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 Un vert après l'autre.

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MessageSujet: Un vert après l'autre.   Un vert après l'autre. EmptyVen 12 Oct - 14:08

Un vert après l'autre.  



« T'as pas intérêt de tout faire foirer » que je répète en me plantant devant le miroir de ma salle de bain. « T'as bien entendu ce que Carol a dit. Dernière chance, sinon c'est la porte. Tu mets un costume. Tu présentes bien, tu salues les gens, tu fermes ta grande gueule et tu parles uniquement quand on te demande de le faire. Pas de zèle. Pas de blague. Pas de commentaire. Sois professionnel, Hal. Pro-fe-ssionnel. »


Une heure plus tard.


« Regarde le lui, il a le crane tellement luisant que je suis sûr que ça ferait un bruit de carreau humide qu'on frotte si on y passait l'index. »

Carol fait les gros yeux, ajuste un coup de coude entre mes côtes pour que je la boucle et offre son sourire le plus faux cul à l'intéressé. Il est général dans l'armée de l'air, section des projets secrets. Son uniforme penche d'un côté sous le poids d'une plaquette de médailles et de distinctions. Un grand nom du milieu que je devrais connaître en tant qu'ancien pilote mais qui pourtant m'échappe totalement. J'ai jamais été doué pour les noms de toute manière. Appelons le général Crane d'Obus.
Crane d'Obus, il est cerné d'une armée d'autre types. Au concours de costard hors de prix, je suis bon dernier d'ailleurs. Les miens est un foutu costume de pingouin bon marché. Eux ? Je reconnais des poinçons aux manches et des sceaux sur les chaussures. C'est le festival du bourgeois plein aux as ici.

« Non mais sérieusement, je vois notre reflet. J'peux même te dire sans te regarder que t'as fait péter le décolleté plongeant, ce qui m'amène à la conclusion que ce projet est vital. »

« Hal... tais-toi. »

Je me tais. Trois secondes environ.

« Y aura des petits fours et du champagne ? »

Nouveau coup de coude. Et elle vient même écraser la pointe de talon sur mon gros orteil en voyant que j'ouvre à nouveau le bec pour commenter l'arrivée d'un nouveau petit comité. Petit mais important. Une batterie d'assistants, de garde du corps et dieu sait quoi encore cerne un grand gaillard blondinet. Lui je connais son nom. Oliver Queen. Suffit d'avoir ouvert un magasine People pour le connaître. Lui, Luthor et Wayne s'affichent partout.

« Là, je dois aller faire mon laïus. Tu restes ici et... tu te tais, Hal. »

« Me parle pas comme si j'étais un gamin irresponsable tu veux. »

J'ai la judicieuse idée de faire un pas de côté pour esquiver un nouveau coup de coude. Elle fend la foule sans oublier de me jeter un regard noir, et elle rejoint Queen, précédée de Crane d'Obus. Ils causent, ils causent. Je m'ennuie, je m'ennuie.
Quelques discours se font entendre. On est heureux de machin truc. C'est une fierté de bidule. Notre industrie est ravie de. Blablabla faites péter les champagne et regardons décoller ces zincs une bonne fois pour toute, ouais.

Les palabres s'achèvent enfin. Toujours pas de champagne. Pas de petits fours non plus. Je suis le groupe, en silence, jusqu'à la salle de contrôle dans le bunker en bord de piste afin que personne ne loupe rien du show. C'est à ce moment précis que Carol revient. Crane d'Obus sur les talons, deux trois autres gars dont Queen.

« Je vous présente Hal Jordan qui est ici en qualité... d'expert. »

L'occasion pour Crane d'Obus de la ramener.

« Hal Jordan ? J'ai connu votre père. Et j'ai suivi vos... exploits. » Tout le monde sent l'ironie. Un regard de Carol m'invite à ne pas trop m'agacer. « Vos derniers vols d'essai tout particulièrement. Ce F-18... »

« Valait très cher mais n'était qu'à l'état de prototype. » coupe Carol en espérant mettre un point final à cette discussion. Crane d'Obus a sûrement du entendre mes compliments sur sa calvitie un peu plus tôt.

« Je l'ai quand même fait passer sous un pont. Sans instruments viables et à une vitesse subsonique, le tout ayant permis de prélever des donner cruciale à l'aboutissement du projet VULTURE »

« C'était de l'inconscience. » Carol change de camps. Je roule les yeux. « Et par chance personne n'a été blessé. »

Crane d'Obus s'y remet.

« Mais le coût était... »

« Énorme oui. »

« Elles disent toutes ça. » lançais-je en me hasardant à donner un petit coup de coude complice à mon voisin de droite avant de me rappeler que le type est milliardaire, à la tête d'une firme qui finance ce genre de joue qu'on s'apprête à voir décoller et que j'ai peut-être encore une fois perdu une occasion de me taire mais...




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MessageSujet: Re: Un vert après l'autre.   Un vert après l'autre. EmptyVen 12 Oct - 18:01

"Le Spectre Mk1" : futur fleuron de l'aviation américaine, fruit d'une ambitieuse  joint-venture entre Ferris Aircraft et Queen Industries. Ferris avait travaillé sur l'avion en lui même (et notamment tout ce qui touche à la propulsion et au blindage) et Queen Industries l'avait équipé  en matière d'armement et de technologie.  

L'attaque extra-terrestre de l'an dernier a dû affoler quelque peu les chefs d'état-major. D'où la nécessite de développer des armes capables de tenir tête à nos amis les petits hommes verts. Et pourquoi pas, accessoirement, à aller bombarder quelques dictateurs du moyen-orient...

Je ne suis pas la dernière des andouilles : vu le prix que ces joujous ont coûté il faudra bien les rentabiliser à un moment. Et comme il est peu probable que des OVNI débarquent tous les quatre matins pour venir semer la mort et la désolation sur notre belle planète... Certes, si on s'en tient à ce qui est sur le papier, ils sont censés rester tranquillement dans un hangar si aucune menace extra-terrestre ne se profile à l'horizon. Soyons honnête personne de sensé ne laissera de tels engin sous une bâche pour ne pas qu'ils prennent la poussière : ce serait du gâchis.

Mais bon... Ces projets rapportent de l'argent et Queen Industries a besoin de faire du chiffre d'affaire. Le secteur armement n'est pas mon favori, mais tant que je n'ai rien de mieux à proposer aux actionnaires, je ne peux pas me payer le luxe de refuser une occasion pareille. Sur le papier la cause est noble, on va dire que ça suffira pour le moment...

Carol Ferris vient à notre rencontre, mais avant même que je puisse en placer une, le général crâne d'oeuf l'assomme d'un flot de parole. Pour draguer on dirait que c'est loupé.

Oh ça va ne me regardez pas comme ça, je plaisante... Mais il faut bien reconnaître qu'elle est charmante. Malgré l'infini respect que j'ai pour le visionnaire qu'était son père, il faut bien reconnaître que je vais avec beaucoup plus d’entrain à ce genre de rendez-vous (chiant comme la pluie, soit dit en passant) quand je sais que je vais devoir parler affaire avec une bombe atomique de ce calibre plutôt qu'avec un quinquagénaire grisonnant.

Autre attraction de la soirée dans un tout autre domaine, le fameux Hal Jordan... J'ai lu tout son dossier. D'abord par obligation, mais ensuite avec le plus grand intérêt. En voyant ses "exploits", je n'ai pas pu me décider sur l'opinion que j'ai de lui. Soit ce mec est un pur génie soit c'est un fou inconscient.

