What can I do for You? - Barry Allen

Cela fait maintenant trois ans que Star Labs a ouvert. Le laboratoire fonctionne à plein régime et nous aidons du mieux possible les méta-humains à contrôler et comprendre leur pouvoir. La ville a facilement accepté la construction de ce lieu, même si ce n’était pas chose simple. Maintenant il me fallait garder mon rôle de PDG et faire en sorte que nos avancés technologiques et scientifiques sont poussé grâce au métagène qui existe chez les métas-humains. En revanche nous sommes également appelés pour certaines technologies venant des confins de la galaxie toute entière. Je fais attention à ne pas montrer mes connaissances trop poussés venant du 25ème siècle.

Je regarde l’heure et je vois qu’on est en milieu d’après-midi. Le temps est si lent pour nous Speedster, mais on peut si facilement le contrôler. Voyager dans le temps, même si c’est prendre un énorme risque, mais je ne m’en plaindrais pas, après tout grâce à tous mes voyages je suis moins altéré par le continuum espace temps. Il faudra que je me renseigne sur un nouvel élément perturbateur. Une jeune demoiselle qui traine énormément avec Barry. Je ne la connais pas. Enfin pas spécialement. Elle ne fait pas partie des héros de cette époque. J’en toucherais un mot à Gideon tout à l’heure. Pour l’instant je remarque que mon cher Némésis, Flash, arrive à Star Labs en tant que Barry Allen. Il vient sûrement me voir pour l’aider dans une enquête, comme il me le dit si bien. Barry, Barry, Barry, tu es parfois si prévisible que ça en devient lassant. Je ne t’affronterais pas aujourd’hui en tant que Reverse Flash, non… Aujourd’hui je vais t’apporter mon aide en tant que Harrison Wells. Je quitte mon bureau et part à la rencontre de Barry qui attend à l’accueil. Je lui souris et m’approche de lui en lui tendant la main :

- Bonjour Barry. C’est un réel plaisir de te voir. Alors que puis-je faire pour toi ? Vient je t’en pris.

Je l’emmène en direction d’un des laboratoires qui était disponibles pour parler plus librement.

J’emmenai Barry dans un laboratoire où l’on pouvait discuter plus tranquillement sans être embêté par quiconque. J’avançais en écoutant ce qu’il me disait. Ainsi donc il souhaitait faire son costume en nanotechnologie. Ah ça si c’était aussi simple. En vrai il pourrait le découvrir tout seul, s’il avait tenté de faire ça comme il fallait, il n’aurait pas eu besoin de mon aide. Il avait toutes les options dans ses mains, mais il n’avait pas compris encore comment faire. Je souriais et tournais la tête vers lui en retirant mes lunettes avant de lui dire :

- La nanotechnologie, c’est ça ? Je m’y connais un peu mais ce n’est pas mon domaine d’expertise. Mais je peux te dire que cela sera fortement utile pour ton ami Flash. Avec ceci il pourrait créer un costume qui augmente, même légèrement ses capacités physiques. De plus les nanotechs pourraient réparer le costume en un temps record. Par contre cela risque de faire une grosse faiblesse lors de zone qui bloque les technologies. Mais si tu es là ici ce n’est pas pour ce genre de discours, mais plutôt que tu as un souci auquel tu n’arrives pas à résoudre. Alors quelle est le problème qui cause problème sur la création de cette tenue ?

Je m’asseyais sur un fauteuil et lui faisait face en regardant ce qu’il allait me dire et le problème qui le bloquait tant dans sa quête de nouveau costume. Enfin de son ami Flash. C’est assez énervant que personne ne comprenne que Barry est Flash, tout ça parce que c’est son ami, mais en tant qu’ami, les a-t-on déjà vu ensemble ne serait-ce qu’une fois ? Je soupire intérieurement, mais c’est surtout parce que c’est si simple que personne ne le voit. Je l’écoute m’expliquer son problème et je pense avoir le doigt sur ce qui le gêne. Mais je n’allais pas dire tout de suite ce qui n’allait pas, non il me fallait tergiverser, et puis pouvoir travailler avec son pire ennemi, voilà quelque chose que l’on ne fait pas tous les jours. Enfin pour ma part si, mais c’est une autre histoire. Je regarde Barry et me lève vers un tableau en prenant un marqueur et commençant à réfléchir au problème. Je me tournais vers Barry et souriais :

- Si j’ai bien compris, arrêtes moi si je me trompe, la tenue est déjà quasiment fini, le rendu aussi mais il manque quelques soucis vis-à-vis du bon fonctionnement des nanopuces. Voyons voir ce que l’on peut faire pour régler cela. C’est le fait qu’elles ne s’activent pas ou bien c’est les nanopuces qui sont le problème car elles ne font pas le travail demandé ?

Je commence à noter sur le tableau plusieurs équations, relevant du travail de Barry et des nanopuces. Je note les idées et les possibilités qui pourraient nous faire avancer.

