas le concept de température s’il le souhaitait et la lumière par principe ne pouvait pas vraiment atteindre un être de lumière encore Samaël dit le porteur de lumière. De ce fait rester sous sa couette, cachée, tenait plus de l’amusement et du jeu qu’autre chose. C’était donc avec un grand sourire dissimulé que le diable attendit que sa collègue monte les quelques marches qui menaient jusqu’à sa chambre. Il savait que la réaction de Kala allait être marquée de gêne dans un premier temps, le rouge qui s’était installé sur les joues de la jolie brune avait été remarqué par le diable quand il s’était présenté nu devant elle pour chercher son dû.

Ca ne manqua pas puisqu’elle lui fit un petit sermon sur le faite qu’il se soit présenta nu devant elle , laissant à ça libre vu toute la beauté de son anatomie. Souriant de plus belle il nota quand même qu’elle avait bloqué sur son service trois pièces et non sur son postérieur par exemple ou une tout autre partie de son corps. Il en rigola , caché sous sa couette :

- héhéhé

Elle finit en lui demandant très gentiment de s’habiller, car apparemment ils allaient avoir besoin de tous les effectifs disponibles, rajoutant ensuite qu’elle avait dit au chef qu’elle le ferait venir sans que lui utilise le SWAT pour le déloger de son lit. Elle ne mentait pas c’était une certitude, mais ça n’empêchait pas le diable de pouffer de rire comme un enfant sous sa couette. Il attendit qu’elle eût fini puis il se releva, se mettant à genoux sur son lit, sortant juste sa tête de la couette. Un grand sourire aux lèvres il la regarda, amusé :

- A la cité d’argent, mademoiselle Avasti. J’ai été élevé à la cité d’argent, ce que vous appelez vous les humains le paradis, alors que c’est totalement l’inverse pour moi. Bref !

Il se leva, draper de sa couette et passa à côté de sa collègue pour aller jusqu’à la salle de bain faisant tomber la couette sur le chemin dévoilant une nouvelle fois à la vu de sa collègue son formidable fessier. Il prépara son peignoir, ouvrit les robinets d’eau et rentra ensuite dans la cabine de douche pour se laver le corps et la tête, tout ce qu’il y avait de plus normal. Il sortit ensuite de la douche, se sécha dans son peignoir, qu’il raccrocha ensuite, se brossa les dents, puis partit dans son dressing toujours nu comme un vers, lançant à sa collègue au passage un petit regard de provocation doublé d’un sourire sarcastique. Il passa en revue ce qu’il pouvait porter puis une fois sa tenue choisie il enfila un boxer, une paire de chaussettes et s’habilla tout en parlant fort pour que Kala l’entende :

- Ne me dites pas que la vue que je vous ai offerte vous a déplu je ne le croirais pas, dit il en enfilant son pantalon gris foncé, puis en boutonnant sa chemise noire laissant deux boutons ouverts au col. Mais bon puisque vous semblez réfractaire à ce qui est de toute évidence magnifique, continua-t-il en rentrant sa chemise dans son pantalon, en serrant sa ceinture et en enfilant sa veste de costard grise, me voilà habillé ! Se dévoila-t-il en sortant de son dressing. Contente ?

Il passa devant sa collègue de façon hautaine pour venir finir son triple expresso puis alla dans la salle de bain pour se coiffer et se parfumer. Une fois chose faite il mit l’une de ses nombreuses montres tout en descendant les marches qui menaient à son living-room, prenant ses clés de voiture qui étaient posées sur le bar et se mit à côté de l’ascenseur.

- Cessez de traîner ma chère nous avons du pain sur la planche.
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MessageSujet: Re: Ain't no Rest for the Wicked    Ain't no Rest for the Wicked  EmptyMer 2 Jan - 11:48

Diablotin un jour diablotin toujours.

Il fallait croire que Lucifer s’amusait de la mettre en colère régulièrement et de la mettre dans des situations improbables et dérangeantes. Mais Kala avait une certaine expérience des enfants récalcitrants avec ses frères, aussi elle se força au calme en prenant de longues respiration et en fermant les yeux. Ainsi coupée du monde elle pouvait reprendre contrôle sur la situation et l’électron libre qu’était monsieur Morningstar.

Quand elle rouvrit les yeux le brun gloussait encore avant de donner un élément intéressant de son enfance. Il avait évoqué une « cité d’argent » et « le paradis » bien évidemment ce n’était pas à prendre au pied de la lettre, encore que.

Est-ce qu’il avait passé son enfance en Amérique latine? Les citées anciennes baptisées citées d’or ? Les espagnols lors de leur conquête du territoire avaient appelé ces mêmes cités le paradis ? Et si pour lui c’était l’enfer c’est parce qu’il ne supportait ni l’endroit ni ce qu’il s’y tramait ?
Cela pouvait expliquer bien des choses, comme ses connaissances quasi encyclopédiques sur la production et la vente de drogue en tout genre ou ses relations pas toujours du bon côté de la loi. En fin sur ce point pas sûr qu’elle pouvait se permettre de donner conseils vu certains de ses connaissances et amis. Passer des années dans ce genre d’endroit lui aurait également forgé son caractère à tout le moins spécial et son envie de justice tout en y restant en dehors.