Il me plait.

Alors évidemment, quand ce cher général note la présence du pilote casse-cou, il s'en donne à coeur joie... À croire que crâne d'oeuf a préparé toute une liste de remontrance à adresser à Jordan en plus de son discours. Le pauvre gars se fait charger comme jamais et pourtant il ne se démonte pas et s'autorise même une pointe d'insolence.

Il me plait VRAIMENT.

Alors quand il sort l'ultime réplique du beauf de base parmi tous ces connards coincés du cul, l'occasion est trop belle pour que je ne saisisse pas la perche qu'il me tend.

- Si je me fie à ce que j'ai vu dans votre dossier, je reconnais qu'il en faut une sacrée paire dans le pantalon pour se permettre ce genre d'exploit. Je suis agréablement surpris de voir qu'il y a encore des types avec un peu de cran dans le domaine de l'aviation militaire... Jusque là, on m'avait surtout donné des raisons de penser qu'on y trouvait surtout des gratte-papier planqués dans des bureaux qui cherchent à compenser quelque chose en s'épinglant dix tonnes de ferraille sur le torse. Venez donc avec moi Jordan, j'ai peut-être un boulot à vous proposer...

Ce qui est beau quand on est essentiel à un projet,  et qu'on a déjà une réputation de branleur insolent, c'est qu'on peut s'autoriser ce genre de petite pique pas du tout subtile. Bon ça me vaudra sûrement une bonne remontrance de la part du conseil d'administration (et accessoirement le regard le plus noir de Carol Ferris) mais l'occasion de rabattre le caquet de cet abruti de gradé était trop belle. Il m'avait bien pris le chou depuis le début avec son léchage de botte incessant, je lui devais bien ça.

Le prétexte du boulot est complètement bidon, mais ça me donne un bon prétexte pour aller discuter ailleurs avec Jordan pendant que Ferris essaiera tant bien que mal de recoller les petits morceaux de l'orgueil brisé de ce pauvre général.

- Bon maintenant que nous nous sommes éloignés de tous ces vieux crabes faux-culs, parlons franchement Hal... Qu'est ce qu'une femme comme Carol Ferris peut bien trouver à un vaurien comme vous ?

Je plaisante clairement histoire de le taquiner un peu : mais je gage qu'il comprend tout à fait ce genre d'humour au vu de sa performance de tout à l'heure. Néanmoins ma question demeure sincère... J'ai bien vu la façon dont ils se regardent tous les deux. Et même si Ferris semble clairement vouloir le trucider quand il joue à l'imbécile, il y a aussi dans ses yeux une sorte de tendresse que je reconnais bien. Un couple peu orthodoxe certes, mais je me trompe rarement sur ce genre de chose : il y a quelque chose entre elle et Jordan et quelque chose me dit que ce n'est pas d'hier...

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MessageSujet: Re: Un vert après l'autre.   Un vert après l'autre. EmptyVen 12 Oct - 21:13

Un vert après l'autre.  



Y a ce petit silence gênant qui suit ma blague. Crane d'Obus a l'air se tait parce qu'il a l'air de craindre une réaction de Diva du milliardaire. Carol me fait les gros yeux pour me faire comprendre que ce n'est absolument pas le genre de commentaire qu'on doit se permettre dans une situation pareille, et moi je comprends que j'ai été trop loin dans l'irrévérence. L'histoire de ma vie...
Et Queen balaye tout ça avec classe, nonchalance, un soupçon de dédain. Mon héros. La preuve qu'on peut porter la barbichette et planter de la punchline de l'espace.

Là, y a un nouveau silence. Carol a l'air sur le point d'exploser. CoastcityBG77 va pas faire de vieux os s'il reste dans les parages. Et puis, voilà qu'au terme de cette tirade qui remet le Général Crane d'Obus à sa place, Oliver Queen himself m'invite à aller discuter en privé. Le général reste silencieux. Carol passe d'une colère bien contenue à une frousse moins bien camouflée. Une discussion en privé entre Hal Jordan et un milliardaire qui pourrait ou non signer un contrat juteux que Ferris Aircraft cherche à sceller depuis un bon bout de temps maintenant. Qu'est-ce qui pourrait mal se passer hein ?

Je me contente de lui offrir un petit sourire rassurant qui... ne la rassure pas du tout. Et quoi ? Tout le monde est persuadé que je suis systématiquement prêt à faire une bourde cataclysmique ? Ok j'ai tendance à aller parfois un peu loin, mais c'est pas comme si je ne savais pas me tenir un minimum.

La preuve, j'attends d'être à bonne distance pour glisser quelques mots au playboy plein aux as.

« Et ben... je m'y connais un peu en tacle verbal sur officier un peu trop pompeux mais là... c'est un Ippon. »

J'imagine que le fait d'avoir son chéquier doit aider à pouvoir se permettre ce genre de chose. Mais il se trouve que ce type est au plus au haut dans mon estime. Ce qui est rarement le cas concernant les gens pétés de thunes.
Bref, bien à l'écart, je tends une oreille attentive au grand blond. Je m'attends à un peu de sérieux de sa part. À un avis franc venant d'un casse cou concernant l'appareil qui se prépare sur le piste mais non. Non j'ai le droit à une question personnelle qui m'étonne. Une partie de moi suppose qu'il essaye de tâter le terrain pour vérifier s'il a ses chances avec Carol. Je devrais être jaloux, mais ses manières et sa simplicité font que malgré cette idée, j'arrive uniquement à le trouver... cool.

« Disons que j'ai des compétences particulières qu'elle a l'air d'apprécier. »

Beauf un jour, beauf toujours. Mais je me rappelle que je dois bien me tenir. Alors le sourire stupide que j'affiche disparaît rapidement pour une moue plus sérieuse. Je lance un regard vers l'intéressé. La question, je me pose moi-même régulièrement. Elle s'est toujours démenée pour moi, même quand je faisais les pires écarts qui soient. Elle m'a couvert avec cette histoire d'armée. Elle m'a trouvé un job quand je me suis fait viré. Elle m'a redonné des chances, encore et encore et... et elle continue à le faire.

« Plus sérieusement... j'en ai aucune idée. Je me dis qu'on se connait depuis trop longtemps pour qu'elle arrive à voir le Vaurien comme vous dites. »
Et qu'elle voit toujours le gamin dévasté d'avoir vu son père partir en fumé dans un crash sur cette même piste que le grand hublot horizontal du bunker permettait d'observer.

« Vous êtes quelqu'un d'étrange. »

Que je finis par claquer, comme ça. Quitte à causer hein...

« On en a croisé beaucoup, des gens pleins aux as. En règle générale, ils ont toujours tendance à écouter des gens comme le Général Crane d'Obus que vous avez envoyé sur les roses. Par habitude je sais que les gens comme moi sont des épines dans le pied des gens comme vous. C'est... le fossé qui sépare ceux qui ont de l'argent et du pouvoir et ceux qui n'en ont pas tant que ça et qui doivent agir. »

Je le désigne d'un léger signe de la tête.

« Fossé qui n'a pas l'air d'exister entre nous puisque vous êtes ici avec moi et non avec... ces crabes faux cul. » Pour reprendre ses paroles.