Je venais de faire un petit speech sur les capacités d’un costume nanotechnologie. Maintenant il me restait à demander plus de détails sur le problème qu’il lui posait tant de tracas. Il semblerait qu’il n’arrivait pas à trouver la liaison entre les nanopuces. Il fallait admettre que ce n’était pas une chose aisée, mais quand on connaissait la réponse, cela semblait si évident. Je continuais à noter sur le tableau et je cherchais ou du moins faisant semblant de chercher la réponse à sa fameuse énigme de costume. Mon cher Barry, j’aimerais tant te tuer en cet instant précis, mais il n’y aurait pas de gloire, ni même d’enjeu. Devrais-je te tuer en tant que Barry ou alors en tant que Flash devant le monde entier ? Ma fois les deux sont incroyablement tentants. Mais après tout je pourrais te tuer deux fois. Une de chaque. Dans le présent et dans le passé. Cela engendrerait quelques paradoxes, mais est-ce que ça vaudrait vraiment le coup de le faire ?

Perdu dans mes pensées je repris contenance et je commençais à lui demander où en était le costume. Il me répondit que c’était quasiment finit mais que seul les nanopuces ne fonctionnaient pas. Une phrase me fit sourciller alors que j’étais entrain d’écrire sur le tableau. J’étais son ami. Un sourire se dessina sur mon visage. Ami ? C’était le cas, tu es l’ami de Wells, mais tu es mon pire ennemi. Pourquoi ? Parce que je t’ai considéré comme mon meilleur ami et mon idole, tu m’as trahi en me considérant comme si je n’existais pas à tes yeux. Mais cela me faisait penser encore et toujours au fait que tu n’étais pas le vrai Barry Allen. Enfin tu l’étais dans cette timeline que j’avais créé, mais tu n’es pas le Barry que j’ai appris à détester et à combattre durant toutes ces années. Je me retourne vers Barry et lui souris :

- Bien entendu que l’on soit ami Barry. C’est l’une des raisons pour laquelle je t’aide. Après tout qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour un ami ? Et je sais que dans le cas inverse tu es aussi là pour moi.

Petite phrase un peu mensongère mais pas totalement. Je ne dis pas la vérité, mais je ne mens pas non plus. Si je l’aide c’est parce que j’en ai l’envie et parce que Wells et Barry sont amis. Je surligne une de mes idées et finis par prendre un air assuré comme pour me vanter. Mais après tout je suis un génie à mon époque, ici je serais presque considéré comme un dieu niveau intellect. Je me retourne vers Barry et lui dis :

- Tu m’as bien dit qu’elles s’activaient mais sans se connecter entre elle. Et si c’était ça le problème. Tu les alimentes une à une chose pas très maline à faire. Ne serait-ce pas mieux de les alimenter en énergie électrique en une seule fois et en un seul point. Flash génère de l’électricité quand il court mais en continue et dans tout son corps. Donc pour faire en sorte que les nanopuces se lient entre elles, ils faut créer un générateur d’énergie capable de créer une onde qui engloberait tout le costume et qui les alimenteraient en même temps, n’utilisant qu’un simple courant électrique en lien.

Je souriais, j’avais la réponse. Enfin je l’avais depuis le début, mais là je montrais que j’avais la réponse. Lorsque je l’expliquais à Barry il semblait être abasourdit et devait être entrain de se dire que c’était si simple, qu’il ne devait pas comprendre pourquoi il n’avait pas trouvé. Et pourtant normalement c’était lui qui l’avait trouvé. Il fallait simplement se concentré davantage. En y repensant à tête reposé tu aurais facilement trouvé. En revanche le fait qu’il me touchait l’épaule pour me féliciter et me dire qu’il n’aurait pas réussit à le faire tout seul me fit rire légèrement. Il avait enchaîné en me demandant s’il pouvait utiliser un labo et le matériel pour le générateur que je devais avoir en tête. Il est vrai que j’avais les idées en tête car j’avais fais cela pour mon costume également. Je reprenais mon sérieux et lui répondis :

- Excuse-moi de rire mais je suis sûr que tu l’aurais trouvé tout seul. Tu te focalises trop sur les petits détails. Elargie ton champs de vision. Si tu restes trop sur certains détails tu vas finir par trébucher sur un obstacle que tu aurais pu voir facilement si tu avais pris une vision d’ensemble. Cette histoire de nanopuce devrait te servir de leçon. Toujours est-il que l’on va travailler sur le générateur à deux. Il faut le faire suffisamment petit pour qu’il puisse tenir sous le symbole du costume. Je suis venu dans ce labo afin qu’on puisse trouver facilement des objets utiles. Allez mettons-nous au travail Barry.