C’était un point à creuser…

A ses réflexions elle continua de piocher dans son chocolat chaud qui perdait de plus en plus sa chaleur avec le vent glacial qui parcourait le logement. Aussi elle actionna la télécommande pour faire revenir un peu de chaleur pendant que monsieur faisait ses ablutions matinales et se préparait à être présentable. Parce que si devant elle être en tenue d’Adam cela passait autant au commissariat cela aurait été beaucoup moins sympathique et nettement plus glauque. Depuis l’appartement deux pièces qui lui servait de dressing il haussa le ton pour se faire entendre et elle répondit quasi instantanément.


- Le problème n’est pas la vue mais le contexte de cette dernière, pour un homme de goût tel que vous j’ai peine à croire que vous ne sachiez pas décrypter ce genre de moment, opportun, où l’on doit se dévoiler.


A sa seconde tirade, sur son incapacité à trouver des choses sois disant magnifiques, la brune préféra opter pour le silence et lever les yeux au ciel. Vraiment, l’égo de cet homme était plus gros que le Texas

-j’aurais préféré une lavallière à la boutonnière plutôt qu’une pochette cela aurait été mieux, mais je suppose que je devrais m’accommoder de …ça.

Est-ce qu’il y avait un peu de tristesse dans sa voix ? à moins que ce ne fut du regret ? En tout cas aucune sincérité dans le ton employé, il s’agissait là ni plus ni moins d’une boutade qui ne manquerait pas de provoquer un tsunami dans le comportement de son interlocuteur, qui était très à cheval sur son apparence. Par contre il était vrai que l’hispanique préférait les lavallières…
Feignant encore un peu la tristesse dans sa voix et ses mimiques alors que Lucifer lui passait devant en récupérant les clés de la merveille qui lui servait de voiture, Kala reprit le trajet vers l’ascenseur privatif. Dans la cabine la brune tendis la main vers Lucifer.

- Pour vous faire pardonner de votre outrecuidance, je conduis.

Parce que bon se montrer en l’absence de tenue était quand même une attitude non acceptable.

- Et je vous fais un résumé de l’affaire en conduisant….

Rien qu’a l’idée de conduire le bolide noir, un sourire éclaira son visage ses pommettes rosirent et d’adorables fossettes s’installèrent sur ses joues
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MessageSujet: Re: Ain't no Rest for the Wicked    Ain't no Rest for the Wicked  EmptyMer 16 Jan - 16:34



Ain't no Rest for the Wicked feat. Kala Avasti


Pendant qu’il s’était habillé, elle lui avait répondu, avouant que le problème n’était pas tant la tenue d’Adam qu’il avait arborée devant elle, mais le contexte de cette dernière. Était-elle en train de dire à demi-mot que la vue lui avait plu ? Sans aucun doute. De toute manière à qui se corps d’Apollon, parfait sous tous les angles pouvait déplaire ? Lucifer se dit alors que les circonstances n’étaient pas un argument valable, il se décida donc de ne pas répondre aux dires de sa collègue. D’ailleurs il ne releva même pas la seconde réflexion qu’elle lui lança, une lavallière… et puis quoi encore.

Le diable savait parfaitement se vêtir pour les occasions et ça n’en était pas une pour porter ce genre de chose. Si elle voulait vraiment voir le patron du Lux porter une lavallière, ça serait plutôt autour d’ un dîner aux chandelles dans un restaurant chic de Los Angeles.

En attendant, la petite hispanique avait du caractère et ça plaisait de plus en plus à l’ex-seigneur de l’enfer. Plus le temps passait et plus sa collègue le faisait craquer. Pourtant entouré des plus belles femmes de la ville, ayant une vie sexuelle des plus osée et décomplexée, Lucier se sentait néanmoins de plus en plus attiré par la jolie brune qui, elle, savait lui tenir tête. Elle jouait toujours la carte de l’honnêteté et savait comment le prendre … enfin comment être avec lui. En résumé elle commençait à le connaître même si elle ne semblait pas croire tout ce qu’il lui disait sur lui, sa vie, son passé. Pour Lucifer c’était que pure vérité, pour bien des gens, Kala y compris, c’était des calomnies venant du cerveau d’un extraverti en quête de reconnaissance pour nourrir son ego, ce qui était qu’à moitié faux en faite.

Maline, dans l’ascenseur elle tendit la main, lui disant que pour se faire pardonner elle conduirait son bolide ajoutant par la suite qu’elle lui ferait un résumé de l’affaire durant le trajet. Lucifer sortit les clés de sa poche et les posa dans la main de sa collègue. Il n’était pas du genre à laisser le volant de sa voiture à n’importe qui, à vrai dire à personne, mais Kala était une conductrice de talent, un pilote dans son genre, l’ayant vu déjà derrière un volant il n’avait aucune inquiétude, elle saurait très bien s’occuper de son engin.

Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent sur le parking souterrain. Lucifer marcha d’un pas pressé vers sa voiture, laissant presque Kala derrière lui, puis s’installa dedans lançant un regard à sa collègue qui faisait de même.

Très bien, mais ne traîner pas trop sur la route, nous sommes déjà en retard, alors vous me ferez le plaisir d’appuyer sur le champignon.

Voilà sa façon de se faire pardonner. Ce n’était pas juste lui laisser le volant mais lui laisser carte blanche pour utiliser la puissance mécanique de sa corvette biplace afin qu’elle se fasse plaisir, elle qui semblait aimer les gros moteurs. En lui disant ça il lui montrait en plus toute sa confiance dans ses talents de conductrice et puis un peu de vitesse n’était pas négligeable, lui qu’il les avait mit en retard de façon délibérée … ou pas.

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MessageSujet: Re: Ain't no Rest for the Wicked    Ain't no Rest for the Wicked  Empty

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