Et voilà qu'on vient nous appeler pour assister à ce fameux vol. Tout le monde s'agglutine devant le hublot, tandis que le personne de Ferris Aircraft surveille surtout les moniteurs qui garnissent des pans de murs complets. Les profanes regarderont par le hublot, mais le vrai test se déroule là, sur les dizaines d'écrans qui s'étendent. C'est donc par là que j'entraîne Oliver, qu'il puisse constater les données plutôt que la beauté du décollage de l'appareil.

« Saphir à Spectre, piste dégagée. »

Carol est dans son monde. Concentrée sur l'écran, à pianoter à tout va. La femme d'affaire vient de laisser place à l'accro des cieux. Je me contente de croiser les bras et d'observer à mon tour, en silence. Ou presque.

« Le champagne aurait vraiment pas été de trop. Et des toast. La dernière fois qu'on a reçu du beau monde y avait des petits feuilletés au foie gras. Un régal. »

Oliver, Carol, ou n'importe qui d'autre, j'ai juste envie de parler de tout et de rien. Je suis ce genre de gars, moi, qui bouche les silences. Mais je le fais avec moins de panache qu'un des gorilles de l'accueil qui fait irruption dans la salle.

« Mademoiselle Ferris. Deux fourgonnettes de livraison ce sont garées derrière, dans l'espace réservé. Mais leurs bons de livraison ne correspondent à rien, qu'est-ce qu'on doit faire. »

Carol a clairement autre chose à gérer, à l'évidence. Quand elle est comme ça, mieux vaut ne pas la couper à moins d'avoir une bonne raison. Des livreurs... c'est pas une bonne raison. Elle se contente d'un mouvement de la main, comme si elle chassait une mouche. Des livreurs, c'est pas dangereux si ?

J'aurais du y penser...

Mais mon esprit glisse sur une autre info.

« Hey, les courbes des constantes de Jeff sont curieuses non ? Son pouls est rapide c'est pas normal... »

« Le stress avant une démonstration » qu'il me dit, Crane d'Oeuf, venu nous rejoindre.

« Plus de 500h de vol, un décollage même avec un prototype comme ça, c'est pas stressant à ce point. Carol y a quelque chose qui cloche. »

Elle lâche ses écrans, visiblement en pétard, pour pivoter sur sa chaise et se contente de me faire signe d'approcher d'un signe de l'index. Comme pour un secret. Sauf que quand je fais l'erreur de me pencher, c'est ma cravate qu'elle attrape, la saloperie, pour me fixer comme si elle était un foutu lascar du Bronx.

« Est-ce que t'es en train de me dire d'arrêter un vol d'essai parce qu'un pilote est juste un peu nerveux ? Hm et il faudrait le remplacer je suppose ? Laisse moi deviner... par toi ? Tu rêves, Harold. »

Je me redresse en récupérant ma cravate avec un air un peu gêné, jetant un petit regard vers Oliver.

« Ouais... c'est tellement ridicule que même à moi ça me fait bizarre d'entendre mon prénom complet. J'te remercie beaucoup de cet égard Caroline. »

Trop tard. Elle a son casque sur les oreilles, l'esprit focus sur les écrans et... définitivement y a un truc qui va pas. Jeff, le pilote, est un mec doué. Un as des as. Or les caméras nous montre qu'il semble assez peu à l'aise à l'intérieur du jet. Comme s'il n'avait jamais foutu les pieds dans le simulateur de cet engin. Il rame même à trouver où se brancher à l'ordinateur de bord. Si j'étais parano, j'en viendrais presque à dire que ce n'est pas Jeff, qui vient de poser son cul dans ce jet.

« Y a vraiment un truc qui cloche... »




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MessageSujet: Re: Un vert après l'autre.   Un vert après l'autre. EmptySam 13 Oct - 21:56

Bon d'accord les performances au lit je peux comprendre... Mais ce n'est pas le genre de Carol Ferris de s'en tenir à ça : il y a forcément autre chose. J'imagine que Jordan tourne un peu autour du pot, et je ne peux pas lui en vouloir : ma question était impromptue.

Et puis finalement, je commence à entrevoir un début d'explication : il semble que les deux amoureux se connaissent de longue date... Sûrement bien avant que Jordan ne devienne le pilote casse-cou et grande gueule qu'il est aujourd'hui. Elle voit en lui un autre homme, peut-être ce qu'il est réellement au delà des apparences de branleur insolent qu'il se donne. C'est quelque chose que je comprends bien... Au quotidien nous portons tous un masque et c'est mon cas aussi. Green Arrow est un masque, Oliver Queen le playboy en est un autre... J'imagine qu'il en va de même pour Jordan.

Je continue à l'écouter, à me donner ses impressions sur moi, et sur les bidasses tout autour de nous. Dans une soirée comme celle-ci où le franc-parler est aux abonnés absent c'est assez agréable d'entendre un mec parler franchement... Quitte à me faire traiter d'original. Mais à vrai dire ça me plait bien. Étrange je le suis, et à un point qu'il ne soupçonne même pas... Et puis de sa part, c'est plus un compliment qu'autre chose semble t-il.

- Parce que je déteste les fossés Monsieur Jordan. Pour moi ils n'ont pas lieu d'être. Si la vie m'a bien appris une chose, c'est que nous ne valons pas mieux qu'un autre en fonction du niveau de remplissage de notre portefeuille. Une fois livrés à nous même, il n'y a que ce qu'on a dans les tripes qui comptent. Le courage d'agir, de penser et de parler sont les seules choses que je prend en compte pour me faire un avis sur une personne : le reste peut aller se faire foutre.

Je suis interrompu dans mon petit laïus par un pékin qui nous invite à venir assister à la fameuse démonstration. Ça ne m'enchante pas spécialement mais soit : allons voir voler l'engin de mort. Je ferai un air intéressé aussi convaincant que possible, applaudirai un coup et ,qui sait, je m'autoriserai peut-être même un peu de congratulation factice. Comme ça tout le monde sera content... Et puis plus vite on en aura fini avec ces conneries, plus vite je pourrai aller me vider une mousseuse dans le bar le plus miteux de la ville. Avec un peu de chance j'y croiserai enfin des gens à peu près normaux.

Arrivé sur place les militaires sont tendus comme jamais. Jordan nous sort des blagounettes de son cru et Carol sert les fesses en espérant que l'affaire se termine bien. Pour le moment tout baigne : rien d'anormal à l'horizon.

Et puis petit à petit, plusieurs choses commencent à me titiller. Cette histoire bizarre de livreur, les remarques de Jordan que personne n'a l'air de prendre au sérieux malgré leur pertinence...

Carol hausse le ton rapidement, visiblement fatiguée par le comportement de son expert. D'accord Jordan a cabotiné toute la soirée et il serait raisonnable de penser qu'il l'a mauvaise de ne pas avoir été choisi pour le vol d'essai... Mais personnellement je n'y crois pas. À aucun moment il n'a fait de scène à ce sujet, et du peu que j'ai discuté avec lui ce n'est pas le profil type du mec hyper orgueilleux. Ses inquiétudes sont sincères et je commence à les partager...

Sans prévenir, j'attrape le micro et écrase un bouton : on est en train de se faire avoir comme des foutus débutant.

- Arrêtez tout ! Il y a quelque chose qui ne va pas ! Aller me chercher ce foutu pilote et annulez la procé...

Pas le temps de finir. Toute la tension qu'a accumulée Carol semble exploser tout d'un coup. Et la colère de cette fille est terrible... Je commence à comprendre le calvaire que doit vivre Jordan au quotidien.