Je lui répondais d’une tape dans le dos et je commençais à dessiner les plans pour le générateur. Il fallait utiliser des composants, non pas aussi petit que les nanopuces, mais suffisamment petit pour tenir sur cinq centimètre maximum de circonférence. J’ai tous les composants dans le laboratoire, mais il me fallait simplement les assembler d’une manière précise. C’était comme le système à Tachyon de ma tenue, un champ qui enveloppe tout le costume. Je continue de faire les plans alors que Barry prend le matériel que l’on avait besoin. Finalement il commençait à me demander si j’avais des projets et d’autres méta-humains dans le centre. Je riais avec lui avant de dire :

- Tu n’as pas à t’excuser tu ne fais que ton travail. Et bien j’ai deux trois nouveaux méta-humain mais rien de grave. Une capable d’augmenter la gravité d’un objet rien qu’en le touchant ainsi que quelqu’un d’absorber des flammes et de créer des boules d’énergie provenant de ce qu’il a absorbé. Un incendie d’un immeuble par exemple pourrait permettre de créer une batterie capable de faire fonctionner tout appareil d’une maison pendant un an. D’ailleurs c’est une de ces batteries qu’on va utiliser. Va dans le coffre sous clé et entre le code 5496AE24 tu devrais pouvoir trouver ce que l’on a besoin.

Le coffre était bien gardé et le code était à taper sur clavier d’ordinateur. En l’utilisant cela permettrait de générer son costume. Le méta-humain en question a créé quatre piles qui pourraient alimenter une ville pendant un an. Imaginez le costume qui durera pendant deux cent ans minimum, j'en avais une dans mon costume. Une cinquième pile, provenant d’un feu de forêt que l’armée à décidé d’étouffer a permit de créer une pile d’une puissance équivalent à au moins deux bombes nucléaires si ça venait à exploser. Là je donnais deux des trois piles d’alimentation de la ville qu'il y avait dans le coffre, la quatrième étant dans un endroit bien plus sécurisé. Je prenais de nouveau la parole :

- Surtout fait attention, si une de ces petites billes de deux centimètres explosaient, ça détruirait probablement la moitié de la ville. Sinon je tente de travailler sur un nouveau projet pour le lauréat du prix Nobel de science. En revanche Barry, j’imagine que je ne suis pas le seul avec des nouvelles. Comment vas-tu ? Des succès en amour ou toujours à la recherche de la perle rare ?

Barry…. Tu t’es dernièrement reposé sur tes lauriers et maintenant tu venais me voir pour ce petit problème que tu aurais pu régler seul. Mais non il a fallut que tu viennes me voir. Par chance il y aura que peu de risque de la modification de la ligne temporelle au vu du fait que nous n’étions que deux à le savoir. De plus en voyant mes croquis et mes dessins tu pourras aisément utiliser ce système à nouveau et l’expliquer dans le futur, donc aucun risque. Simplement le fait que en ton toi intérieur tu n’allais certainement pas croire en tes capacités et ne cessaient de te dire que si tu as un problème ton ami Wells pourrait t’aider.

Je l’écoutais me parler alors que je terminais les croquis. Bien entendu que je savais qu’il voyait quelqu’un mais le fait de se renseigner en face soulevait encore plus les soupçons qu’il pouvait y avoir sur moi. Après tout si je faisais référence à Barry qu’il avait une copine sans qu’il m’en ait parlé, là cela poserait réellement un problème. Finalement ce n’est pas si compliqué de berner bon nombre de gens. Ce qu’il fallait c’était simplement préparer le terrain et poser ses pièces une à une pour parfaire l’échiquier. Pendant que nous travaillons sur le générateur, je lui répondais :

- En effet Barry je sais ce que ça fait. Parfois je repense à Tess et je ne peux m’empêcher de l’aimer toujours, même après ces années sans elle. Je suis heureux que tu as trouvé la femme que tu aimes Barry. Chéris-là et chéris chaque jour qui passe avec elle car si le malheur s’abat un jour… tu ne cesseras de te remémorer des souvenirs de celle que tu aimais et tu ne cesseras de réfléchir à ce que tu n’as pu faire avec cette femme.

Malgré le fait que je haïssais Barry, je devais reconnaître que je comprenais ce qu’il disait. En effet, au vu de ma transformation en Harrison Wells j’ai récupéré ses souvenirs et ses émotions. Quand bien même j’ai tué Tess Morgan qui n’avait aucune importance pour moi, maintenant je repense à des moments passés avec elle et cela me chagrine. Je ressens de la tristesse. Enfin bon, toujours est-il que je continuais de travailler sur le projet avec Barry. Une fois le prototype terminé, je le confiais à Barry. Souriant je lui disais :

- Et voilà. Maintenant il ne reste plus qu’à l’essayer. Tu transmettras mes salutations à Flash. Je pense que l’on a fait du bon boulot. En tout cas si tu as besoin de quoi que se soit ou que Flash a besoin également tu sais que tu peux faire appel à mes services.