- À quoi vous jouez Queen ?! Vous vous êtes allié avec Jordan pour faire capoter ce vol d'essai ou est-ce que sa stupidité est devenue contagieuse ! Quoique vous ai promis Hal en récompense, je vous le dit de suite : cet abruti est fauché ! Je vous préviens tous les deux, si on perd ce projet je fais un double meurtre !


Et bien elle ne mâche pas ses mots... Bon il faut avouer qu'à la base on l'a un peu cherché. Cependant ils se voilent tous clairement la face quant à la situation.

- Carol, je n'ai aucun intérêt à saboter ce vol d'essai. Pas plus que Jordan d'ailleurs. Sa carrière et mon argent sont en jeu là, on ne rigole plus. Aussi arrogante ou immature que puissent vous paraître notre attitude, je pense qu'il nous reste quand même assez de jugeote pour...

FWOOOOOOOOOO

Un bruit soudain se fait entendre...  Le son puissant de deux réacteur ultra-performants qui démarrent brusquement et sans aucune autorisation. Le Spectre Mk1 vient de quitter la piste, et le décollage complètement bordélique et brouillon auquel nous assistons finit de prouver que le type dans le cockpit n'a rien d'un pilote professionnel. Des coups de feu et des cris se font entendre à quelques mètres de l'endroit où nous nous trouvons... Et ils se rapprochent de plus en plus. La suite se devine sans peine.

S'il y a un truc que je déteste encore plus que d'avoir tort, c'est d'avoir raison. Enfin en l’occurrence, c'est Jordan qui avait raison. Dans quelques minutes ça va chauffer pour nos matricules...

Ceci dit il n'est pas trop tard pour agir. Pour l'avion c'est clairement foutu, je ne m'appelle pas Superman : pour le moment il est perdu. Mais je peux peut-être gérer les terroristes qui vont nous tomber sur le dos.

- Jordan, guidez le général et Mlle Denvers vers l'issue de secours ouest, et j'ai bien dit OUEST. Je vais aider le reste de l'assemblée à évacuer...

L'assemblée ne risque pas grand chose. Ce qu'il veulent c'est nous : Denvers, le général et moi même. Et peut-être bien Jordan vu ses connaissances en pilotage. Il est vital que j'arrête ses types pour sauver nos peau et accessoirement, savoir où ils ont emmenés l'avion...

Après un rapide crochet par les toilettes, Oliver Queen cède sa place à Green Arrow tandis que je file à la rencontre des terroristes. J'ignore tout de leur nombre, de leur équipement et je n'ai qu'une vague idée de l'endroit précis où ils vont me tomber dess...

- Qu'est ce que c'est que ça ?! Tuez moi ce clown !


Ah et bien dans le couloir est visiblement... Le chef parle Anglais avec un accent à couper au couteau : même s'il essaye de le cacher il n'est pas d'ici. Mais ce qui attire le plus mon attention c'est leurs pétoires : des Fusils à énergie lexcorp dernière génération. C'est encore bien trop cher et expérimental pour être commercialisé et même l'armée ne l'envisage pas comme arme de dotation avant 2030 : cette histoire sent de plus en plus mauvais.

Les réflexes reprennent rapidement le dessus, et je tire une flèche lacrymo qui les arrêtent aussitôt dans leur lancée. Si je veux affronter ces types, il me faut de l'espace : la salle de réception par exemple. Si je reste dans ces couloirs je vais finir en Kebab en moins de deux...

Hélàs la grande salle se révèle rapidement être une autre fausse bonne idée. À l'intérieur, deux mecha de combat "Lexcorp" m'attendent de pied ferme, équipés d'armes lourdes fonctionnant sur un principe similaire à celle des autres terroristes.

Si je récapitule : je suis donc seul, équipé d'une trentaine de flèches high-tech, pour faire face à une quinzaine de terroristes équipés de flingues du futur et deux mécha de combat ultra avancé potentiellement capables de faire du scoubidou avec mes cartilages.

Foutue journée de merde...

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MessageSujet: Re: Un vert après l'autre.   Un vert après l'autre. EmptySam 13 Oct - 23:07

Un vert après l'autre.  



C'qu'elle peut être bornée. C'est assez incroyable de noter que la seule personne qui a l'air de prêter attention à mes mises en garde est précisement celui qui, dans une situation normale ne le ferait pas. Le milliardaire qui n'y connait supposément rien et qu'on imagine logiquement être là pour profiter d'un spectacle offert par un bijou de technologie qu'il a fait financer. C'est le monde à l'envers. Et j'ai définitivement un sale pressentiment. Oliver qui intervient se fait toutefois envoyer sur les roses avec probablement plus de violence que moi. Je reste sans voix devant ce que je viens d'entendre. En règle générale, c'est après moi qu'elle gueule comme ça. Je commence à comprendre pourquoi les gens ont toujours l'air gênés quand ils assistent à nos scènes de ménage. C'est pas vraiment de la gêne. C'est de la compassion. La même compassion que j'ai pour Oliver qui fait face au Dragon.

Et puis, la tirade ne va pas jusqu'au bout. Je fixe les écrans avec des yeux un peu rond. Le décollage est une catastrophe. C'est un miracle que le jet n'ait pas finit par s'éclater dans les hangars. Par un hasard que je ne comprends pas, il a été jusqu'à dévier de sa trajectoire rectiligne alors même qu'il était encore sur la piste. Ce type n'est définitivement pas Jeff. Devant nous, les moniteurs se coupent un à un. Carol pianote, s'agace. Elle est pro jusqu'au bout et tente de récupérer la situation, en vain.

« On peut pas laisser cet avion s'en aller. »

Elle a raison. Mais cet avion est conçu pour ne pas être pisté. S'il est dénommé Spectre c'est parce qu'il peut aisément être considéré comme pratiquement invisible. Et terrifiant pour quiconque aurait à l'affronter.
J'attrape la brune par la taille pour la forcer à se lever de sa chaise, éviter la tornade de coup de coude qui partent dans tous les sens. Hors de question qu'elle laisse ce fiasco avoir lieux sans réagir. Je la comprends. Mais des coups de feu retentissent. Et voilà qu'une vibration et une chaleur étrange émane de mon torse. L'anneau.

Sans vraiment réfléchir, j'entraîne Carol vers la sortie indiquée par Oliver, persuadé que ce dernier allait nous suivre. Le temps de faire quelques pas et il a déjà disparu. Un pote pilote m'avait raconté la même chose lors d'un gala de charité à Gotham avec le fils Wayne maintenant que j'y pense. Les milliardaires sont définitivement doués pour disparaître...
Je m'arrête en cours de route et je pars finalement dans l'autre sens. En fond, les tirs redoublent d'intensité, il y a du grabuge et Carol me hurle dessus. Ne fais rien de stupide qu'elle dit.

Je me dirige à toute allure dans la direction des tirs tout en glissant l'anneau à mon doigt. Les alentours s'illumine d'une puissante lueur émeraude qui irradie le long couloir plongé dans le gaz lacrymogène qui s'y étend. Derrière la fumée, des bruits de lutte. C'est une planant à quelques dizaine de mètre du sol que je traverse le couloir, expédiant quelques crochets aux deux idiots qui toussotaient dans le gaz, avant de faire voler la double porte menant vers le grand espace en éclat.

«  C'est Jooooohnny... »

j'espère que les terroristes ont une culture cinématographique suffisante pour connaître Shining. Et là, drôle de surprise. Un autre type, en verre se tient là, aux prises avec les agresseurs armés jusqu'aux dents et deux foutus exosquelettes de combat tout droit sortis du fantasme d'un fan de Warhammer 40 000. Oh wait...

«  Wow... Robin des bois contre des foutus Mechas... c'est mieux que le Comicon de Reno ici ! »

Quoique ça manque de nanas... M'enfin on peut pas tout avoir. Mon arrivée fait lentement pivoter l'un des monstres d'acier dans ma direction, lequel braque vers moi deux armes automatiques. Des armes Gauss ?!

«  Qu'est-ce qui est vert, et qui devient rouge quand on appuie sur un bouton. »

Je me contente de répondre à la blague en envoyant le poing dans le vide dans un crochet qui aurait pu paraître particulièrement stupide si un gigantesque poings couleur émeraude ne s'était pas matérialisé dans l'élan, envoyant valser la type et son exosquelette à quelques mètres de là dans un fracas de métal, arrachant quelques brique et brisant à peu près tous les objets présents sur son sillage. J'espère que Carol est réglo avec son assurance parce qu'ils vont devoir cracher au bassinet...

« Alors on va commencer par mettre les choses au clair. Si quelqu'un ici doit faire de mauvaises blagues... c'est moi et uniquement moi, ok ? » 

Riposte oblige, les rafales des fusils derniers cris sont pour moi. Je m'abrite derrière un bouclier rond, nouvellement matérialisé sur lequel les projectiles éclatent. Les impacts sont toutefois assez puissant pour me faire glisser en arrière sur quelques dizaines de centimètres. Je connais pas sa calibre, mais ça dépote. Forcés de recharger, les sbires m'offrent le luxe d'une contre attaque rapide. J'envoie le bouclier comme un freesbee qui en percute plusieurs avant que je ne récupère ma protection en volant sur plusieurs mètres, m’arrêtant non loin de l'autre type en verre que j'abrite derrière mon égide de volonté tout en commentant mon mouvement.

« J'ai vu le truc du bouclier dans un très mauvais film de Super Héros. Capitaine Oncle Sam ou un truc dans le genre. »

Pas le moment de faire des blagues ? Possible. Je me reprends un semblant de sérieux, pour une question plus pragmatique :

« Je me charge des Space Marines, je te laisse les fous de la gâchettes ? »




[/quote]
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MessageSujet: Re: Un vert après l'autre.   Un vert après l'autre. EmptyDim 14 Oct - 15:56

Combien de fois ai-je vécu ce moment ? Cet instant précis où je me dis que, ça y est, c'est fini. Que je suis tombé sur un truc beaucoup plus gros que moi et que ce sera certainement ma dernière connerie avant de passer l'arme gauche.

Et comme à chaque fois, je me trompe. Sorti de nul part, une sorte de miracle me sauve la mise, comme si une sorte de bonne étoile au dessus de ma tête me préservait d'une mort brutale et stupide.

Le miracle du jour est vert... Aussi vert que moi semble t-il. Mais c'est bien le seul et unique point commun parce que pour le reste, il ne boxe carrément dans la même cour apparemment. Il vole, il balance des rayons d'énergie... Non mieux que ça ! Il matérialise des objets avec cette énergie ! Bon sang... Ce type a au moins la carrure pour être dans la ligue de justice ! je suis même étonné qu'il n'en fasse pas déjà parti d'ailleurs.

Une référence à Warhammer 40 000 plus tard, je m’aperçois que mon sauveur est apparemment venu là pour m'épauler. Et ce n'est vraiment pas de refus.

- Entendu : tu prends les boîtes de conserves et moi je m'occupe de la garde impériale.

Et oui j'ai été jeune moi aussi... Et quand tes parents sont la deuxième ou troisième fortune mondiale, autant dire que collectionner des saloperies en plastique hors de prix ne pose absolument aucun problème. Et puis j'ai eu 16 ans et j'ai commencé à m'intéresser davantage à la picole, aux filles et au voitures de sport...

Enfin bref pour le moment je dois arrêter ces types : débarrassé des deux mécha ma tâche devient un peu moins compliquée, mais pas plus facile pour autant. Leurs armes transpercent le bois comme du beurre et mes possibilités d'abri sont plus que limitées.

Pour avancer un peu, je créé un obstacle artificiel en projetant devant moi une de mes flèches anti-émeute : la mousse expansive contenue dans le projectile se solidifie en quelques secondes et je dispose d'une nouvelle couverture. Elle ne tiendra pas éternellement mais ce sera suffisant.

À la seconde où je dispose d'une fenêtre de tir j'en profite pour tirer une cryo-flèche sur l'arme de l'un des terroristes. Le fusil est congelé en un rien de temps et devient ainsi inutile : un de moins. Heureusement que Luthor n'a pas encore pensé à les isoler contre les températures extrêmes...

- Faîtes attention les gars ! Les flèches de Robin des bois valent nos flingues niveau technologie !

Ils s'affolent : c'est plutôt bon pour moi. Les premières erreurs bêtes ne vont pas tarder. Le côté embêtant de la chose c'est qu'ils commencent à me prendre au sérieux : leur tirs redoublent d'intensité et je commence à apercevoir des trous dans la mousse expansive : il est temps de filer !

Je glisse jusqu'au prochain abri en tirant une salve de flèches explosives faibles intensité : ça ne les blessera pas mais au moins ça les gêne. Maintenant il s'agit de repasser à l'assaut avant qu'ils ne reprennent leur attaque de plus belle. Il est temps de passer à la vitesse supérieure : je n'ai pas le temps de me débarrasser de ces types un par un.

Petite variante de la flèche Lacrymo, la flèche soporifique repend un subtil mélange de produits anesthésiants hautement concentrés capables de faire tomber tous ceux qui respirent ses émanations dans un sommeil profond. J'ai déjà testé sur moi un soir d'insomnie : efficacité garantie !

Encore une fois, ces andouilles ne voient rien venir et respirent à plein poumon le gaz, tombant comme des mouches. C'eut été beaucoup plus embêtant s'ils avaient eu des masques à gaz mais il semble que tout le budget soit apparemment passé dans les flingues : tant mieux pour nous.

Par la suite, je teste ensuite une petite nouveauté de mon cru. Ma flèche tranquillisante est une arme que j'utilise depuis mes débuts tant elle est utile, mais contre des larges groupes, j'en manquais rapidement... J'en ai donc créé une variante un peu plus efficace. J'expédie mon trait en plein dans le sol, à quelque mètre de mes assaillants... Ce qui bien sûr déclenche leur hilarité.

- Ah ah, apprends à viser abruti.

Malheureusement, les quelques secondes qu'il aurait eu pour se mettre à l'abri viennent d'être gaspillée. Un dispositif se déclenche et libère une myriade de petites aiguilles tranquillisante qui viennent se planter sur tout ce qu'elles trouvent dans un rayon de cinq mètre. Les trois-quarts du groupe est désormais hors-combat.

Ce qui reste de terroristes commence à sérieusement flipper : il faut dire qu'au delà de sa fonctionnalité première, l'effet psychologique de ma nouvelle flèche est indéniable.

- On se casse les gars ! On va se faire chopper sinon !

Ils se dirigent vers la première issue, mais une flèche explosive bien placée à tôt fait de leur barrer la route : gravats et décombres recouvrent désormais la porte et mes clients commencent à se disperser de façon désordonné. Désormais ce n'est qu'une simple séance de tir au but sur cible mouvante.

Pour un tel exercice, des flèches normales suffisent largement. Dans les jambes, dans les bras : tout ce qui peut gêner. J'assomme les derniers avant de jeter un oeil à mon partenaire qui semble lui aussi s'en sortir plutôt bien :il a déjà envoyé un mecha à la ferraille mais le deuxième lui donne tout de même du fil à retordre : je peux peut-être lui filer un coup de main.

Dégainant ma plus belle flèche IEM, mon tir file droit vers l'énorme cible mouvante qu'il serait très difficile de rater à cette distance. Le robot tressaille et s'arrête dans un ultime soubresaut : pour moi la victoire est déjà acquise.
Malheureusement j'ai peut-être été un peu trop vite en besogne...

- Réinitialisation des systèmes en cours. Élimination des cibles hostiles à proximité pendant procédure de redémarrage.

Deux missiles décollent, apparemment thermo-guidés, vers tout ce que le mecha identifie comme une menace. Mon vieux Oliver, tu as encore raté une bonne occasion de te mêler de tes affaires...

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MessageSujet: Re: Un vert après l'autre.   Un vert après l'autre. EmptyLun 15 Oct - 21:51

Un vert après l'autre.  



Je me demande définitivement qui est ce type. Mais je suis certain qu'il est dans mon camps. Va savoir. Sûrement cette mention de la garde Impériale qui me laisse de suite tilter sur le fait que ce gars est forcément un bon. Je peux donc m'empresser de foncer vers les monstres d'acier qui seront ma priorité. L'un d'eux est toujours occupé à se relever, j'ai tout le loisir de sévèrement malmener l'autre. Les rayons d'énergie le mettent à mal mais sans pour autant pouvoir le vaincre. J'ai la désagréable impression que ce genre de bêtes mécaniques sont conçus pour lutter contre des cibles clairement inhumaine. Superman a fait des émules, à l'évidence. Ma vitesse est encore un avantage toutefois.
Je profite de me trouver dans le dos du robot pour lancer un bref scanner à l'aide de l'anneau. Alliage kryptonien, fibre ultra résistante. La technologie utilisée est un mixte du meilleur de la technologie humaine qui s'associe ici à merveille avec une utilisation brute de résidus aliens. Ces engins doivent valoir une véritable fortune.

Un curieux gâchis de moyen, à bien y réfléchir. Mais qu'importe. Ces choses devaient être mises hors d'état.

Et à défaut de pouvoir réellement endommager la carapace blindée de ces foutus Goliaths mécanisés, je m'attarde à m'en prendre au pilote. Des chocs répétés et violent pour les secouer. Des pièges grossiers pour amener les monstres d'acier à chuter à glisser. Il me faut plusieurs minutes pour repérer un véritable point faible de ces tank bipèdes. Détruire les capteurs, et tout ce qui permet au pilote de voir et d'agir sans avoir à sortir du cocon sécuritaire me prend du temps, mais bientôt, l'homme est contraint d'ouvrir une partie du carter pour se diriger à l'oeil. Et avec une protection bien faible qui ne résiste pas aux pouvoirs de l'anneau cette fois.

Derrière une simple parois de plexiglas, ce maudit salopard finit bien vite par être mis hors d'état de nuire, l'armure dépourvue de pilote et sabotée de l'intérieur par quelques flash d'énergies vertes finit par s'écrouler sur le dos dans une série de bruit de torsion métallique et de grésillement électriques laissant clairement devenir l'étendue des dégâts.

Plus qu'un...
Et cette fois j'ai l'aide de l'archer vert qui a fait son office. Une flèche, une seule et voilà que notre adversaire s'éteint, tout simplement.

« Et dire que j'ai refusé l'option tir à l'arc parce que je pensais que les nanas allaient se foutre de ma tronche au lycée... »

Et puis non. Voilà que le robot désactivé nous montre une nouvelle facette de son odieuse création. Un mode automatisée conçu visiblement pour rester opérant malgré une mise hors circuit imprévue. Et pas n'importe laquelle. Des missiles à tête chercheuse, visiblement assez intelligente pour nous désigner tous les deux comme cibles.

« Sérieusement ? »

D'un geste, je matérialise simplement deux élastiques géants fixées par un harnais autour des deux projectiles ainsi qu'au mécha qui les avait lancé, le tout pour un retour à l'envoyeur assez ridicule et cartoonesque. L'explosion qui en résulte est par contre beaucoup moins amusante puisqu'elle souffle une grande partie du mur et envoi valdinguer l'engin et des tas de débris sur la piste qui elle aussi, nécessitera des réparations. Carol ne va vraiment pas être contente.

Frottant mes mains en revenant poser pied à terre en direction du Justicier, j'avise les alentours avec un air dubitatif. Tout est à refaire ici. Je ne sais pas si on peut réellement parler de travail propre dans ce cas précis. La menace est écartée au moins...
Du moins c'est ce que je crois.  

Derrière nous, le bruit du souffle du chasseur furtif se fait entendre à nouveau, suivis du bruit caractéristique du canon Vulcain qui arme l'appareil. Pour avoir vu quelques A-10 en action je le connais ce bruit et... ce modèle là réutilise la même technologie avec un emport de munition plus important, une cadence encore améliorée et des projectiles plus dévastateurs encore. Littéralement, il s'agit d'une Gatling Gun grand format, capable de tronçonner en deux un bâtiment comme celui dans lequel nous nous trouvons. Et ça... c'est le B A BA de l'armement de cette saloperie.
J'ai tout juste le temps de faire apparaître autour de nous un gigantesque coffre fort sur lequel la rafale haute vélocité vient se fracasser.

Quand j'ouvre la porte blindé du coffre qui se désagrège selon ma volonté, la porte derrière nous s'ouvre et voilà d'autres terroristes... accompagnés d'otages. Crane d'Obus, l'un des types venus avec Queen et Carol sont devant. Les cibles les plus importantes en guise de boucliers humains. Ces types savent ce qu'ils font. Et sans même s'en douter ils me mettent dans la pire situation qui soit.
La piire dans tous les cas de figure. Carol d'un côté. D'autres otages de l'autre. Et il y a toujours ce foutu Jet qui nous vol autour et qui ne tardera pas à tenter un second passage en rase motte pour nous truffer de plombs. Enfin... d'uranium appauvri, dans le cas précis.
Me voilà tendu comme un arc, clairement figé sur place, incapable de prendre une décision rationnelle rapidement.

Mon rôle de Lantern m'impose de privilégier le bien commun et de sauver le plus d'otages possibles. Mon instinct me dit que la source de danger la plus notable est cet avion. Enfin, moi, Hal Jordan, je n'ai qu'une envie c'est de tirer Carol de ce guêpier.
J'avale ma chique, glissant un regard vers l'archer vert. Et je tente un coup de bluff :

« Sauve-les. Mais Ferris est une priorité. Il n'y a qu'elle qui peut nous aider à abattre cet avion. »

Un beau mensonge oui. Moi, en tant qu'Hal Jordan, le pilote, je sais comment stopper cet engin. Sans jamais l'avoir piloté je connais ses capacités. Et dompter un bijou pareil c'est mon boulot.

« Je me charge d'occuper le jet. »

Dans un boom sonore marquant le franchissement instantanée de la vitesse du son je m'élève en traversant ce qui pouvait rester de toit, fin prêt à un face à face d'anthologie. Ou pas. Parce qu'il faut bien l'avouer, le sort de Carol en bas me terrifie. Et la peur ne fait pas bon ménage chez un Lanterne...



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MessageSujet: Re: Un vert après l'autre.   Un vert après l'autre. EmptyMer 17 Oct - 18:20

Résigné quant au triste sort qui m'attend, je récite intérieurement une dernière prière. C'est sans compter sur mon partenaire du jour, qui se révèle décidément plein de ressources : sortis de nulle part, deux sortes d'élastiques verts géants viennent intercepter les missiles et les envoie s'exploser contre le mur. Pas très subtil mais niveau dommage collatéraux on est plus à ça près de toute façon...

Je commence enfin à souffler, mais pas pour longtemps. Un bruit caractéristique d'avion à réaction commence à se faire entendre, se rapprochant de plus en plus... Il ne me faut pas longtemps pour comprendre que les terroristes ont appelé le pilote en renfort, très probablement dans l'espoir de gérer mon incroyable collègue. C'est complètement débile et ils auraient plutôt dû le laisser fuir avec l'avion, mais à la limite ça nous arrange.

Une rafale de gatling qui aurait du nous couper en deux est rapidement arrêtée par une sorte de coffre-fort géant que matérialise mon allié. Il a clairement l'air de taille pour lutter contre le jet, mais moi je risque de le ralentir plus qu'autre chose... Que faire ?

La question ne se pose pas longtemps. Sorti de nulle part, un nouveau groupe de terroristes débarque avec des otages : Carol, Crâne d'oeuf, quelques officiers... tout le petit groupe que Jordan était censé mettre en sécurité. Mais étrangement, Hal lui même ne se trouve pas parmi les personnes capturées : aurait-il fuit lâchement ?

Non ce n'est pas son genre. C'est une vraie tête brûlée, et même si je le connais peu, je le vois plus se jeter sous les balles des terroristes pour protéger la femme qu'il aime plutôt que de la laisser seule.

À moins que...

Bref ce n'est pas le moment. Ces questions attendront : je sais maintenant ce que j'ai à faire. La précision du héros en vert est presque accessoire, mais je note néanmoins qu'il insiste clairement sur le sauvetage de Ferris... Ce n'est peut-être que par intérêt stratégique : elle connait bien l'avion. Mais il y a autre chose dans sa voix.

- Entendu, je m’occupe d'elle. En attendant prend ça !

Je lui lance une petite oreillette qui est en fait un communicateur directement relié au mien. Un petit gadget bien pratique que j'ai développé suite à mes premiers combat en équipe pour permettre de garder contact et de se coordonner dans ce genre de cas.

- J'ai des... entrées... chez Queen Industries. Je peux t'aider avec l'avion.

L'excuse est assez pathétique : il est fort probable que je me grille direct. Mais tant pis, au point où en est, mon identité secrète passe au second plan. De toute façon, lui aussi s'est déjà bien assez compromis...

Ayant de bonnes connaissances sur l'équipement de l'avion, je peux l'aider à neutraliser l'armement. Malgré tout, il a raison : il faut sauver Carol. Elle en sait bien plus que moi sur cet engin, c'était elle l'experte après tout.

Il disparaît dans un "bang" sonique, ce qui me rassure d'autant plus quant à ses chances de venir à bout de cet engin de mort... Mais Je ne l'envie vraiment pas.Cela dit, je ne suis pas gâté non plus de mon côté : mon arsenal a été considérablement réduit par le dernier combat et il faudra en plus s'arranger pour qu'aucun otage ne soit abattu. Tout en filant un coup de main à distance à mon allié en vert... Allez on se motive !

- Bon pour le topo, l'avion dispose de deux canons vulcains derniers-cri : leur limite avant surchauffe a été étudié pour être la plus longue possible... Et que le temps de refroidissement soit réduit au max. Alors ne joue pas sur les faiblesses habituelles des canons vulcains : tu vas te faire surprendre... Pour le reste 4 missiles à tête chercheuse similaires à ceux des méchas et deux missiles sol-air qui ne devrait pas trop te poser de soucis. Si tu as des questions je suis tout à toi...

Enfin, façon de parler : je suis aussi bien occupé avec les terroristes. Leurs armes sont toujours aussi puissantes. Pour l'instant ils n'ont rien fait aux otages, mais ils servent toujours de boucliers humains... Bon sang si seulement je pouvais avoir un système de guidage sur mes flèches !

En l’occurrence, je pourrais gazer tout le monde avec une flèche soporifique mais je dois garder Carol consciente... Même une flèche fumigène présente un risque : ils pourraient se mettre à tirer au hasard et les otages finiraient blessés. L'idée de la diversion est bonne mais il me faut une autre tactique.

Je passe alors de couverts en couverts, me rapprochant de plus en plus du groupe. C'est risqué car plus je suis près, plus leurs tirs ont de chance de porter... Mais je ne peux pas faire autrement pour mener à bien ce que j'ai en tête.

Une fois arrivé à une distance suffisante, je sors de mon carquois une nouvelle flèche spéciale que j'envoie dans le sol. Quelques seconde après elle émet un flash intense qui aveugle aussi bien les otages que les terroristes. De mon côté, je n'en ai pas perdu une miette : les filtres oculaires de mon casque m'ont protégé.

Je charge en silence, courant aussi vite que je le peux. je dois agir rapidement et profiter qu'ils soient trop désorientés pour être à nouveau capable de tirer. J'en assomme un à coup de poing et deux autres sont neutralisés par des flèches. Quand au dernier, un bon coup de pied retourné l'envoie faire un somme : quitte à en finir, autant le faire avec style.

Chassez le naturel et il revient au galop : à peine libéré, ce foutu crâne d'obus reprend ses habitudes de gradé pour me dicter ma façon d'agir :

- On ne peut pas rester ici, des renforts vont sûrement arrivés. Guidez nous vers une issue...

J'en ai chié... Comme rarement. Et la difficulté ne me met pas de bonne humeur. Ajoutez à ça que j'ai une dent contre ce mec, ma réaction est immédiate :

- Ecoutez moi bien, sac à merde. Je suis peut-être habillé en vert mais c'est le seul et unique point commun avec les troufions qui suivent habituellement vos ordres. Il me semble que vous avez suffisamment fait preuve de votre incompétence en vous montrant incapable de gérer une prise d'otage alors ayez au moins la décence de fermer votre claque-merde. On va faire les choses à ma façon, et pour le moment ça veut dire rester là : hors de questions que je risque ma peau dans des couloirs exigus alors que je ne sais même pas combien sont ces types et où ils nous attendent.

Je respire un grand coup et je me calme : l'essentiel pour le moment c'est d'arrêter cet avion. Mon collègue risque sa peau, et seule Carol est en mesure de l'y aider...

- Miss Ferris... J'ai besoin de vous.
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MessageSujet: Re: Un vert après l'autre.   Un vert après l'autre. EmptyMer 17 Oct - 20:28

Un vert après l'autre.  



Nous voilà capables de communiquer à distance maintenant, l'archer et moi. Et s'il dit vrai, son aide sera plus que précieuse pour réussir à tenir tête à ce jet. Mon décollage aura par chance attiré le pilote vers moi, plutôt que de faire une seconde passe à la Gatling. Et tandis que Robin des Bois me fait son laïus sur ses connaissances sur l'avion, je suis déjà en train de découvrir avec horreur d'autres formidables capacité de ce monstre volant. Il n'est pas bien grand. À peine la taille d'un F-35. Maniable, rapide, agile et... doté de formidables capacités que les avions modernes ne possèdent pas. Je suis pris en chasse et mes manœuvres d'évasion sont strictement inutiles. Ma seule chance reste ma taille. Humaine et donc difficile à accrocher pour un tir au jugé. Ses rafales sifflent à mes oreilles, mais ne m'atteignent jamais. En revanche, comme me l'indique Green Arrow, jouer sur la surchauffe des canons Vulcain s'avère inutile. Ils sont pensés pour une utilisation prolongée.

« Je vais l'amener en altitude. La pression devait le rendre instable. »

Quel naïveté...
Ces choses là sont conçus pour qu'on puisse s'en prendre à un ennemi comme Superman. Pour peu qu'on découvre une faiblesse à l'homme d'acier et il est évident que cette matière remplacera de suite l'uranium appauvri pour permettre de le vaincre même en combat aérien.

« Est-ce que c'est une explosion que j'entends là ? »

Allez Hal. Concentré toi sur ta tâche. La crainte n'aidera pas.

Piquant pour prendre plus de hauteur, je m'attends à ce que l'avion peine à me suivre sitôt l'altitude critique atteinte. Il ne me suivra pas hors atmosphère ça c'est une évidence, mais il aura le loisir de revenir fondre sur sa cible initiale si je m'éloigne trop. Or, restant dans la Stratosphère, ce diable ailé perd en maniabilité mais il me pose toujours autant de souci.

« Ok... il est moins maniable ici mais... »

Pas le temps de pousser l'info plus loin. J'entends le déclic et le sifflement caractéristique d'un missile qui se décroche d'une aile et qui part droit dans ma direction. Plus bas, ma température purement humaine est difficile à repérer pour un capteur thermique. Mais à cette hauteur, la fraîcheur ambiance doit me faire briller comme une foutue boule disco dans le spectre thermique repérable. Une vrille me permet d'éviter de justesse le missile qui, à défaut de continuer sa course pour tenter de faire demi tour se contente d'exploser peu de temps après m'avoir dépassé.
L'onde me souffle littéralement. Je ne dois ma survie qu'à la résistance de cette tenue et à ma volonté de résister.

Sonné, mais toujours vaillant, j'observe la lacet que fait le jet pour revenir me chasser. Il me faut une autre idée. Mais j'ai du mal à réfléchir avec tous les sons que je peux entendre dans l'oreillette. Sons qui semblent s'achever rapidement. J'ai des éclats de voix maintenant. Je reconnais Crane d'Obus... et l'archer qui le remet à sa place me fait immédiatement tilter.

« Queen ?! »

Tu m'étonnes qu'il a ses entrées... et qu'il connait l'avion. La barbichette est un indice de plus par ailleurs.

Fonçant droit sur l'avion pour un face à face à haute vitesse, je m'abrite d'une nouvelle rafale de Vulcain derrière un bouclier sphérique qui m'entoure. Les impactes me ralentissent au point de m'arrêter, m'offrant la possibilité de pouvoir matérialiser un câble et un harnais me permettant d'être relié à l'avion. Rajouter dans la construction un système de moulinet pour me remorquer et je peux bientôt atteindre l'aile sur laquelle je me soude à l'aide d'une nouvelle prouesse de l'anneau.

Et je me heurte à un nouveau problème : Même en concentrant l'énergie de l'anneau, mes rayons ne parviennent pas à franchir le blindage.

« Il est fait en quoi, cet avion ? L'énergie rebondit dessus sans causer le moindre dommage. »

Là encore, il est évident qu'il est conçu pour être capable de résister aux lasers de l'Homme d'Acier.

« Je vais tenter un truc... »

La méthode bourrin, comme on dit. Si l'énergie ne peut rien, les impacts physiques eux, en revanche, devraient fonctionner. Et puis... la verrière du cockpit ne devrait pas être aussi solide que le reste. Je me déplace sur la carrelingue, non sans quelques difficultés. Le pilote n'est pas un as et je soupçonne l'avion d'être dôté d'un système avancée d'aide aux manœuvres, mais il a le bon sens de tenter des tonneaux et des vrilles pour me faire valser.

Quand, tant bien que mal, je parviens à atteindre le nez de l'avion, me retrouvant à cheval sur le fuselage avant, je ferme les yeux et vient déposer l'anneau sur le verre blindé, me cachant d'une main tandis que je mets tout ce que j'ai comme pouvoir dans l'anneau pour générer une onde de choc aussi violente que possible, laquelle fait voler en éclat toute la verrière... et une partie du tableau de bord et des commandes. Un nouveau geste de l'anneau. Cette fois pour matérialiser un bras, plus grand et plus long que le mien afin d'atteindre le levier du siège ejectable sur lequel je tire, balançant le pilote qui n'aura qu'à attendre d'atteindre le sol en parachute avant de se faire arrêter par les autorités.
Je tâche de me glisser à bord, construisant un autre siège... et une verrière, pour m'installer.

« Je crois que j'ai fait une tuile. »

Hal Jordan, grand maître de l'euphémisme.

« J'ai arraché le pilote de son siège... mais une grande partie du tableau de bord a été endommagé dans la manœuvre. Pas d'instrument de navigation, plus de contrôle des trajectoires... rien. »

Je pourrais me contenter de mettre plein gaz, de diriger cette saloperie vers les astres et de le regarder disparaître vers d'autres cieux. Mais on sait tous que l'espace n'est pas une zone safe de nos jours. Si on a tenté de voler cet avion en déployant des moyens pareils, mecha et armes ultras performantes en tête, aller sonder l'espace pour le récupérer ne tiendrait pas de l'impossible. Et ce bijou de technologie s'arrêtera au moment où il quittera l'atmosphère. Je dois le poser.

« Ok. Queen... j'ai aucune idée d'où je suis exactement, mais je pense avoir une solution pour ramener ce zinc à son port. Spoiler alerte : c'est l'une des pires idées que j'ai jamais eue de ma vie... »

Mieux vaut que cet engin de mort achève sa course chez Ferris Aircraft. Pour préserver le secret de son existence. Pour s'assurer que personne d'autre ne mette la main dessus. Et accessoirement pour éviter que Carol n'ait à gérer plus d'emmerdements que ça.

« Je peux plus désactiver le mode furtif de l'avion. Néanmoins... il lui reste ses missiles qui, eux, ne sont pas camouflés. S'ils sont lancés, les radars vont les repérer instantanément. Je vais descendre en plafond bas pour être sûr les radars captent tout. En tirant un premier missile, la signature que vous capterez vous donnera une première coordonnée. En gardant une vitesse constante en ligne droite, si j'en tire un second, vous aurez une deuxième coordonnées. En utilisant ces deux là, puisque ma vitesse stable et mon mouvement rectiligne, vous devriez avoir un vecteur qui vous donnera ma direction précise et ma vitesse afin que vous puissiez me rediriger vers la base. . L'utilisation d'un troisième ou d'un quatrième missiles devrait vous permettre de confirmer ma progression et... je n'aurais qu'à poser la bête. Oh et... Carol Ferris ne doit entendre ma voix. »

Ma voix, il y a peu de chance qu'elle ne la reconnaisse pas, après tout...


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